"each individual kid is now hooked into a Nonsense Machine"
Edit: I got those screenshots from imgur. It might be from Xitter, with the account deleted or maybe threads with the account not visible without login? 🤷
2nd Edit: @edgeofeurope found this https://threadreaderapp.com/thread/1809325125159825649.html
#school #AI #KI #meme #misinformation #desinformation

Nogent. Encore un gosse qui tue.
Et aussitôt, les ministres de déployer leurs discours martiaux, les mêmes éléments de langage servis tièdes jusqu’à la nausée : « sécurité renforcée », « autorité réaffirmée », « sanction immédiate ». Et dans la foulée, quand l’incompétence devient doctrine : interdire les couteaux.
Sérieux. Interdire les couteaux. Comme si l’on pouvait résoudre la violence adolescente à coups de circulaires contre les couverts. La prochaine fois, ils interdiront les stylos quatre couleurs. Ou les mains.
Le problème n’est pas dans l’objet. Il est dans l’absence. L’absence de soins, de regards, de présence adulte formée, attentive, bienveillante (oui, bienveillante, ce n’est ni un gros mot ni une marque déposée de bobo gauchiasse sans gonades. Juste le minimum vital pour entendre et voir ce qui ne va pas, avant que ça n’explose.)
Le 22 février 2023, Agnès Lassalle, professeure d’espagnol, mourait poignardée en plein cours à Saint-Jean-de-Luz. Comme à Nogent, personne n’avait rien vu venir. Parce qu’il n’y avait personne pour voir. Pas de psy. Pas d’infirmier·e. Trop peu de personnel d’éducation. Pas d’alerte possible dans un désert humain.
Et à chaque fois, on nous ressort les uniformes, les contrôles, les portiques, les brigades anti-terrorisme pour mineurs. On fait semblant de croire que la force réglera a posteriori ce que l’écoute aurait pu désamorcer.
Mais non : la force ne crée pas le respect. Elle crée la peur. Et seuls les abrutis (ou les gouvernants cyniques) confondent les deux. Le respect naît de la considération, de la confiance, du lien. La peur, elle, engendre le silence, la haine, la dissimulation… et la violence explosive.
Vous voulez vraiment que les gamins arrêtent de craquer ? Commencez par cesser de les traiter comme des bombes à retardement, des ennemis intérieurs, des bêtes sauvages qu’on dresse à coups de sanctions. Éduquer n’est pas dompter. Et une société qui a aussi peur de ses propres enfants vaut-elle seulement la peine qu’on s’y engage encore ?
C’est une vraie question.
Mais on préfère l’affichage. Des gendarmes à l’entrée des collèges comme on met un pansement sur une hémorragie. Une communication musclée à la place d’une politique de santé. Pendant ce temps, la réalité, elle, s’en fout : psy scolaires absents ou cramés, médecins scolaires disparus, profs isolés, assistants sociaux sous-payés, tous au bord du burn-out.
Et l’État ? Il serre. Il serre les budgets santé et culture comme il serre les poings. Et il écrase les enfants contre les murs qu’il dresse plus hauts, plus gris, plus menaçants.
Ce système ne veut pas des vivants. Il veut des soumis. Des jeunes bien sages, cadrés, à genoux, silencieux, qu’on dresse comme on ne dresse même plus les chiens, à coups de menaces et de privations. Et quand l’un d’eux explose, on feint la surprise. Mais tout le monde savait. Tout le monde sait. Sauf qu’on ne paye pas pour savoir. On paye pour punir.
Nogent n’est pas un accident. C’est une sirène d’alarme parmi tant d’autres, qu’on laisse hurler dans le vide. Il n’y a pas de fatalité. Il n’y a que des choix.
Le choix de préférer des portiques à des psys. Des flics à des éducs. Le choix de frapper plus fort les enfants au lieu de les écouter. De les gifler en public quand ils vous font les poches, comme s’il fallait les dresser à l’humiliation.
Le choix de réprimer encore, toujours, plutôt que de prévenir enfin.
C’est un choix politique.
C’est un choix criminel.
Et tant qu’on continuera à confondre la peur avec le respect, à interdire les couteaux plutôt qu’à soigner les plaies, à parler de fermeté quand il faudrait parler de présence humaine, il y aura d’autres Nogent.
Et d’autres morts.

@lhaulde
#FlotillaUnderAttack
Lannion (22) : rdv 18h devant la Sous-préfecture 22300 Lannion
#madleen
#lannion

Vu que les vidéos pseudo-historiques générées par IA commencent à se diffuser et que ce n’est qu’un début, j’ai fait quelques recherches et je suis tombé sur un short sur Charles Martel. Attention, catastrophe en vue et fil à dérouler 1/

Depuis quelques jours les rues et les murs de #Lannion s’embellissent de nouvelles œuvres des Frères d’Art ( http://freres-art.com/ ) et j’aime tout particulièrement cette terre qui nous dégueule…
#streetart

(désolé pour la piètre qualité des photos, je ne suis pas équipé)

Komen, seulement un millier d’exemplaires vendus pour Nous l’avons fait, d’Annie Chemla ? Ça signifie que toutes les médiathèques et les CDI ne l’ont pas encore, allez en parler à vos bibliothécaires ! (et ajoutez le film Annie colère à votre requête). C’est un magnifique témoignage d’émancipation et de prise en main par des femmes de leur vie. Cf https://bouquins.zbeul.fr/book/53318/comment#reviews
En ces temps sombres, lire le récit d’une lutte victorieuse fait du bien !

La relativité. Le fils Sarkozy a vendu 2131 exemplaires de son bouquin, c’est minable.
Et moi, illustre inconnue, éditée par une petite maison d’édition et avec des relais médiatiques limités, j’ai vendu un millier d’exemplaires de mon livre, « Nous l’avons fait », qui raconte ma lutte pour la légalisation de l’avortement il y a 50 ans, et j’en suis toute fière !

On me demande de relayer :
Le syndicat étudiant faf La cocarde essaie de s’implanter à Brest et organise ce soir (mardi 13 mai) une réunion publique avec Rodolphe Cart ( https://www.streetpress.com/sujet/1718885128-rassemblement-national-bardella-candidat-elections-legislatives-gud-suppleant-rodolphe-cart ).
Un contre rassemblement est appelé « mardi 13/05 à 20h à l’arrêt château ».

(je ne connais pas les gens qui appellent à ce contre-rassemblement donc renseignez-vous si vous envisagez de vous y rendre, et soyez aussi prudent·es que déterminé·es).

#Brest #Antifa #Bzh

@LibertaliaLivre 😭 pensées pour ses proches. Quelle époque de marde !

@Lizly wééé, merci 😻
J’attendais avec impatience le premier février pour savoir si Marjo allait revenir.
Bonne inspiration pour ces 28 jours !

Enfin, mon coup de cœur de la semaine est venu une fois de plus du Canada, avec Cinq Petits Indiens, où Michelle Good nous fait partager la vie d’une poignée de descendant·es des Premières Nations, dont l’enfance a été broyée dans les pensionnats gérés par l’église catholique, où pendant plus de 100 ans l’État canadien a enfermé des mômes. Un récit révoltant et émouvant, aux personnages très attachant·es.

#VendrediLecture 4/4

Avec Mon territoire, Tess Sharpe m’a emmené dans un comté au fin fond de la Californie rencontrer Harley. Élevée par un père aimant et brutal, parrain local, qui l’a forgée pour qu’elle prenne sa suite, elle décide de tracer sa propre voix, entre émancipation et fidélité aux siens. Un Scarface féministe. Je ne suis pas fan des histoires de crime organisé, mais me suis laissé prendre par le style efficace et l’héroïne déterminée.

#VendrediLecture 3/4

J’ai fait un tour en Allemagne pour assister aux dernières heures de la vie d’une femme, gravement malade, entourée de ses deux filles, et aux choix qu’elles ont du faire pour abréger l’agonie de leur mère. Mes mauvaises filles, de Zelba, est une BD émouvante sur la vie, et sa fin, mais aussi sur l’amour et la complicité de deux sœurs très attachantes.

#VendrediLecture 2/4

Un dernier long #VendrediLecture, grâce au chat qui ne me laisse pas dormir et à mon sevrage des réseaux « sociaux ».
Cette semaine, mes lectures m’ont fait voyager en Sierra Leone, dans Les Jardins des femmes, où Aminatta Forna porte la voix de quatre de ses tantes qui ont traversé le siècle, entre décolonisation et guerre civile. J’ai eu un peu de mal à y entrer mais le voyage en valait la peine.
1/4

Concert d'adieu de la Brigada Flores Magon à Julien, le batteur du groupe récemment décédé.

Julien n'était pas simplement un batteur mais également un antifa connu et reconnu même au delà des frontières !

A last dance with Brigada Flores Magon (Full Live)
https://www.youtube.com/watch?v=8jJ3S4Im87Y

#musique #concert #punk #antifa #paris

Je donne une conférence (non, en fait pas du tout une conférence) ce vendredi, à l'invitation d'Elsa Dorlin, dans son séminaire Travailler la violence au Centre national de la danse à Pantin. Un "seule en scène" (stress et joie) pour mêler aménité et radicalité. Il y sera question, à sauts et à gambades, du Rojava, de Sainte Soline, de Rosa Luxemburg et de gentillesse punk. Entre autres. On y écoutera aussi les deux titres produits avec Archives de la zone mondiale. Ça démarre à 16h et je serai entourée d'Elsa Dorlin, Leopold Lambert, Sarah Bracke, Dorothée Dussy, Nada Yafi et Adèle Haenel. A vendredi !
https://www.cnd.fr/fr/program/4494-seminaire-elsa-dorlin

@scudery tant de parents utilisent le portable pour fliquer leurs enfants que j’ai peur qu’iels aient intégré ça comme normal puisque n’ayant jamais connu un monde où tu ne savais pas en permanence où étaient les gens.

Dans Bleue, de Florence Hinckel, qui se passe dans un proche futur, la norme sociale est de documenter sa vie en permanence sur les RS, de sorte que si tu ne postes rien pendant quelques heures, ça déclenche des alertes…

@clochix Comme dit dans le billet de blog, le mécanisme de permissions est apporté par la combinaison wayland+flatpak¹. Je constate que l’idée fait son chemin en dehors des grosses distributions, et selon moi c’est une bonne chose.

¹ Plus précisément les portals, qui fournissent une API unifiée peu importe l’environnement de bureau, et un système de permissions si on le combine avec le sandboxing de Flatpak (ou de Snap).

Et tant que vous êtes là, on devrait arrêter d'héroïser autant les secours en montagne, les pompiers toussa.
Qui est vraiment héroïque actuellement ?
Les assistant'es social'es qui font bien leur taf.
Les gens dans les assos d'aide aux migrants.
Toutes ces personnes qui luttent contre des absurdités administratives qui n'ont pour but que de décourager et de mépriser.
Et, évidemment, ces gens qui ont traversé les mers pour trouver la paix.