#MadeToMeasure

Fcom indiafcomindi
2025-05-31

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Fcom indiafcomindi
2025-05-31
Doorstep Tailoring in Bangalore
2025-05-22

Made to Measure - Eine digitale Spurensuche

Kann man das Leben eines Menschen allein anhand seiner Google-Daten rekonstruieren?

Man kann – und wie!

Die Künstlergruppe Laokoon hat genau das getan: Sie analysierten fünf Jahre Suchverlauf einer anonymen Person und erschufen daraus einen verblüffend realistischen Doppelgänger – gespielt von einer Schauspielerin.

Was dabei ans Licht kam, ist erschreckend präzise: Ängste, Routinen, persönliche Krisen – all das zeichnete sich aus den Daten klarer ab als in manchem Tagebuch.

Diese Doku ist mehr als ein Experiment. Sie zeigt, wie viel Kontrolle Algorithmen und Tech-Konzerne über unsere Identität gewinnen – oft, ohne dass wir es merken.

Ein Projekt, das etwas älter ist, aber aufrüttelt. Und definitiv zum Teilen gedacht ist.

🔗 Doku: app.filen.io/#/d/4437f4c8-8383

#MadeToMeasure #Google #Privatsphäre #Datenschutz #BigData #Psychologie

2025-04-26
"Mancave" furniture in eik fineer en traceless HPL

#tracelesslaminate #eikfineer #kastenopmaat #tvmeubel #madetomeasure
Chamber of Leather Craftchamberofleathercraft
2025-03-29

Let's see what is inside this sort of And also let's see how does this go onto the exactly.

maahomaaho
2025-03-28

Recycled wool cushions made to measure 😍
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Wool cushion made to measure
2025-03-08
Ready for easter?🐣
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#easter #tablesetting #handmade #madetomeasure #tablecloth
Kerstin Nordlinder ArlidFolkligt@pixelfed.social
2025-02-25
Ett av mina plagg som jag rekonstruerat till gesällprovet. Långtröjan är uppsydd till @fiamakalos som ännu inte har de andra dräktplaggen från Vingåker, utan fick använda en närliggande sockens (Skedevi i norra Östergötland) dräktplagg istället.

Eng: One of my garments that I reconstructed for the journeyman test. The long sweater is sewn for @fiamakalos who does not yet have the other costumes from Vingåker, but had to use a neighbouring parish's (Skedevi in northern Östergötland) costume instead.
The long jumper can be worn folded up so that the red lining brightens up for anyone who wants to admire.

#gesäll #folkdräkt #folkdräktsömmerska #handsytt #journeyman #folkcostume #seamstress #handsewn #madetomeasure #vingåkersdräkt
2024-03-11

Heute können wir euch das Experiment #MadeToMeasure empfehlen.

madetomeasure.online/de/experi

Hier werden die Google suchen eines Menschen analysiert. Und danach das leben nach gestellt.

Open Search Foundationosf@suma-ev.social
2023-12-05

⭐️ OpenSearch #AdventCalendar | Day 5
"Show me what you're looking for & I'll tell you who you are."

What do #searchqueries reveal about us? Can we recreate a person's life based on past searches?

Does Google know us better than we know ourselves? That's what the exciting #MadeToMeasure project investigates.

Watch an exciting interactive #video:
English: lnkd.in/eKJ4t3nU
German: lnkd.in/d6-F3R4d
Sous-titres en français: lnkd.in/ebKCjub2

More: opensearchfoundation.org/en/ad

Key Visual for the #OpenSearchAdventCalendar 2023 - Day 5
2023-06-15

#followerpower
Gibt es irgendwo noch den Film zum Projekt Made to Mesure..? Ich meine nicht das Video von deren Webseite, sondern die Doku, die im Fernsehen lief. #madetomeasure

madetomeasure.online/de/

2023-03-31

Er kwamen deze week weer heel wat boeiende nieuwe platen uit.

- audiosprookje Une Aventure de VV van avantgardeband #AksakMaboel (uit serie #MadeToMeasure)
- bizarre dubreggae op Tikiman, Vol. 1 van #PaulStHilaire
- de oudjes #ACertainRatio kunnen het nog steeds
- #boygenius is de supergroep van #LucyDacus, #JulienBaker en #PhoebeBridges
- #RichardSkelton maakt interessante drone/ambient

Ik heb ze allemaal in mijn lijst gezet met de meest interessante albums van 2023:
open.spotify.com/playlist/60SH

Medienzentrum LK Harburgmedienzentrumharburg@bildung.social
2023-02-06

Materialschlacht fürs Screening von #Madetomeasure im @filmmuseum_bendestorf zum #SaferInternetDay #SID2023

:awesome:

caos (moved to Sharkey) 🚀caos@metalhead.club
2022-09-25

@ShutDownSofie @Ojelabii
Von #MadeToMeasure gibt es auch eine Homepage mit weiteren Infos zum Projekt und auch der Langfassung des Films: madetomeasure.online/de/
@caos@anonsys.net

2022-08-20

"Ist es möglich allein anhand persönlicher Onlinedaten das Leben eines Menschen zu rekonstruieren?"

Das wurde in einem Experiment ausprobiert. Eine Frau erhält eine Doppelgängerin.

Das Video hierzu ist nur noch bis zum 30.08.22 in der ARD-Mediathek verfügbar. Also schaut es euch an oder teilt es noch einmal.

#tv #doku #privacy #google #datenschutz #madetomeasure

"Made to Measure: Eine digitale Spurensuche"
Dauer: 45 min.

ardmediathek.de/video/wdr-dok/

2022-01-01

Rückblick aufs alte Jahr und Tipp fürs neue Jahr: "Made to measure" ist eine tolle Dokumentation über das, was Daten (Suchanfragen) über ein Leben erzählen.

Gruselig, da vor allem mit Menschen gemacht.

#madetomeasure

2021-12-20

Wer nutzt, hat keinen , da Suchanfragen nicht gespeichert werden. Warum das für die so wichtig ist, wird deutlich, wenn man die TV-Dokumentation ansieht. In einem Experiment wird die Frage aufgeworfen, wie viel unsere Suchanfragen tatsächlich über uns als individuelle Person verraten. Habt ihr die Dokumentation bereits gesehen? startpage.com/nix-zu-verbergen

2021-10-13
@legeneralmidi@diaspora.psyco.fr:

Crammed Discs est tout sauf une blague belge

C’est l’histoire d’un Anglais, d’un Français et d’un Belge coincé depuis 40 ans dans les couloirs d’une industrie musicale tellement bordélique que plus personne n’arrive à trouver la sortie. Tout le monde se fout de la gueule du Belge sauf qu’à la fin, c’est lui qui gagne.

La première fois que j’ai rencontré Marc Hollander, c’était il y a 4 ans. C’était dans le cadre d’une soirée organisée au Divan du Monde, à Paris, en l’honneur de son retour avec le projet Askak Maboul ; un truc tellement culte que personne ne semblait connaître – enfin, surtout pas moi. Dans mon souvenir j’avais été exécrable et méprisant pendant toute la table ronde organisée par un.e journaliste (souvenir flou) à peine plus compétent.e qu’un débutant à Stagiaire magazine ; et le seul truc que j’étais alors capable de raccrocher à Crammed, c’était #Konono Nº1, un groupe d’afro-pop signé sur son label et venu du Congo – pays que je vous mets au défi de placer sur la carte. Bref, après que le mec aux cheveux blancs qui me faisait face ait parlé de dizaines de disques que je ne connaissais pas, j’en étais rapidement arrivé à la conclusion que Crammed Discs était un label de World Music géré par des babtous socialos écoutant des compilations de congas dans des fauteuils clubs à motifs chopés dans une brocante.

Après ça, j’étais rentré chez moi sûr de mon fait et de ma culture de petit Français blanc ayant plus de 500 vinyles dans sa discothèque.

Et puis du temps a passé. J’ai découvert sur le tard le « Half Mute » de Tuxedomoon, disque de #jazz expérimental tutoyant le rock et faisant le même effet qu’une porte battante dans la gueule, mais aussi une partie des disques solos de chacun des membres (feu Peter Principle, #BlaineReininger, etc), les délires médiévalo-synthétiques de #DanielSchell ou encore « Onze danses pour combattre la migraine » d’Askak Maboul, premier album de techno-baroque si pété que même quarante ans après, son écoute s’avère d’une modernité tonitruante. Les sorties Crammed, de fait, sont un vortex : rien ne se ressemble et c’est ce qui en fait l’unité. On y plonge à chaque fois avec impression d’être transporté dans un pays qui n’existe pas et qui, pourtant, porte un nom : la Belgique. C’est là qu’est basé Crammed, ce qui explique qu’il soit autant central que difficile à placer sur une carte. Et à bien y réfléchir, son existence est intimement liée à sa géographie. C’est dans cette « ville-stétoscope » comme la surnomme Judah Warsky, que Marc #Hollander fait chaque année sortir des Ovnis de son moule à gaufres qu’on croirait tous sortis des enceintes d’un café local où les pépés seconds rôles de C’est arrivé près de chez vous taperaient le carton sur un air de jazz dodécacophonique.

350 disques plus tard, et porté par un nouveau vent soufflant de travers (cf les récentes signatures d’ #AcidArab, #Aquaserge ou plus récemment #NovaMateria), la maison discrète conçue par Hollander continue de tenir bon. Contre la crise du disque, puisque c’est l’aspect le plus visible et vulgaire, mais surtout contre les préjugés ; les miens tout d’abord, et puis ceux consistant à croire qu’une maison ne saurait avoir qu’une seule porte d’entrée. Impossible de dire si j’ai trouvé la bonne, mais c’est là, une après-midi d’octobre 2017, que j’ai finalement revu #MarcHollander pour discuter de cet immense bazar où l’on trouve aussi bien de l’avant-garde qui scotche (la mythique collection Made to Measure), des sonorités africaines venues du futur (ex : le disque « Noir et blanc » de Zazou Bikaye, 1983) qu’un disque de #Lio en portugais (la dernière sortie en date). Plus belge la vie. Celle-ci semble impossible ailleurs.

Marc, comme l’indique le préambule de cette interview, je te découvre. Comment fais-tu toi, après 38 ans, pour être encore surpris musicalement ?

Au départ je suis fan de musique, primo, et musicien, secundo. Si tout cela m’emmerdait, je n’arriverais plus à faire ça aussi bien, je pense. Voilà. Au fil des ans, on a été mis dans des boites parce que les gens… aiment bien les boites ! Sauf que si on regarde Aksak Maboul, dès le départ avec « Onze danses pour combattre la migraine », la vulgate disait avant même que l’histoire n’ait commencé que le disque ressemblerait à une feuille de route pour le label. Et c’était vrai. C’est rien de plus que l’univers d’un fan de musique qui a grandi à Bruxelles dans les années 60, dans un endroit où il n’y avait aucune musique dominante. C’était un pays ouvert à tous les vents, qui plus est coupé en deux par la langue, et l’endroit où fatalement tu devais atterrir, c’était la discothèque royale de #Belgique. J’y ai pioché plein de trucs et en ai retenu l’envie de m’inspirer des choses que j’avais entendu, mais un peu mal. Aksak Maboul c’était un peu ça : de l’électronique, de la pré-techno, du faux Steve Reich improvisé, du prog…

En réécoutant « Onze danses pour préparer cette rencontre, j’ai vraiment eu l’impression d’un disque belge, comme on fantasme la musique belge quand on vient d’ailleurs. Comme une somme de territoires et d’influences, disons.

C’est possible. Rien ne vient d’ici ! On a de la fausse musique arabe, balkanique, africaine… Forcément quand je me suis retrouvé à faire un label, j’ai creusé cette même direction. Toutes les signatures sont un peu liées à mon « ADN », comme on dit ces jours-ci.

« Un groupe Crammed c’était trois personnes venant de trois pays différents et qui vivent dans un quatrième pays en croyant faire la musique d’un cinquième. »

C’est quoi l’identité de la musique belge aujourd’hui ?

On sent des choses qui se passent, il se passe plus de choses du moins. Moi au départ, j’ai fait le premier disque d’Aksak Maboul presque comme un disque de commande pour ( #Telex) qui avait un petit label qui s’appelait Kamikaze – et qui portait bien son nom puisqu’il s’est suicidé le jour de sa naissance, 4 sorties et c’était fini. De fil en aiguille j’ai commencé à distribuer d’autres disques, j’ai sorti mon deuxième album et peu à peu c’est devenu un label, sans jamais que je pense « Belgique ». Déjà dans les trois premières sorties y’avait #MinimalCompact qui était israélo-irako-hollandais, puis Bande à Part, entre Paris et New York. Typiquement à l’époque, et c’est encore le cas, un groupe Crammed c’était trois personnes venant de trois pays différents et qui vivent dans un quatrième pays en croyant faire la musique d’un cinquième ; et puis moralité ils font la musique d’un pays qui n’existe pas, aha.

Crammed semble actuellement être le label #belge le plus vieux encore en activité, et pourtant je ne sens pas l’impression de nanti baron toisant le monde depuis son château fort.

Ouais. C’est d’abord une question de tempérament, on n’a jamais fait de branding du label ; et puis on est finalement plus connu dans certains coins de Londres, Paris ou New York qu’à Bruxelles. On va dire qu’on nous connaît pas plus ici qu’ailleurs ; notamment parce qu’on n’a pas signé beaucoup d’artistes belges : quand on a commencé on a signé Tuxedomoon, #ColinNewman ( #Wire), #JohnLurie pour les B.O. des films de Jim Jarmusch (Stranger Than Paradise et Down By Law, Ndr), ça nous a donné une image arty, post new-wave. Pourtant dans le même temps on expérimentait déjà avec #ZazouBikaye ou #SussanDehym, un projet iranien très dans l’avant-garde new-yorkaise… 88-89 arrive alors la House, et directement j’y ai reconnu des choses que j’aimais bien ; un mélange de funk et de Kraftwerk qui préfigurait des riffs de techno de Kevin Saunderson. On a voulu plonger dedans, mais comme personne ne comprenait rien à Crammed, on a commencé par créer la collection Made to Measure pour mettre un peu d’ordre et y ranger tout ce qui était instrumental ou expérimental.

Cette collection a commencé en 1984, et c’est difficile de ne pas penser à ce qu’avait initié Brian Eno sur le même modèle avec son label Obsure où il publiait du Gavin Bryars, du Penguin Café Orchestra ou encore Michael Nyman.

Evidemment c’était une référence. L’idée était vraiment de créer un sous-label, de la même manière qu’on a lancé SSR – pour Sampleurs et Sans Reproche, oui le jeu de mots je sais… – pour publier des maxis que des journalistes français comparaient à de la grosse merde. Dans les années 90, Crammed est ensuite devenu complètement schizo ; certains pensaient qu’on était un label électro, d’autres qu’on faisait de la musique world ; les deux vérités étaient vraies, c’était juste les mêmes personnes derrière. Mais l’un des premiers vrais cartons, c’est vrai, est venu de #ZapMama, un groupe de quatre filles africaines vivant à Bruxelles et chantant a cappella. Les deux premiers albums ont très bien marché. Le troisième a été publié chez Luaka Bop, le label de David Byrne.

La mention n’est pas forcément innocente, il y a l’éclectisme de Byrne en toi. C’est compliqué d’être à la fois un musicien ET un patron de label ?

Pendant 20 ans j’ai cessé de l’être, musicien [ #AskakMaboul s’est remis en selle depuis 2014, Ndr ]. C’était un choix, presque un soulagement de ne pas avoir à faire un album qui aurait ressemblé au précédent. Et puis pendant les premières années d’existence de Crammed, j’étais aussi pas mal impliqué dans la production pour les autres artistes, notamment Les Tueurs de la Lune de Miel, l’un des rares groupes belges qu’on ait signé.

La schizophrénie artistique dont tu parlais, ça va mieux aujourd’hui, t’es guéris ?

Logiquement quand tu fais un « #label indépendant », tu prends un genre de musique et tu t’y tiens. Pendant très longtemps, nous on a dissimulé cet éclectisme comme une maladie honteuse, notamment grâce aux sous-labels. Mais même là c’était le bordel, aha !

« A chaque fois qu’on voulu tenter un « coup », on s’est planté ».

Pour faire des parallèles, ta carrière fait aussi penser à celle de #DanielMiller, fondateur de #Mute et toujours aux manettes. As-tu senti, à un moment, l’envie de confier le volant de Crammed à quelqu’un d’autre ?

Tant que ce label survit, que je m’amuse et que cela rencontre un écho suffisant, y’a pas de raison de se poser la question. Forcément si on m’obligeait à signer un gros groupe de rap français, je serais plus inapte… et même sans parler de ça, à chaque fois qu’on voulu tenter un « coup », on s’est planté.

(C) Subbacultcha

Est-ce à comprendre que dès qu’on veut vendre plus, on vend moins ?

Oui, dès que tu sors de ton champ de compétences. Il faut d’autres moyens, un nez qu’on n’a pas, et même choisir la personne qui serait chargée de trouver les bons trucs, je pense que je me planterais ! Là, on est 4 et demi au label, mais on a été jusqu’à 10 dans ce label. Le down sizing, comme tu t’en doutes, est venu de la baisse des ventes. On a préféré anticiper.

C’est venu quand ?

Il y a une dizaine d’années, à cause de la « révolution » digitale, mais on doit avoir une bonne étoile : on a frôlé le gouffre plein de fois. Il y a moins de collectionneurs qu’avant, ou disons qu’ils ont changé, et que le coté fétichiste à la recherche de collector en édition auto-limitée me fatigue un peu. Mais si je reprends l’historique, au milieu des années 2000 et alors que personne ne savait vraiment ce qu’on faisait, on est parti sur le #Brésil avec un énième sous-label ; on a sorti 32 albums d’artistes brésiliens en moins de 7 ans. Y’a pas de plan, y’a jamais de plan, une vague arrive, tu surfes dessus. C’est comme ça que le premier album de #BebelGilberto est devenu le plus gros succès du label. C’est quand même étrange qu’une artiste brésilienne, fille de João Gilberto, nièce de Chico Buarque, ait besoin d’un petit label belge pour un deal mondial, non ? On en a vendu 1 million d’exemplaires.

Paradoxalement quand on pense à #Crammed, on pense plus à #Tuxedomoon qu’à Gilberto, alors que les premiers n’ont pas du vendre 1% des ventes de la seconde.

Certes ! Mais ça a renforcé l’étiquette World du label, suivi après par Staff Benda Bilili. C’est là qu’on est revenu à quelque chose d’un peu plus #rock, plus #indie, et cela m’a reconnecté à des artistes actuels disons « post-genres » comme Matias Aguayo ou #Aquaserge, avec qui j’ai senti une filiation musicale évidente. En gardant toute la modestie nécessaire hein, avec Aksak Maboul j’ai rien fait pendant 30 ans. Quand tu regardes la « carrière » de ce projet, y’a un premier album, un deuxième avec Fred Frith [du groupe expérimental Henry Cow, Ndr], plus difficile et plus Free, et puis « Ex Futur Album » qui est encore complètement autre chose.

Tu parles de Fred Frith, je pense à #NurseWithWound. Comme tu le sais, en 1979 le groupe publie sa « Nurse With Wound List [1] » où ils répertorient tous les groupes qui les ont influencé et qui continue, 40 ans après, d’être une référence pour tous les diggers éclairés. Comment toi, à la même époque, parviens-tu à voir l’avenir de Crammed et à dresser cette feuille de route dont tu parlais initialement ?

Quand tu es dans ton époque, les choses viennent naturellement. #FredFrith, à l’époque, remplissait déjà les salles, y compris à #Bruxelles. La différence, c’est qu’à l’époque on pouvait publier des albums qu’on trouvait exceptionnels sans qu’il n’y ait besoin d’une activité exceptionnelle autour – c’était même l’objectif de la collection Made to Measure. Aujourd’hui vendre des disques ne suffit plus, il faut des revenus sur les concerts, etc.

Et pour boucler sur les #MadetoMeasure, la majorité de vos sorties ( #HaroldBudd, #PeterPrinciple de #Tuxedomoon, #HectorZazou, etc) restent encore aujourd’hui, même pour le mélomane averti, extrêmement « pointues ». Le public de l’époque était-il plus éveillé ?

Non : acheter un disque était simplement plus répandu, aha ! Paradoxalement plus de gens apprécient cette musique aujourd’hui, mais moins l’achètent physiquement. Note que la collection continue, elle n’est pas figée.

C’est quoi la pire insulte pour toi, quand on parle de #Crammed ?

« Un label de World Music » ! On englobe là dedans tout et n’importe quoi.

« Musique des mondes » semblerait plus adapté.

Certainement. On est bien ici, je ne pense pas qu’on n’aurait pu faire cette musique ailleurs. L’un des avantages à être à Bruxelles, c’est que c’est une ville sans égo, avec une modestie qui fait que tu peux regarder le monde sans filtres, plus librement, que des Français ou des Allemands par exemple. Ce qui explique que beaucoup de gens aient un vision partielle de Crammed.

www.crammed.be/

Rééditions récentes : « Un peu de l’âme des bandits » d’Aksak Maboul (1980), « Music For Commercials » de #YasuakiShimizu (1987).

[1] On vous conseille vraiment d’y jeter un œil et les deux oreilles, c’est une BIBLE.
#Gonzaï #Gonzai

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