Tout partager, terres et revenus : le choix d’un village taïwanais
Communistes ? Anarchistes chrétiens ? Au fond des montagnes taïwanaises, le village aborigène de Smangus a mis en place un modèle coopératif basé sur la propriété commune des terres et le partage des bénéfices. Texte et photos de Rémy Bourdillon
« Tout le monde touche le même salaire, soit 30 000 dollars taïwanais par mois (910 euros). Ramené au nombre d’heures travaillées (huit heures par jour, six jours par semaine), cela fait un peu moins que le salaire minimum taïwanais, mais de nombreux avantages sociaux l’accompagnent : frais médicaux payés, allocations familiales mensuelles et généreuses bourses pour ceux qui vont étudier hors du village. Chaque année, un jeune couple se voit octroyer 1,2 million de dollars (36 000 euros) pour construire sa maison (…). Des conditions inespérées pour la plupart des aborigènes, qui comptent parmi les populations marginalisées de l’île asiatique. »
Note : la réalité décrite par l’article est un peu moins « utopiste » et folklorique que l’accroche éditoriale de @Reporterre ce qui n’enlève rien à l’intérêt de celui-ci, en particulier sur la question du tourisme comme source de revenus, et sur la capacité d’auto-organisation locale et coopérative des habitant·e·s de ce village.
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