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L’infolettre du 14 juillet 2025 : le départ probable de Remco Evenepoel, le Giro féminin et le Tour masculin…
Remco Evenepoel chez Red Bull-Bora-Hansgrohe : et si c’était le bon moment ?
Ne venez pas poser de question à Remco Evenepoel des questions sur son avenir au risque de recevoir une réponse salée, voire un refus clair et net. Il faut dire que depuis deux ans, les rumeurs autour de son potentiel départ de Soudal Quick-Step, la structure qui l’accueille depuis ses débuts professionnels en 2019, ne cessent de parasiter les discussions au Tour de France et ailleurs. Même si le coureur de Schepdaal dispose d’un contrat le liant au “Wolfpack” jusqu’à fin 2026, chaque édition du Tour semble raviver les bruits de couloir si une éventuelle rupture de contrat.
Dès la conférence de presse des favoris du Tour, dans l’opéra de Lille, Remco Evenepoel a tenté de répondre avec diplomatie à la question d’un journaliste souhaitant obtenir sa réaction quant aux rumeurs de transfert. “Je n’ai rien vu passer à propos d’un transfert, c’est un peu une surprise que vous me posiez cette question”, a-t-il confié, sur un ton posé. L’objectif était certainement de calmer le jeu et d’espérer la fin des discussions sur son avenir. C’est oublier que Radio Peloton redouble d’intensité sur le Tour de France, l’événement cycliste le plus médiatique de la saison.
À peine le départ de la Grande Boucle lancé, le média anglophone Escape Collective publiait un article annonçant la prochaine arrivée de Remco Evenepoel au sein de l’équipe Red Bull-Bora-Hansgrohe, soit la relance d’une rumeur déjà largement essorée la saison dernière. Les sources évoquées semblaient surtout jouer le jeu des deux parties, comme une partie de poker au sein de négociations serrées. L’information paraissait toutefois encore prématurée, alors que les divers acteurs concernés refusaient logiquement de donner le moindre commentaire sur ces potentielles tractations.
Le Belge Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), avec le maillot blanc du meilleur jaune, au départ de la 9e étape du Tour de France, le 13 juillet 2025 – Photo : ASO/Charly LopezMais au fil des étapes, alors que Remco Evenepoel filait vers le maillot blanc de meilleur jeune, les langues se sont un peu plus déliées. La date officielle de l’ouverture du mercato le 1er août approchant, les sources proches du champion olympique ont relancé la partie de poker. Le journaliste Daniel Benson, ex-Cyclingnews et GCN, a remis des jetons sur la table en annonçant un deal quasiment conclu, mais seulement à “70 à 80%”. Car le deal requiert nombre de conditions : l’accord du coureur, celui de son employeur actuel, celui de sa future équipe et la réponse positive de l’Union Cycliste Internationale, seule habilitée à accepter un tel échange malgré des contrats déjà en cours. Si les trois premières parties parviennent à s’entendre, il y a peu de doutes que la fédération accepte la transaction. Encore faut-il que tous trouvent un terrain d’entente… Car il semble clair que Soudal Quick-Step ne lâchera pas celui sur qui elle a construit son équipe ces dernières années pour quelques cacahuètes. L’accord se jouera sur plusieurs millions d’euros.
Ces révélations ont clairement réveillé les proches d’Evenepoel et de son équipe, grâce à qui les informations sur un probable départ vers Red Bull-Bora-Hansgrohe se font de plus en plus positives, et bien plus concrètes que l’an dernier, alors qu’un transfert vers INEOS Grenadiers était également évoqué avec vigueur. Cette fois, le train semble bien lancé, encore faut-il arriver en gare sans déraillement. Les prochaines semaines (car cela ne risque pas de se décider en quelques jours) s’annoncent coriaces dans les deux camps.
Ce qui parait conforter l’idée d’un départ du champion olympique de l’équipe qui l’a couvé, c’est par ailleurs l’idée que cette formation semble aujourd’hui au bout du projet, incapable de poursuivre les ambitions d’un coureur qui a clairement établi son objectif de remporter un jour les trois Grands Tours. Il faut être de bon compte : Soudal Quick-Step n’a pas été épargnée par la chance cette saison avec les absences de Mikel Landa et Louis Vervaeke, contraints au forfait avant le Tour. Ajoutez la chute en début de course de Mattia Cattaneo, qui a abandonné sur la 7e étape, le compte est lourd. Mais l’effectif autour de Remco Evenepoel ne devrait pas s’améliorer de sitôt : si ce n’est l’arrivée potentielle de Steff Cras (TotalEnergies), les autres transferts annoncés du Wolfpack font état de coureurs plutôt disposés pour les courses d’un jour que pour les Grands Tours. Face aux forces vives de Visma | Lease a Bike et d’UAE Team Emirates XRG, cela paraît trop léger.
Mais pourquoi choisir Red Bull-Bora-Hansgrohe ? La structure allemande, récemment renforcée par l’arrivée de la célèbre boisson énergétique autrichienne, est à la recherche du coureur qui pourra concurrencer Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, les deux indomptables du Tour. Primoz Roglic arrive dans sa dernière année de contrat et montre des signes de l’âge, alors que Florian Lipowitz semble pour l’heure parfaitement adapté pour les courses d’une semaine, mais doit encore faire ses preuves sur les Grands Tours après sa septième place sur la Vuelta l’an dernier. Le champion olympique apparaît comme le leader idéal pour mener une troupe déjà impressionnante de puncheurs/grimpeurs capables de déjà décrocher un Top 10 sur une course de trois semaines.
Le Belge Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), avec le maillot blanc du meilleur jaune, lors du contre-la-montre de la 5e étape du Tour de France, le 9 juillet 2025 – Photo : ASO/Charly LopezLa structure de Ralph Denk dispose en prime des cycles Specialized, comme Soudal Quick-Step. Or, Evenepoel est particulièrement lié à la marque américaine, avec qui elle a enchaîné les tests en soufflerie et les recherches d’évolutions technologiques. Être transféré d’une équipe avec Specialized à une autre serait une parfaite opération pour le groupe, qui pourrait en prime garder intact son partenariat avec l’équipe belge.
En outre, Red Bull-Bora-Hansgrohe serait visiblement prêt à accorder de la place à l’entourage du coureur brabançon. L’ex-sélectionneur fédéral Sven Vanthourenhout, sans poste depuis l’hiver dernier, est cité avec insistance parmi les futurs directeurs sportifs de l’équipe WorldTour, même si ce dernier se refuse toujours à tout commentaire. Klaas Lodewyck serait aussi prêt à un transfert de directeur sportif, alors que le soigneur David Geeroms et le mécanicien Dario Kloeck partiraient également pour de nouveaux horizons allemands. Sans compter les potentiels transferts de Mattia Cattaneo ou d’autres proches du champion du monde du contre-la-montre d’ici à la saison prochaine.
Le départ de Remco Evenepoel de Soudal Quick-Step ne devrait pas être sans émotion, mais si l’instinct sportif reprend le dessus, un transfert semble inévitable. La structure belge a beau être historique et rêver d’un vainqueur de Tour de France, l’actuelle économie du peloton a rappelé que seul un miracle financier peut aujourd’hui mener un coureur vers la victoire sur un Grand Tour. Ce n’est pas pour rien si depuis un certain Remco Evenepoel sur la Vuelta 2022, toutes les courses de trois semaines ont été remportées par des coureurs d’UAE Team Emirates ou de Visma | Lease a Bike, au grand dam des commentateurs cyclistes. Il est malheureusement devenu indispensable d’enchaîner les millions pour garantir un soutien de qualité aux candidats au maillot jaune, rose ou rouge. Evenepoel semble avoir décidé d’embrasser cette nouvelle philosophie au sein du peloton masculin.
Grégory Ienco
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Un Giro féminin exigeant et spectaculaire pour Longo Borghini
Il fallait dépenser une nouvelle fois près de 15 euros pour pouvoir suivre l’une des plus chouettes courses du calendrier féminin. Le Giro d’Italia Women ou Tour d’Italie féminin, avait certes lieu en même temps que le Tour de France masculin – pour la dernière fois de son histoire selon le calendrier publié par l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour 2026 – mais son absence des principales chaînes de télévision gratuites en Europe a clairement pesé sur la médiatisation d’une épreuve pourtant réputée comme spectaculaire. Avec HBO Max (ou Discovery+ selon les pays) comme seul diffuseur en direct de l’épreuve italienne, difficile de rendre compte auprès du grand public d’une course qui mérite plus qu’un regard.
Cette édition 2025 n’a pas dérogé à la renommée de l’ancien Giro Donne. Sur un parcours plus exigeant qu’à l’accoutumée, avec un contre-la-montre inaugural et trois arrivées au sommet (Aprica, Valdobbiadene et Monte Nerone), le maillot rose a changé à quatre reprises d’épaules et même les étapes de plaine ont mené à des rebondissements. Ainsi, la Suissesse Marlen Reusser (Movistar), grâce à son succès sur le chrono d’ouverture, semblait en bonne voie pour s’offrir un premier Grand Tour. Après avoir cédé pour deux jours la tunique rose à la Britannique Anna Henderson (Lidl-Trek), vainqueure de la deuxième étape, Reusser avait profité de la deuxième étape de montagne pour récupérer la place de leader au général. La lutte s’annonçait toutefois féroce avec la vainqueure sortante, la championne d’Italie Elisa Longo Borghini (UAE Team ADQ), et l’Australienne Sarah Gigante (AG Insurance-Soudal), en tête au sommet de Valdobbiadene. Toutes trois en moins de 40 secondes, les écarts étaient loin d’être figés.
C’est finalement l’étape la plus plane de ce Giro, la cinquième vers Monselice, qui a bousculé ce général. À la faveur d’une bordure, 16 coureuses sont parvenues à s’extirper du peloton, parmi lesquelles la porteuse du maillot rose et sa dauphine, mais pas Gigante, moins à l’aise lors de tels relais. Reusser et Longo Borghini s’isolaient ainsi en tête du général, avec l’étape du Monte Nerone, lors de l’avant-dernier jour de course, comme juge de paix.
Le duel entre les deux concurrentes n’a finalement pas eu lieu dans le Monte Nerone, dernière montée de la journée, mais bien avant, à la faveur d’une descente exceptionnelle de Silvia Persico pour sa leader Elisa Longo Borghini. La championne d’Italie se retrouvait finalement seule dans l’ultime ascension, mais elle ne pliait pas face à la porteuse du maillot rose encore accompagnée de deux équipières. Même le retour de Gigante dans les derniers contreforts ne perturbait pas l’objectif de l’Italienne, concentrée sur le maillot rose. Longo Borghini parvenait ainsi à récupérer la première place du général à la veille de l’arrivée, face à une Reusser dépitée, en pleurs sur la ligne d’arrivée. La meilleure jeune de ce Giro, Antonia Niedermaier (Canyon//SRAM zondacrypto), était au moins là pour la réconforter.
Avec seulement 22 secondes de retard, Marlen Reusser pouvait encore espérer surprendre sa rivale italienne sur le circuit d’Imola, qui avait fait le succès des championnats du monde en 2020. Mais Elisa Longo Borghini collait aux basques de la Suissesse et contrôlait parfaitement ce dernier écueil pour une seconde victoire consécutive sur son tour national. Sa dauphine lâchait encore quelques larmes sur le circuit automobile Ferrari, mais ne pouvait rien dire de la bonne gestion de l’Italienne dans ces dernières étapes. Cela augure du grand spectacle sur le prochain Tour de France avec également Kasia Niewiadoma (Canyon//SRAM zondacrypto), Demi Vollering (FDJ-Suez), qui ont préféré les stages à la course rose, mais aussi Pauliena Rooijakkers (Fenix-Deceuninck), quatrième en Italie, Anna van der Breggen (SD Worx-Protime), deuxième de la dernière étape du Giro…
Côté belge, notons la belle performance de Lore De Schepper (AG Insurance-Soudal), à peine 19 ans et classée 8e à Valdobbiadene et 5e sur le Monte Nerone. Alors que Lotte Kopecky (SD Worx-Protime) a pour sa part dû abandonner en raison de problèmes dans le bas du dos (lire ci-dessous), entraînant quelques doutes sur sa capacité à revenir à 100% sur le Tour de France, son grand objectif de la saison. Car le départ du Tour, pour rappel, est déjà dans moins de deux semaines.
Le podium final du Tour d’Italie féminin 2025 : la Suissesse Marlen Reusser (Movistar Team), 2e, la championne d’Italie Elisa Longo Borghini (UAE Team ADQ), 1re, et l’Australienne Sarah Gigante (AG Insurance-Soudal), 3e. – Photo : RCS Sport/La PresseTour de France : Tadej Pogacar en contrôle face au harcèlement de l’essaim Visma
On attendait un feu d’artifice pour la fête nationale française, la fête n’a finalement pas eu la même saveur en ce 14 juillet. Pour une fois que le Tour de France enchaînait dix étapes, la première arrivée en montagne de l’épreuve a finalement accouché du même scénario que toutes les arrivées explosives de cette première semaine de course : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) et Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) ne se sont pas lâchés. Finalement, à part le contre-la-montre manqué par le Danois, durant lequel il a cédé 1:05 à son rival, aucune autre étape n’a permis de détacher les deux précédents vainqueurs du Tour. L’avance du Slovène n’est due qu’à ce chrono et à des bonifications enchainées durant les quelques arrivées en côte de ce début de course.
L’absence de grande bagarre entre favoris durant cette dixième étape, finalement marquée par une (1) attaque de Tadej Pogacar, ne signifie pas pour autant que cette introduction à l’altitude n’a pas été spectaculaire. Ce sont principalement les spécialistes de l’échappée qui ont mené les débats, avec un Ben Healy (EF Education-Easy Post) irrésistible qui a récupéré le maillot jaune après une victoire d’étape déjà impressionnante à Vire, et un Simon Yates (Team Visma | Lease a Bike) qui permet au moins à son équipe d’enfin connaître le podium sur ce Tour.
Ce succès du Britannique remet presque en cause la stratégie de l’essaim annoncé en début de course. Car depuis la première étape, les Visma | Lease a Bike ont clairement affiché leur volonté de harceler Tadej Pogacar à chaque instant en se plaçant devant les équipiers du Slovène, en attaquant dans le vent, en mettant la pression sur “Pogi”. La tactique semblait claire : ne jamais lâcher Pogacar, rester dans son esprit sur chaque étape… L’abandon de João Almeida sur chute semblait même mettre le Slovène en grande difficulté. Ces premières journées de course paraissait annoncer une première banderille dans le Massif central, mais vers le Mont Dore, la Visma a préféré viser la victoire d’étape, alors que Tiesj Benoot, Sepp Kuss et Matteo Jorgenson ont lancé des attaques à contre-temps qui n’ont jamais inquiété Tadej Pogacar. Pire, Marc Soler et Jhonatan Narvaez se permettaient d’à chaque fois remonter le peloton des favoris pour reprendre le contrôle. Et finalement, la seule grande offensive de la journée émanait du maillot jaune lui-même.
Au bout de ces dix premières étapes d’une intensité rare, durant laquelle Vingegaard n’a jamais lâché la roue du tenant du titre, les Visma | Lease a Bike n’ont donc repris aucune seconde sur le patron d’UAE Team Emirates XRG. Le plan semble encore perfectible, du moins si l’objectif était de faire mal au Slovène vers le Mont Dore. Mais le but était potentiellement de prévenir d’une future grande offensive dans les prochaines étapes de haute montagne, prévues lors des deux dernières semaines de course. En tout cas, l’essaim n’a pas encore piqué au vif Pogacar qui apparaît en contrôle jusqu’ici. Il temporise même ses offensives, sans coup de folie ou envie de dévorer toutes les étapes comme cela a pu être le cas l’an dernier. Les deux équipes ont décidé de tenter des stratégies bien différentes par rapport à 2024, et cela apporte au moins un suspense toujours persistant à onze étapes de l’arrivée sur les Champs-Élysées.
Le classement général provisoire après la 10e étape du Tour de France 2025 sur FirstCycling.comLes nouvelles des derniers jours
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🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 8. etapa (azkena)
1. Lippert (MOV)
2. van der Breggen (SDW)
3. Reusser (MOV)
🟡 Longo Borghini (UAD)
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 8. etapa (azkena)
📍 10:40 (Forlì) - 🏁 14:30 (Imola). 134 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 7. etapa
1. Gigante (MOV)
2. Longo Borghini (UAD)
3. Holmgren (LTK)
🟡 Longo Borghini (UAD)
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 7. etapa
📍 9:55 (Fermignano) - 🏁 14:30 (Monte Nerone). 150 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
Jetzt habe ich aus Versehen gelesen, wer heute beim Giro d‘Italia Women auf dem Podium gelandet ist.
🚲
Ich freue mich schon aufs Gucken nach dem Essen.
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 6. etapa
1. Lippert (MOV)
2. Rooijakkers (FDC)
3. Van Anrooij (LTK)
🟡 Reusser (MOV)
Ein Fest für den #radsport heute! #LianeLippert gewinnt die Etappe beim #GirodItaliaWomen! Hammer, Glückwunsch, Wahnsinns Leistung 👍💪🚴♀️
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 6. etapa
📍 10:35 (Bellaria-Igea Marina) - 🏁 14:30 (Terre Roversche). 145 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 5. etapa
1. Wiebes (SDW)
2. Vos (TVL)
3. Lippert (MOV)
🟡 Reusser (MOV)
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 5. etapa
📍 11:45 (Mirano) - 🏁 14:30 (Monselice). 120 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 4. etapa
1. Gigante (AGS)
2. Longo Borghini (UAD)
3. Reusser (MOV)
🟡 Reusser (MOV)
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 4. etapa
📍 10:35 (Castello Tesino) - 🏁 14:30 (Pianezze/Valdobbiadene). 142 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 3. etapa
1. Wiebes (SDW)
2. Nelson (TPP)
3. Kopecky (SDW)
🟡 Henderson (LTK)
Mist, ich brauche 3 Monitore auf dem Schreibtisch! 1x #TdF25, 1x #GirodItaliaWomen und arbeiten sollte ich ja auch noch 😎🙈. Einfach gute Zeiten für #rennradfan|s!
#radsport #rennradbubble #radrennen #UCI #worldTour #rennrad
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 3. etapa
📍 11:30 (Vezza d'Oglio) - 🏁 14:30 (Trento). 122 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 2. etapa
1. Henderson (LTK)
2. Miermont (CTC)
3. Paladin (CSZ)
🟡 Henderson (LTK)
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 2. etapa
📍12:00 (Clusone) - 🏁 14:30 (Aprica). 92 km
📺 Eurosport | Max: 12:50
🇮🇹 Emakumeen Italiako Giroa 2025, 1. etapa
1. Reusser (MOV)
2. Kopecky (SDW)
3. Longo Borghini (UAD)
🟡 Reusser (MOV)