Derrière la déforestation d’aujourd'hui, le spectre de la colonisation et de sa gestion
Par Justine Loizeau, Antoine Fabre, Clément Boyer et Pierre Labardin sur @the_conversation_fr
Bornéo, Amazonie, bassin du Congo… Les grandes forêts primaires qu’il nous reste sont toujours menacées par la déforestation. Une pratique néfaste qui a bien souvent des origines coloniales.
La moitié des forêts de la planète a été détruite au cours du XXe siècle. Trois régions du monde ont été particulièrement ravagées : l’Amérique du Sud, l’Afrique de l’Ouest et l’Asie du Sud-Est. Et le phénomène s’aggrave, tant et si bien que le Parlement européen a voté en 2022 l’interdiction de l’importation de chocolat, café, huile de palme ou caoutchouc issus de la déforestation.
Des produits au cœur de nos économies et modes de consommation. Le cas du caoutchouc est emblématique. Sans lui, pas de pneu donc pas de voiture ni de vélo ni même de joints d’étanchéité ou de câbles de communications sous-marins. Sa production industrielle est dépendante de l’extraction du latex, une substance naturelle produite par les arbres à caoutchouc, dont l’hévéa. Ainsi, sous la pression des entreprises et des États, Bruxelles a annoncé en octobre 2024 le report d’un an de sa loi.
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