L’ #UE envisage de suivre les #États-Unis #US en mettant fin au financement de #fonds #mondiaux pour la #santé
L’ #UE envisage de suivre les #États-Unis #US en mettant fin au financement de #fonds #mondiaux pour la #santé
euractiv.fr/news/exclusi...
euractiv.fr/news/exclusif-...
L’infolettre du 27 octobre 2025 : parcours du Tour de France 2026, les licences WorldTour, Mondiaux sur piste…
Un Tour de France crescendo et un Tour de France Femmes historique
C’est toujours un événement particulier en fin de saison : la présentation des parcours du Tour de France revêt une certaine importance pour les amatrices et amateurs de cyclisme, déjà en manque de compétition en cette fin de mois d’octobre et prêts à dessiner les scénarios idéaux du prochain rendez-vous estival à la seule lecture des premiers profils dévoilés. La divination n’est pas encore un sport olympique, mais les pronostics vont bon train quand Marion Rousse et Christian Prudhomme annoncent en grande pompe les prochaines étapes de la course au maillot jaune.
Ainsi, donc, un seul scénario était en question dès jeudi au Palais des Congrès de Paris : le tracé de la 113e édition masculine du Tour, entre Barcelone et Paris, pourra-t-il permettre de bousculer l’hégémonie de Tadej Pogacar ? Sans se poser la question de savoir si le Slovène ira bien à la chasse d’un cinquième succès final. Mais les spéculations n’ont pas cessé depuis la révélation des 21 étapes de la prochaine édition. Comme si aucun autre concurrent ne pouvait se satisfaire de ces routes.
L’organisation du Tour a une nouvelle fois misé sur un tracé de plus en plus difficile, avec une troisième semaine particulièrement rude. Cela débute à Barcelone par un contre-la-montre par équipes particulier : comme sur les dernières éditions de Paris-Nice, le temps sera pris sur le premier coureur de chaque formation franchissant la ligne d’arrivée au sommet de Montjuic. L’arrivée dans les Pyrénées sera plus douce qu’attendue avec une étape vers Les Angles, et une arrivée inédite jusqu’au cirque de Gavarnie (18,7 km à 3,7% de moyenne), après un passage sur le Tourmalet.
Si les sprinteurs devraient avoir entre cinq et sept occasions de briller, le peloton s’aventurera par ailleurs sur toutes les chaînes montagneuses de l’Hexagone : le Massif central sera à l’honneur avec une arrivée désormais classique au Lioran, après le col du Perthus notamment. Place ensuite aux Vosges avec un premier passage sur le Ballon d’Alsace sur la 13e étape, avant une arrivée difficile au Markstein en passat par le Grand Ballon, le Ballon d’Alsace – encore – et le nouveau col du Haag, dans la forêt vosgienne.Le Jura suivra avec une montée rugueuse vers le Plateau de Solaison (11,3 km à 9,1% de moyenne) en clôture de la deuxième semaine de course.
Cela annoncera le seul contre-la-montre individuel de l’épreuve, entre Évian et Thonon-les-Bains, soit 26 kilomètres encore une fois bien vallonnés. Les Alpes concluront cette troisième semaine folle, avec Orcières-Merlette le jeudi, une première arrivée sur l’Alpe d’Huez via ses 21 virages les plus célèbres le vendredi et une deuxième passage par un autre versant de l’Alpe d’Huez le samedi, au bout d’une étape dantesque de 5.600 mètres de dénivelé avec la Croix de Fer, le Télégraphe, le Galibier et le col de Sarenne en apéritifs.
Les puncheurs pourront au moins profiter de l’étape finale tracée autour de Paris, avec une nouvelle triple boucle autour de Montmartre et la désormais célèbre rue Lepic. Les sprinteurs attendront, eux, une nouvelle occasion de briller sur les Champs-Élysées… un jour. L’objectif affiché est en tout cas de retarder au mieux l’échéance du maillot jaune, mais si un certain Slovène se présente effectivement au départ, nul doute qu’il profitera déjà des Pyrénées ou du Massif central pour faire parler sa puissance.
Le parcours de la 113e édition masculine du Tour de France :
Samedi 4 juillet 2026 – 1re étape : Barcelone 🇪🇸 > Barcelone 🇪🇸 (19 km, contre-la-montre par équipes ⏱️)
Dimanche 5 juillet 2026 – 2e étape : Tarragone 🇪🇸 > Barcelone 🇪🇸 (182 km)
Lundi 6 juillet 2026 – 3e étape : Granollers 🇪🇸 > Les Angles (196 km)
Mardi 7 juillet 2026 – 4e étape : Carcassonne > Foix (182 km)
Mercredi 8 juillet 2026 – 5e étape : Lannemezan > Pau (158 km)
Jeudi 9 juillet 2026 – 6e étape : Pau > Gavarnie-Gèdre (186 km)
Vendredi 10 juillet 2026 – 7e étape : Hagetmau > Bordeaux (175 km)
Samedi 11 juillet 2026 – 8e étape : Périgueux > Bergerac (182 km)
Dimanche 12 juillet 2026 – 9e étape : Malemort > Ussel (185 km)
Lundi 13 juillet 2026 – Journée de repos dans le Cantal
Mardi 14 juillet 2026 – 10e étape : Aurillac > Le Lioran (167 km)
Mercredi 15 juillet 2026 – 11e étape : Vichy > Nevers (161 km)
Jeudi 16 juillet 2026 – 12e étape : Circuit Nevers Magny-Cours > Chalon-sur-Saône (181 km)
Vendredi 17 juillet 2026 – 13e étape : Dole > Belfort (205 km)
Samedi 18 juillet 2026 – 14e étape : Mulhouse > Le Markstein (155 km)
Dimanche 19 juillet 2026 – 15e étape : Champagnole > Plateau de Solaison (184 km)
Lundi 20 juillet 2026 – Journée de repos en Haute-Savoie
Mardi 21 juillet 2026 – 16e étape : Évian-les-Bains > Thonon-les-Bains (26 km – CLM individuel ⏱️)
Mercredi 22 juillet 2026 – 17e étape : Chambery > Voiron (175 km)
Jeudi 23 juillet 2026 – 18e étape : Voiron > Orcières-Merlette (185 km)
Vendredi 24 juillet 2026 – 19e étape : Gap > Alpe d’Huez (128 km)
Samedi 25 juillet 2026 – 20e étape : Le Bourg d’Oisans > Alpe d’Huez (171 km)
Dimanche 26 juillet 2026 – 21e et dernière étape : Thoiry > Paris/Champs-Élysées (130 km)
Le Tour de France Femmes compte pour sa part écrire sa propre histoire avec un déplacement cinq jours après l’arrivée de l’épreuve masculine, confirmant l’ambition de faire de la Grande Boucle féminine une épreuve à part entière. Aussi par rapport au reste du calendrier féminin. Car cette cinquième édition visera encore plus haut avec 1.175 kilomètres de distance et près de 18.800 mètres de dénivelé positif, des records pour des Grands Tours contemporains.
Cela passera par un contre-la-montre individuel de 21 kilomètre dans les vignobles bourguignons, annonçant enfin un retour possible des rouleuses dans la course au maillot jaune. Le final sera également particulièrement usant avec deux étapes explosives dans le Beaujolais puis la vallée du Rhône, en vue d’une première arrivée sur le Mont Ventoux, nouveau mythe enfin escaladé par le peloton du Tour de France Femmes. L’avant-dernière étape sera plus typé pour les baroudeuses avant une dernière journée terrible, avec quatre fois le col d’Èze au programme, dont la dernière fois à 15 kilomètres de l’arrivée finale à Nice.
Le tracé s’annonce plus équilibré que celui proposé cette saison, avec bien plus de possibilités de bousculer le classement général, au-delà du juge de paix attendu que sera le Mont Ventoux lors de l’antépénultième étape.
Le parcours de la 5e édition féminine du Tour de France :
Samedi 1er août 2026 – 1re étape : Lausanne 🇨🇭 > Lausanne 🇨🇭 (137 km)
Dimanche 2 août 2026 – 2e étape : Aigle 🇨🇭 > Genève 🇨🇭 (149 km)
Lundi 3 août 2026 – 3e étape : Genève 🇨🇭 > Poligny (157 km)
Mardi 4 août 2026 – 4e étape : Gevrey-Chambertin > Dijon (21 km, CLM individuel ⏱️)
Mercredi 5 août 2026 – 5e étape : Mâcon > Belleville-en-Beaujolais (140 km)
Jeudi 6 août 2026 – 6e étape : Montbrison > Tournon-sur-Rhône (153 km)
Vendredi 7 août 2026 – 7e étape : La Voulte-sur-Rhône > Mont Ventoux (144 km)
Samedi 8 août 2026 – 8e étape : Sisteron > Nice (175 km)
Dimanche 9 août 2026 – 9e et dernière étape : Nice > Nice (99 km)
WorldTour : Jayco AlUla et Liv AlUla Jayco, surprenants absents des candidats provisoires à une licence
Alors que la saison 2025 s’est doucement achevée, la prochaine est déjà bien en route avec l’annonce par l’Union Cycliste Internationale (UCI) de la liste des candidats aux statuts de WorldTeams et de ProTeams, les deux premières divisions cyclistes, pour 2026. Quelques surprises ont marqué cette première liste provisoire, alors qu’une décision définitive de l’UCI sur ces licences n’est pas attendue avant le 10 décembre prochain.
Ainsi, 19 équipes ont fait une demande pour faire partie du WorldTour masculin de 2026 à 2028. On retrouve notamment dans cette liste Cofidis qui n’a pas obtenu les points nécessaires pour conserver une licence, ainsi que Pinarello-Q36.5 Pro Cycling Team (le nom du fournisseur de cycles s’est ajouté à Q36.5) qui n’a pas non plus rempli de critère sportif suffisant cette saison. D’autre part, comme attendu, Lotto a bien déposé une demande pour la fusion Lotto/Intermarché-Wanty prévue en 2026. Par contre, Jayco AlUla ne fait pas partie de cette liste, sans grande explication. Mais comme expliqué, la décision définitive autour des licences n’est prévue qu’en décembre et tout dossier peut encore être déposé d’ici là.
Côté féminin, 16 équipes ont fait une demande, parmi lesquelles Cofidis, qui n’a cependant pas réuni le critère sportif pour bénéficier d’une place parmi le WorldTour la saison prochaine. Comme chez les hommes, Liv AlUla Jayco est la grande absente de la liste.
Du côté des ProTeams, c’est la soupe à la grimace : on passera de sept à six équipes féminines de deuxième division la saison prochaine (avec l’arrivée notamment de Ma Petite Entreprise, en France, et de Lotto Ladies), alors que seuls 16 candidats tenteront d’accéder au statut ProTeam chez les hommes (dont la nouvelle équipe américaine de George Hincapie, Modern Adventure Pro Cycling, et la structure italienne MBH Bank CSB Ballan), là où on retrouvait 27 structures sous cette licence en 2018… Une confirmation de l’évolution d’un cyclisme à deux vitesses, qui ne laisse plus aucune place aux petits budgets sans vision d’avenir.
La liste des candidats au WorldTour :
HOMMES
FEMMES
La liste des candidats au statut ProTeam :
HOMMES
FEMMES
Mondiaux sur piste : la Belgique en verve, même sans Kopecky
La sélection belge de cyclisme sur piste a brillé cette semaine sur le vélodrome de Santiago du Chili, à l’occasion des championnats du monde de la discipline. Les attentes étaient effectivement grandes par rapport à la nouvelle génération présente en Amérique du Sud, alors que la star du groupe, Lotte Kopecky, avait annoncé son forfait à la suite d’une saison difficile et d’une blessure à une vertèbre, début septembre. Malgré cette absence, les jeunes pousses ont parfaitement profité de l’occasion pour se mettre en avant.
La Belgique repart ainsi du Chili avec un titre mondial, comme l’an dernier. Lindsay De Vylder (30 ans) n’a pu prolonger sur l’omnium, conclu en troisième position, mais il a obtenu un premier maillot arc-en-ciel sur la course à l’américaine, au côté de Fabio Van den Bossche (25 ans), au bout d’une heure parfaitement maîtrisée. La jeune Hélène Hesters (20 ans), déjà sacrée championne d’Europe chez les juniors et les espoirs, a obtenu une médaille de bronze sur la course à l’élimination, confirmant sa progression constante sur ses épreuves d’endurance stratégique.
La collecte de médailles aurait encore pu être plus fructueuse : Shari Bossuyt (25 ans), de retour de suspension l’été dernier, a dû se contenter de… trois quatrièmes places. Classée deuxième de l’omnium avant la quatrième et dernière épreuve, l’ex-championne d’Europe de la discipline, a subi la loi de la favorite néerlandaise Lorena Wiebes et n’a pu enchaîner les sprints pour glaner une médaille. Le lendemain, Bossuyt, accompagnée de Katrijn De Clercq (23 ans), est encore passée tout près du podium lors d’une course à l’américaine minée par les chutes. Malgré un finish costaud pour gagner le sprint final, les deux concurrentes belges ont terminé à cinq points du bronze. Enfin, lors de la poursuite par équipes, Bossuyt, De Clercq, Hesters et Luca Vierstraete (19 ans) ont également terminé quatrièmes, battues par la Grande-Bretagne, soit la meilleure performance de la sélection féminine belge aux Mondiaux.
Autre satisfaction belge, Lowie Nulens (19 ans) a battu un nouveau record de Belgique sur la vitesse individuelle avec un temps de 9.836 secondes en qualifications. Il a ensuite été battu en seizièmes de finale. Jules Hesters espérait, pour sa part, faire aussi bien que sa sœur avec le bronze sur le scratch, mais il a été déclassé en raison d’une touche sur le concurrent portugais Iuri Leitão. Ce que le Gantois a dénoncé, estimant que c’est son adversaire qui a touché sa chaussure durant le sprint final.
Par contre, l’équipe masculine de poursuite a connu une sacrée contre-performance avec une élimination en qualifications pour Lindsay De Vylder, Fabio Van den Bossche, accompagnés de Jasper De Buyst (31 ans) et Noah Vandenbranden (23 ans), à plus de huit secondes du record de Belgique. L’équipe devait faire face, il est vrai, à l’absence de Tuur Dens (25 ans), victime d’une lourde chute à l’entraînement.
Ces Mondiaux ont été marqués par la domination néerlandaise, avec Harrie Lavreysen qui s’est offert les quatre titres mondiaux des disciplines de vitesse (keirin, kilomètre, vitesse individuelle et par équipes), mais aussi Hetty van de Wouw qui en a glané trois (kilomètre, vitesse individuelle et par équipes) et Lorena Wiebes qui a dominé deux disciplines (scratch et omnium). On notera également la belle course d’adieu de l’Italien Elia Viviani qui, avant sa retraite professionnelle à l’âge de 36 ans, s’est offert un troisième et dernier titre mondial sur la course à l’élimination.
Les nouvelles des derniers jours
✍ Transferts
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Équipe Cycliste Groupama-FDJ (@equipegroupamafdj)
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par St Michel – PREFERENCE HOME – Auber93 (@auber93cyclisme)
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par CANYON//SRAM zondacrypto & Generation (@wmncycling)
➡️ Prolongations
🏥 Sur la touche
❌ Sur le départ
Voir cette publication sur Instagram
📅 Programme
🤑 Économie
💉 Dopage
📌 Autres
À lire, voir, écouter…
Pour profiter des retransmissions télévisées des courses cyclistes depuis l’étranger, n’hésitez pas à utiliser NordVPN, un programme vous permettant de rejoindre des réseaux privés virtuels protégés dans le monde entier. Pour accéder à ces retransmissions télévisées depuis le monde entier, un VPN peut vous aider, tout en vous protégeant. NordVPN vous propose un abonnement de deux ans avec une réduction allant jusqu’à 73%. Chaque nouvel abonné recevra par ailleurs trois mois d’abonnement offerts. Des offres combinées avec NordPass et du stockage cloud sont par ailleurs disponibles ! Tout abonnement à NordVPN est un soutien supplémentaire à CyclismeRevue.
Le coin promo
Les résultats des derniers jours
Route
Piste
Cyclo-cross
L’agenda des prochains jours
Mardi 28 octobre
Mercredi 29 octobre
Jeudi 30 octobre
Vendredi 31 octobre
Samedi 1er novembre
CYCLO-CROSS
Dimanche 2 novembre
CYCLO-CROSS
Lundi 3 novembre
Merci pour votre lecture !
Vous retrouverez votre prochaine infolettre le lundi 3 novembre dans votre boîte aux lettres numérique !
N’hésitez pas à partager cette infolettre avec vos proches et à nous suivre sur CyclismeRevue.be ainsi que nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’actualité cycliste.
➡️ Pour recevoir gratuitement notre infolettre tous les lundis, inscrivez-vous sur ce lien.
#1 #2 #3 #4 #ASO #ChampionnatsDuMonde #Chili #CyclismeSurPiste #CyclismeSurRoute #Licences #Mondiaux #Parcours #ProTeams #SantiagoDuChili #TourDeFrance #TourDeFrance2026 #TourDeFranceFemmes #TourDeFranceFemmes2026 #UCI #WorldTeams #WorldTour
L’infolettre du 13 octobre 2025 : les Mondiaux de gravel, la fin d’Israel Premier Tech…
Les Mondiaux de gravel ne représentent toujours pas la discipline
Tadej Pogacar champion du monde sur route, cela semble une évidence. Jenny Risveds et Alan Hatherly en arc-en-ciel sur le VTT, aussi. Mais Florian Vermeersch, spécialiste de la route, qui dispute deux courses de gravel par an, en tant que champion du monde de gravel ? Lorena Wiebes, qui a glané 25 succès sur la route cette saison, avec le maillot irisé d’une discipline qu’elle côtoie deux à trois fois chaque année ? Oui, les championnats du monde de gravel organisés par l’Union Cycliste Internationale (UCI) n’ont pas la même aura que sur les autres disciplines. Ils sont une porte d’entrée à un autre public, habitué à la route. Ils permettent à ceux qui fréquentent les pelotons le reste de la saison de s’essayer à un exercice plus libre et plus “fun”. Mais ils ne représentent en rien l’habituelle hiérarchie qui s’établit au cours du reste de l’année, aux quatre coins du monde.
Florian Vermeersch et Lorena Wiebes ont mérité leur titre au vu des courses disputées ce week-end du côté de Maastricht (bien que la course féminine soit sujette à discussion, avec une vainqueure bien aidée par le soutien surprise d’une compatriote, Yara Kastelijn, qui a rattrapé dans les 200 derniers mètres une autre compatriote partie onze kilomètres plus tôt, Shirin van Anrooij). Mais que représentent ces titres quand une large partie des cyclistes qui font honneur à la discipline le reste de l’année font l’impasse sur ces Mondiaux ? D’aucuns pourraient arguer qu’il n’est pas rare que des stars décident d’éviter une course au maillot arc-en-ciel en raison d’un parcours inadéquat ou d’un long voyage, comme ce fut le cas cette année au Rwanda pour certains spécialistes de la route. Mais cette fois, on parle d’un pays majeur du gravel qui décide depuis les débuts de ces Mondiaux, en 2022, de faire l’impasse sur ce rendez-vous programmé début octobre : les États-Unis.
Faute de soutien de la part de la fédération américaine de cyclisme, qui ne couvre pas les coûts du voyage jusqu’en Europe (NDLR : cela n’a pas empêché Magdeleine Vallières de devenir championne du monde quasiment à ses frais, malgré un soutien limité de la fédération canadienne de cyclisme) ; en raison également d’un déplacement très lourd en fin de saison ; et au vu de primes très peu intéressantes par rapport aux autres courses disputées outre-Atlantique, bon nombre de représentants états-uniens ont décidé de ne pas participer à ce rendez-vous mondial dans le Limbourg néerlandais. Ces raisons étaient déjà évoquées ces dernières années pour confirmer l’absence des Américains lors des Mondiaux menés par l’UCI, outre des parcours souvent plus taillés pour des coureurs sur route, faute de passages techniques. À tel point que dans le monde du gravel, les courses du Lifetime Grand Prix aux États-Unis, comme l’Unbound Gravel, peuvent être considérés par certains comme des Mondiaux officieux, lors desquels le rapport de forces est inversé : ce sont cette fois les locaux qui dominent, et les Européens font office d’invités exceptionnels.
L’UCI a donc fait son choix : privilégier la présence de vedettes de la route sur le gravel lors de ce seul événement mondial, en fin de saison, pour tenter d’attirer le plus large public possible devant sa course. Mais sans les personnes qui font habituellement vivre la discipline, comment le gravel peut-il vraiment grandir ? Voir Gianni Vermeersch, Pauline Ferrand-Prévot, Matej Mohoric, Kasia Niewiadoma, Mathieu van der Poel, Marianne Vos, Lorena Wiebes et Florian Vermeersch s’offrir ces titres mondiaux, cela revient à rappeler que le gravel ne peut se défaire de la route, qu’elle n’est finalement qu’un dessert, et que celles et ceux qui se démènent toute la saison dans des structures spécialisées n’ont pas le niveau pour dominer la discipline. Les courses disputées tout au long de la saison, en Europe ou aux États-Unis, démontrent pourtant à quel point le gravel peut être rude, en raison d’une tactique à faire évoluer à chaque virage et des problèmes mécaniques qui peuvent rapidement transformer une course. Mais ce week-end, on a assisté à un spectacle tout autre. Pas mieux ou moins bien, juste différent de ce qu’est le gravel le reste de l’année.
Grégory Ienco
➡️ S’inscrire à l’infolettre pour la recevoir gratuitement tous les lundis ⬅️
Israel Premier Tech ne sera plus Israel Premier Tech
Cela a été la grande surprise de la semaine : après avoir confirmé qu’elle ne participera pas non plus au Tour de Lombardie en raison d’un risque de manifestation contre sa présence, l’équipe Israel Premier Tech a indiqué lundi dernier que le co-fondateur et co-propriétaire israélo-canadien de la structure, Sylvan Adams, allait “arrêter d’être impliqué au quotidien” et ne parlerait plus “au nom de l’équipe, se concentrant sur son rôle de président du World Jewish Congress”. Sylvan Adams, dans un communiqué distinct, a confirmé cesser “toute implication active au sein de l’équipe”. Un sacré pas pour la formation sponsorisée par le milliardaire depuis 2017.
Pour rappel, Israel Premier Tech ne bénéficiait d’aucun soutien direct de la part de l’État d’Israël, si ce ne sont des partenariats ponctuels avec l’office du tourisme israélien. Le soutien de l’équipe pour le pays du Proche-Orient était principalement liée à l’identité de l’équipe et au soutien équivoque de Sylvan Adams pour le pays dont il se disait lui-même ambassadeur et dont il soutenait l’action sur la bande de Gaza. Ce sont ces positions, principalement, qui ont mené aux protestations à l’encontre de la présence de la ProTeam sur le dernier Tour d’Espagne et sur les courses italiennes automnales. Les partenaires de la structure, l’entreprise canadienne Premier Tech et le fabricant de vélos Factor, avaient indiqué leur souhait de se démarquer de cette image de soutien à Israël.
Que deviendra exactement Israel Premier Tech ? L’équipe ne l’a pas encore communiqué. Elle devrait normalement recevoir sa licence WorldTour au vu de son classement sportif sur les trois dernières années, mais son budget pourrait être largement amputé sans le soutien de Sylvan Adams. Il lui faudra pourtant bien plus que les 15 millions qui serait actuellement son budget pour poursuivre au plus haut niveau.
Voir cette publication sur Instagram
Les nouvelles des derniers jours
✍ Transferts
➡️ Prolongations
🏥 Sur la touche
❌ Sur le départ
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Arnaud Démare (@arnaud.demare)
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Baptiste Planckaert (@baptiste_planckaert)
🖤 Carnet noir
🦸♀️ Maillots
🤑 Économie
🌈 Sélections
📌 Autres
À lire, voir, écouter…
Pour profiter des retransmissions télévisées des courses cyclistes depuis l’étranger, n’hésitez pas à utiliser NordVPN, un programme vous permettant de rejoindre des réseaux privés virtuels protégés dans le monde entier. Pour accéder à ces retransmissions télévisées depuis le monde entier, un VPN peut vous aider, tout en vous protégeant. NordVPN vous propose un abonnement de deux ans avec une réduction allant jusqu’à 73%. Chaque nouvel abonné recevra par ailleurs trois mois d’abonnement offerts. Des offres combinées avec NordPass et du stockage cloud sont par ailleurs disponibles ! Tout abonnement à NordVPN est un soutien supplémentaire à CyclismeRevue.
Le coin promo
Les résultats des derniers jours
Route
VTT
Cyclo-cross
Gravel
L’agenda des prochains jours
Mardi 14 octobre
Mercredi 15 octobre
Jeudi 16 octobre
CYCLO-CROSS
Vendredi 17 octobre
Samedi 18 octobre
CYCLO-CROSS
Dimanche 19 octobre
CYCLO-CROSS
Lundi 20 octobre
Merci pour votre lecture !
Vous retrouverez votre prochaine infolettre le lundi 20 octobre dans votre boîte aux lettres numérique !
N’hésitez pas à partager cette infolettre avec vos proches et à nous suivre sur CyclismeRevue.be ainsi que nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’actualité cycliste.
➡️ Pour recevoir gratuitement notre infolettre tous les lundis, inscrivez-vous sur ce lien.
#1 #2 #ChampionnatsDuMonde #FlorianVermeersch #gravel #IsraelPremierTech #LorenaWiebes #Mondiaux #SylvanAdams #Transferts #WagnerBazinWB
L’infolettre du 29 septembre 2025 : l’anticipation de Pogacar et Vallieres, la présentation de l’Euro sur route, les nouvelles règles de l’UCI…
Tadej Pogacar et Magdeleine Vallieres champions du monde en éloge de l’anticipation
L’arc-en-ciel n’a jamais semblé aussi difficile à obtenir que sur les routes de Kigali, destination des championnats du monde de cyclisme sur route cette saison. Le circuit tracé dans la capitale rwandaise annonçait une course d’usure, plus rude encore que ces dernières années en raison de son dénivelé et de son parcours qui n’offre aucun moment de répit. Une succession de montées et de descentes, des descentes pourtant légères pour obliger les cyclistes à pédaler et à se fatiguer un peu plus, aucune ligne droite pour organiser une poursuite groupée… Au-delà du dénivelé proposé, c’est bien cette succession, couplée à l’altitude, à la difficulté d’adaptation et à la pollution, qui a mené à des Mondiaux plus intrigants que ces dernières années.
Ne nous y trompons pas : le nom de Tadej Pogacar à la tête d’un deuxième championnat du monde consécutif n’est en aucun cas une surprise. Mais il y a la manière. Certes, le Slovène est sorti du peloton encore plus tôt qu’à Zurich, à 104 kilomètres du but, sur les dernières pentes du Mont Kigali. Il espérait cette fois plus de soutien, avec Juan Ayuso (finalement lâché dix kilomètres plus loin) et Isaac del Toro (victime de problèmes d’estomac à 66 kilomètres de l’arrivée), mais n’a jamais semblé dominer la course autant que l’an dernier, ne laissant pas l’écart grandir autant. Mais “Pogi” savait qu’il avait un avantage : l’anticipation était la clé sur ce type de parcours.
Comme évoqué plus haut, le profil et le tracé du circuit empêchaient toute poursuite collective. Les équipes encore présentes avec plus de deux cyclistes dans le premier groupe de chasse ont ainsi tenu un tour derrière le Slovène, avant de laisser les leaders se démener comme ils le pouvaient dans les 70 derniers kilomètres. Avec près d’une minute d’avance, Pogacar avait une avance suffisante pour voir venir un poursuivant, aussi costaud soit-il. Remco Evenepoel s’en est bien rendu compte : le Belge est revenu jusqu’à une minute de son rival, avant de voir l’écart rester stable puis grimper dans le final. Les efforts du Belge au moment de l’attaque de Pogacar ont clairement pesé. Le leader noir-jaune-rouge a expliqué cette débauche d’efforts par un problème de crampes en raison d’une selle rabaissée après avoir heurté un trou avant Mont Kigali, puis un nouveau problème de maintien sur son vélo de réserve qui l’a contraint à attendre une autre machine. Même si cette attente aurait pu être évitée si Evenepoel n’avait pas montré son visage mécontent et impatient. Une attitude qui a coûté un total de 35 secondes, au moment où Pogacar construisait son succès.
“Deux fois changer de vélo sur un championnat du monde, c’est fatal”, a logiquement admis le coureur brabançon sur l’antenne de la RTBF. “J’ai retrouvé ma force (NDLR : après le deuxième changement). C’est dommage, car il y avait beaucoup plus à faire aujourd’hui. (…) Je voulais obtenir deux fois l’or. (…) Le meilleur coureur a repris le maillot aujourd’hui”, a-t-il ajouté, confirmant une bonne condition qui peut encore être intéressante pour les championnats d’Europe (lire ci-dessous) et le Tour de Lombardie, ses derniers objectifs de la saison. Ces moments de malchance ont pu jouer, mais devant, il y avait un phénomène qui, malgré quelques grimaces de faiblesse dans le dernier tour, n’a pas cédé de terrain sur ses adversaires les plus proches. “J’étais content de finir, parce que les montées devenaient de plus en plus dures au fil des tours. Mais il faut savoir passer outre. Les ressources étaient là, mais c’était très dur dans le dernier tour”, a admis Pogacar au micro de l’UCI, conscient d’avoir encore réalisé un solo d’anthologie, au bout d’une saison déjà d’anthologie (UAE Tour, Strade Bianche, Tour des Flandres, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, Critérium du Dauphiné, Tour de France, GP de Montréal). Et dire qu’il y a encore l’Euro et la Lombardie en vue…
Dans un autre style, la Canadienne Magdeleine Vallieres a également prouvé qu’une bonne gestion anticipative de la course pouvait mener au plus grand moment d’une carrière. La Québécoise de 24 ans n’avait encore remporté qu’un succès professionnel, elle ne s’imaginait certainement pas doubler son palmarès avec le maillot arc-en-ciel. Mais elle a su profiter des événements en attaquant dans les 50 derniers kilomètres d’une course débridée, en évitant l’attentisme des favorites qui ont préféré se regarder dans le final, en mettant la pression à chaque côte sur ses rivales du jour. “Mes équipières croyaient en moi, donc j’ai cru en moi et j’ai vraiment tout donné pour y aller. J’étais bien préparée, je savais que j’étais en bonne condition, donc je me suis dit que je ne voulais pas avoir de regrets”, a-t-elle commenté en conférence de presse, après avoir eu du mal à décrire ses émotions pour ce qui est l’un des plus surprenants succès de l’histoire des championnats du monde.
Certes, Vallieres était bien préparée, par le biais d’un stage d’altitude et d’entraînements spécifiques en vue de cette course au maillot irisé, mais sur le plan tactique, il fallait oser se détacher du peloton et compter sur un manque d’attention du peloton, déjà réduit. Faute d’équipières pour gérer l’écart et sur un parcours trop usant pour espérer un retour rapide, les candidates à l’arc-en-ciel ont manqué de justesse, au grand bonheur de la Canadienne, qui aura l’occasion de défendre son titre mondial sur ses terres, l’an prochain, à Montréal, sur un circuit également bien relevé (lire ci-dessous).
Et cette analyse vaut pour d’autres courses de ces championnats du monde : l’Italien Lorenzo Finn a réussi, pour la première fois depuis Matej Mohoric en 2012 et 2013, le doublé junior-espoir en deux saisons grâce à une attaque bien lancée dans les trois derniers tours, sans s’inquiéter du reste du peloton. Le coureur de 19 ans avait effectivement un statut de favori et les qualités pour se dégager des autres candidats à l’irisé, mais encore fallait-il se décider à mener l’offensive bien avant eux et compter sur une anticipation victorieuse. Plus tôt, le Britannique Harry Hudson avait réussi le même coup en solitaire, après une offensive à trois tours de l’arrivée, confirmant la difficulté de mettre à mal ce type de tentative sans poursuite rapide.
Il n’était donc pas question d’attendre sur ces Mondiaux plus intenses que ces dernières saisons, il fallait être parmi les premiers à mener l’offensive. Au risque de se retrouver en chasse-patate, à l’image de Remco Evenepoel ou des favorites de la course féminine. La nouvelle donne du cyclisme passe aussi par ce type de renversement des tactiques : il faut encore plus qu’auparavant envisager des plans hors des sentiers battus, car le peloton ne réagit plus de manière traditionnelle. Pour le plaisir des plus audacieuses et audacieux.
Grégory Ienco
—-
NB : Si l’on a apprécié l’incroyable ferveur populaire, encore plus impressionnante sur le long circuit emprunté par les élites hommes autour du Mont Kigali, avec des dizaines de rangs de spectatrices et spectateurs sur le bord des routes, on peut s’interroger sur la portée politique de tels championnats du monde de la part de l’UCI. Surtout lorsque la fédération, qui a affirmé après la Vuelta et encore sur ces Mondiaux que la politique n’avait pas sa place dans le cyclisme, invite sur le podium le président du Rwanda Paul Kagame sur le podium pour remettre la médaille d’or à Tadej Pogacar dimanche. Paul Kagame considéré par de nombreuses ONG et des observateurs des tensions centrafricaines comme un dictateur, accusé de soutenir le mouvement rebelle M23 dans la guerre à l’est de la République démocratique du Congo qui a déjà fait des centaines de morts, entre crimes de guerre et crimes contre l’humanité. On retiendra encore une fois la politique à géométrie variable du président de l’UCI David Lappartient, plus homme politique que dirigeant de fédération sportive. L’événement était historique, l’Afrique peut être fière. Mais ces images en conclusion des Mondiaux confirment qu’il y avait certainement mieux à faire pour permettre à tout un continent de pleinement célébrer une telle première historique, sans interrogation éthique.
➡️ S’inscrire à l’infolettre pour la recevoir gratuitement tous les lundis ⬅️
Championnats d’Europe sur route en Drôme et Ardèche : notre présentation
Parcours
À peine les championnats du monde au Rwanda terminés que les sélections européennes ont repris l’avion pour le sud de la France, afin de préparer une nouvelle semaine de compétition en Drôme et Ardèche. Les championnats d’Europe s’ouvriront mercredi par un contre-la-montre exigeant de 24 kilomètres entre Loriol-sur-Drôme et Étoile-sur-Rhône. Le profil sera majoritairement plat, sur des routes légèrement sinueuses, mais un final plus rude de 1,1 kilomètre à 5,2% de moyenne. Les rouleurs avec de l’explosivité seront donc avantagés avec ce dernier kilomètre en pente.
Sur les courses en ligne, deux circuits seront prévus selon les diverses catégories. Un premier circuit de près de 35 kilomètres autour de la montée de Saint-Romain-de-Lerps (7 km à 7,1% de moyenne) et un second d’environ 17 bornes avec les ascensions de la Montée de Costebelle (400 m à 9,5%) et du Val d’Enfer (1,6 km à 9,8%). Les élites hommes et femmes auront même, en apéritif, le col du Moulin à Vent (4 km à 5,1%), dès le départ réel donné. Le tracé ne proposera donc que de rares passages en ligne droite et dans la plaine, ce qui rendra difficile la collaboration entre équipes.
Favoris
Les épreuves des Mondiaux ont évidemment une forte incidence sur la perception des favoris pour ces championnats d’Europe. Du côté des élites hommes, un nouveau duel entre Tadej Pogacar, impressionnant double champion du monde en ligne, et Remco Evenepoel, tout aussi imposant sur le contre-la-montre à Kigali, est attendu sur un tracé qui paraît idéal pour leurs qualités de puncheur (que ce soit sur le chrono, avec Filippo Ganna et Mads Pedersen en arbitre, ou la course en ligne). Les montées de Saint-Romain-de-Lerps pourraient déjà leur servir de rampe de lancement avant une décision sur les murs finaux autour de Guilherand-Granges. Mais ils ne seront évidemment pas seuls à rêver d’un sacre européen. Mattias Skjelmose, quatrième à Kigali, et Jonas Vingegaard, enfin prêt à s’essayer à un championnat, seront aux avant-postes pour le Danemark, alors que le Portugal comptera sur le solide João Almeida et le jeune Afonso Eulalio, impressionnant neuvième au Rwanda. L’Espagne misera encore sur Juan Ayuso, trop juste aux moments les plus intenses de la course mondiale, et la Suisse fera de même autour de Jan Christen. L’Italie aura Alberto Bettiol et Filippo Ganna et la Lettonie pourra compter sur Toms Skujins, toujours costaud sur ce type de course. La France devra, elle, faire un choix entre Paul Seixas et Romain Grégoire notamment.
Chez les élites femmes, après la surprise Magdeleine Vallieres, les grandes sélections sont attendues dans le sud de la France pour une revanche européenne. La France sera évidemment surveillée à domicile, avec Juliette Labous et Pauline Ferrand-Prévot qui devront montrer un autre visage qu’à Kigali. Elles seront en concurrence avec des Néerlandaises également revanchardes, même si Demi Vollering a montré quelques limites dans les côtes les plus importantes samedi dernier. La Suisse s’est placée parmi les favorites au Rwanda, avec d’impressionnantes Elise Chabbey et Marlen Reusser. L’Italienne Elisa Longo Borghini, si elle envisage une autre stratégie qu’à Kigali, la Polonaise Kasia Niewiadoma, l’Allemande Antonia Niedermaier, la Britannique Anna Henderson et la Suédoise Caroline Andersson se placeront comme outsiders, alors que la Belge Justine Ghekiere, si elle est enfin remise de sa chute de début du mois, aura un rôle de leader à assurer.
Les nouvelles des derniers jours
✍ Transferts
➡️ Prolongations
🏥 Sur la touche
❌ Sur le départ
📅 Programme
🤑 Économie
📝 Règlement
💉 Dopage
📌 Autres
À lire, voir, écouter…
Le coin promo
Pour profiter des retransmissions télévisées des courses cyclistes depuis l’étranger, n’hésitez pas à utiliser NordVPN, un programme vous permettant de rejoindre des réseaux privés virtuels protégés dans le monde entier. Pour accéder à ces retransmissions télévisées depuis le monde entier, un VPN peut vous aider, tout en vous protégeant. NordVPN vous propose un abonnement de deux ans avec une réduction allant jusqu’à 73%. Chaque nouvel abonné recevra par ailleurs trois mois d’abonnement offerts. Des offres combinées avec NordPass et du stockage cloud sont par ailleurs disponibles ! Tout abonnement à NordVPN est un soutien supplémentaire à CyclismeRevue.
Les résultats des derniers jours
Route
Cyclo-cross
L’agenda des prochains jours
Mardi 30 septembre
Mercredi 1er octobre
Jeudi 2 octobre
Vendredi 3 octobre
VTT
Samedi 4 octobre
CYCLO-CROSS
VTT
BMX
Dimanche 5 octobre
CYCLO-CROSS
Lundi 6 octobre
Merci pour votre lecture !
Vous retrouverez votre prochaine infolettre le lundi 6 octobre dans votre boîte aux lettres numérique !
N’hésitez pas à partager cette infolettre avec vos proches et à nous suivre sur CyclismeRevue.be ainsi que nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’actualité cycliste.
➡️ Pour recevoir gratuitement notre infolettre tous les lundis après-midi, inscrivez-vous sur ce lien.
#1 #5 #6 #7 #8 #Ardèche #ChampionnatsDEurope #ChampionnatsDuMonde #CyclismeSurRoute #DavidLappartient #Drôme #Kigali #MagdeleineVallieres #Mondiaux #Règlement #Rwanda #TadejPogacar #UCI
L’infolettre du 22 septembre 2025 : présentation des championnats du monde de cyclisme sur route à Kigali
Championnats du monde de cyclisme sur route à Kigali : la présentation des courses en ligne
La foule présente dans le Convention Center de Kigali et dans les rues de la capitale rwandaise dès les premiers contre-la-montre de dimanche et lundi ont donné le ton d’une semaine sous le signe de la fête : ces premiers championnats du monde de cyclisme sur route organisés en Afrique annoncent un large succès populaire, sans toutefois oublier derrière toutes les questions que peut poser la candidature du Rwanda, en termes de “sportwashing”, de droits humains, de politique. Le public compte au moins profiter du spectacle, unique de nos jours. Cette ferveur a été encore plus belle à voir au passage des cyclistes locaux et des Africaines et Africains qui ont profité de cet événement majeur pour s’essayer à l’une des courses majeures de la saison, mais aussi lors du contre-la-montre masculin, au passage de Remco Evenepoel devant Tadej Pogacar dans la dernière côte du parcours. Il n’y a aucun doute sur le fait que cette joie sera encore perceptible tout au long de la semaine lors des derniers contre-la-montre et des courses en ligne qui animeront Kigali dès jeudi.
Parcours
L’ensemble des courses en ligne se dérouleront sur un circuit local de 15,1 kilomètres tracés dans le centre de Kigali, autour du Convention Center de la capitale rwandaise. Les cyclistes n’auront pas un temps de répit sur ces routes très vallonnées, qui ne feront que grimper et descendre, autour de virages souvent serrés. Les attaques sont attendues sur les deux côtes du tracé : la côte de Kigali golf (800 mètres à 8,1% de moyenne) et la côte (pavée) de Kimihurura (1,3 km à 6,3%), que celles et ceux qui ont disputé le contre-la-montre connaissent déjà en tant qu’ultime juge de paix.
Les élites hommes auront pour leur part un circuit supplémentaire à affronter, après neuf tours du principal circuit local : ils fileront vers la côte de Péage (1,8 km à 5,9%) puis le terrible Mont Kigali (5,9 km à 6,9%), montagne qui surplombe la capitale. Le peloton descendra à toute vitesse vers le célèbre Mur de Kigali (400 m à 11%), dont les pavés ont fait la réputation de l’étape finale du Tour du Rwanda ces dernières années. Le peloton retrouvera ensuite le circuit local à arpenter six fois encore.
Favoris
La course masculine prévue dimanche s’annonce comme la plus spectaculaire, sur un dénivelé record pour un championnat du monde du XXIe siècle (plus de 5.400 mètres). La course se déroulera en prime à haute altitude (plus de 1.400 mètres en moyenne), ce qui représentera un challenge pour certains. Les grimpeurs avec de l’explosivité sont donc attendus pour ce rendez-vous rwandais, à l’image de la course disputée l’an dernier à Zurich.
Le tenant du titre Tadej Pogacar sera dès lors un favori naturel sur un tel profil, adapté à ses qualités. Capable tant de partir de loin (près de 100 kilomètres l’an dernier…) que de filer en explosivité dans le final d’une course, il aura des routes parfaites à Kigali. Il a prouvé sur le Grand Prix de Montréal qu’il s’approche de son pic de forme, même s’il a surtout bénéficié d’un exceptionnel soutien avec le reste de son équipe UAE Team Emirates XRG. Sera-ce le cas avec le reste de la sélection slovène, auprès d’un certain Primoz Roglic ? Sera-t-il par ailleurs remis d’un contre-la-montre décevant, terminé hors du podium ? Pogacar défend sa quatrième place par une préparation moins importante sur le vélo de chrono, mais le résultat restera certainement en tête.
Côté belge, on explose de confiance. La démonstration de Remco Evenepoel pour s’offrir son troisième titre mondial du contre-la-montre, en plus en débordant Tadej Pogacar dans la dernière côte du jour, permet évidemment à la sélection de Serge Pauwels d’espérer une autre médaille sur la course en ligne. Mais la course se voudra longue et tactique : il faudra éviter la même erreur qu’à Zurich, c’est-à-dire rester en retrait pendant que Pogacar mène l’offensive. Le groupe belge se veut solide et totalement au service d’Evenepoel, c’est ce qui peut au moins permettre au Belge d’espérer un sacre au Rwanda.
Derrière, qui donc pourra éviter le duel ? L’Irlandais Ben Healy pourrait être un joker sur ce type de route, tout comme le Mexicain Isaac del Toro, qui a enchaîné les succès sur les courses d’un jour italiennes ces trois dernières semaines. Le Britannique Oscar Onley, vu le dénivelé, peut aussi faire la différence, tout comme l’Équatorien Richard Carapaz, malgré l’absence de collectif solide à ses côtés, ou les Australiens Michael Storer et Jay Vine. L’Italien Giulio Ciccone, l’Espagnol Juan Ayuso, le Danois Mattias Skjelmose ou l’Américain Quinn Simmons sont également à citer parmi les outsiders.
Sur la course féminine, les Néerlandaises partiront une nouvelle fois avec la casquette de favorites, même s’il faudra cette fois afficher plus de solidarité que ces dernières saisons. Demi Vollering et Anna van der Breggen seront aux avant-postes sur ce type de profil, mais elles savent qu’elles devront jouer en équipe pour détrôner l’autre favorite du jour, la Française Pauline Ferrand-Prévot, attendue sur ce circuit après sa prestation du Tour de France Femmes. La Suissesse Marlen Reusser, enfin championne du monde du contre-la-montre dimanche dernier, aura également une pancarte sur le dos, surtout avec Elise Chabbey pour l’accompagner en montagne. Mais sur ce circuit explosif, la Mauricienne Kim Le Court, vainqueure de Liège-Bastogne-Liège, sera aussi à surveiller, tout comme la Polonaise Kasia Niewiadoma-Phinney, l’Italienne Elisa Longo Borghini, l’Allemande Liane Lippert ou encore la Néo-Zélandaise Niamh Fisher-Black.
Parmi les espoirs, le Belge Jarno Widar, qui a évité le contre-la-montre en raison d’un coup de froid, sera l’un des grands favoris de la course masculine, au côté de l’Italien Lorenzo Finn, du Tchèque Pavel Novak, du Français Maxime Decomble et du Suédois Jakob Söderqvist. La Britannique Cat Ferguson, la Canadienne Isabella Holmgren et la Française Marion Bunel mèneront le peloton féminin chez les moins de 23 ans, au côté de l’Italienne Eleonora Ciabocco et de l’Espagnole Paula Blasi.
Grégory Ienco
➡️ S’inscrire à l’infolettre pour la recevoir gratuitement tous les lundis ⬅️
Les nouvelles des derniers jours
✍ Transferts
➡️ Prolongations
🏥 Sur la touche
Voir cette publication sur Instagram
📅 Programme
🤑 Économie
🌈 Sélections
À lire, voir, écouter…
Le coin promo
Pour profiter des retransmissions télévisées des courses cyclistes depuis l’étranger, n’hésitez pas à utiliser NordVPN, un programme vous permettant de rejoindre des réseaux privés virtuels protégés dans le monde entier. Pour accéder à ces retransmissions télévisées depuis le monde entier, un VPN peut vous aider, tout en vous protégeant. NordVPN vous propose un abonnement de deux ans avec une réduction allant jusqu’à 73%. Chaque nouvel abonné recevra par ailleurs trois mois d’abonnement offerts. Des offres combinées avec NordPass et du stockage cloud sont par ailleurs disponibles ! Tout abonnement à NordVPN est un soutien supplémentaire à CyclismeRevue.
Les résultats des derniers jours
Route
VTT
Cyclo-cross
Gravel
L’agenda des prochains jours
Mardi 23 septembre 2025
Mercredi 24 septembre 2025
Jeudi 25 septembre 2025
Vendredi 26 septembre 2025
Samedi 27 septembre 2025
Cyclo-cross
Dimanche 28 septembre 2025
Cyclo-cross
Lundi 29 septembre 2025
Merci pour votre lecture !
Vous retrouverez votre prochaine infolettre le lundi 29 septembre dans votre boîte aux lettres numérique !
N’hésitez pas à partager cette infolettre avec vos proches et à nous suivre sur CyclismeRevue.be ainsi que nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’actualité cycliste.
➡️ Pour recevoir gratuitement notre infolettre tous les lundis après-midi, inscrivez-vous sur ce lien.
#1 #2 #3 #4 #5 #6 #ChampionnatsDuMonde #CyclismeSurRoute #Kigali #Mondiaux #Rwanda
L’infolettre du 15 septembre 2025 : Vingegaard gagne une Vuelta tronquée, les Mondiaux de chrono…
Vingegaard, vainqueur défensif d’une Vuelta par défaut
Pas de podium, pas de cérémonie protocolaire, pas d’arrivée, pas de cava, pas d’hymne, pas de félicitations… Le Tour d’Espagne s’est terminé en eau de boudin. Comme ce fut le cas quasi quotidiennement depuis l’arrivée du peloton dans la péninsule ibérique, des manifestants pro-palestiniens ont bouleversé le cours d’un Grand Tour amputé d’une bonne partie de ses juges de paix. Deux étapes annulées, un contre-la-montre réduit, une montée finale évitée : cela n’aurait peut-être pas bouleverser le classement général établi avant l’arrivée du peloton à Madrid, mais ces modifications de parcours ont donné une autre valeur à cette Vuelta, celle d’une course par défaut, au spectacle toujours sur le fil. Difficile de profiter d’un tel divertissement sportif quand les protestataires viennent rappeler la réalité du monde et du poids politique que peut avoir le cyclisme, ou du moins ceux qui financent ce sport. Protestataires eux-mêmes soutenus par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères espagnols, pendant que la présidente de la Communauté de Madrid venait, elle, soutenir l’équipe Israel Premier Tech, devenue IPT le temps de conclure la saison.
Alors, tout le monde est rentré dans les voitures, à plus de 50 kilomètres de l’arrivée finale de ce Tour d’Espagne. Avant même de sortir du parc du Retiro, au centre de la capitale. Pas de passage par les bus non plus, l’organisation a voulu éviter tout contact rapproché entre les manifestants, éparpillés aux quatre coins de la ville, et les coureurs qui ne cherchent qu’à faire leur métier. On a pourtant eu peur, la veille, en voyant des manifestants débouler sur la route pour bloquer les hommes de tête et le reste de la caravane alors qu’ils déboulaient à plus de 50 km/h sur une route en légère descente. Heureusement, aucun cycliste n’a été blessé dans l’aventure, après quelques évitements de dernière minute. Mais cela en disait déjà long sur les tensions autour de cette Vuelta. La course a finalement pu aller quasiment à son terme. Dommage pour les sprinters qui espéraient une dernière joute à Madrid, mais continuer dans de telles conditions aurait tout simplement mis en danger tout le monde.
On en a déjà souvent parlé dans cette infolettre : ces manifestations existent parce que la Vuelta est un événement international bénéficiant d’une médiatisation d’envergure ; parce que le propriétaire de l’équipe Israel Premier Tech a clairement affiché son soutien à l’État d’Israël dans un conflit à Gaza, officiellement contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déjà mené à la famine et à la mort de plus de 60.000 personnes en deux ans ; parce que l’Union Cycliste Internationale s’est toujours tue à ce sujet malgré ses positions sur la guerre en Ukraine ces dernières années. L’organisation de la Vuelta a tenté de poursuivre sa course, logiquement, tant que possible, mais les manifestants ont aussi vu que plus la protestation créait la surprise, plus elle entraînait de médiatisation. C’est toutefois un danger pour le futur du cyclisme : et si d’autres mouvements décidaient que ces courses pouvaient représenter une plateforme pour s’exprimer en bloquant les routes et le peloton ? Cela crée un dangereux précédent qu’aucune autorité cycliste n’est parvenue à contenir jusqu’ici. Au grand dam des coureurs, qui ont essayé de faire la course comme ils le pouvaient.
C’est ainsi que le Danois Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) a conclu sa Vuelta en serrant les mains de ses équipiers et de sa direction sportive. L’ancien vainqueur du Tour de France avait, la veille, réussi à conforter son maillot rouge grâce à une nouvelle victoire d’étape au sommet du pentu Bola del Mundo, dernier sommet de ce Tour d’Espagne particulier. Le Danois est apparu très défensif, préférant se laisser porter par ses équipiers le plus longtemps possible en montagne. Vingegaard a avoué un coup de moins bien en deuxième semaine, alors que certains dans le peloton évoquaient un virus dans le peloton. La fatigue de son Tour de France incisif face à Tadej Pogacar a également pu peser sur ce deuxième Grand Tour disputé en deux mois. Mais il a assuré la victoire dès que nécessaire, dès la première arrivée au sommet à Limone Piemonte, puis à Bola del Mundo, sans jamais lâcher la roue de João Almeida (UAE Team Emirates XRG), habitué des places d’honneur.
Photo : ASO/ASO/Unipublic/Cxcling/Antonio BaixauliLe duel entre les deux hommes a pourtant été l’un des plus intéressants de ces dernières années sur les Grands Tours. Avec 44 secondes entre les deux premiers avant la dernière étape de montagne, on pouvait espérer un feu d’artifice sur l’ultime sommet de l’épreuve. Mais UAE Team Emirates XRG n’a jamais semblé capable de perturber le collectif défensif des “abeilles”. Car elle sait tout simplement trop disperser durant ces trois dernières semaines, en tout cas pour espérer prendre le maillot rouge. Car la formation émiratie a réalisé une Vuelta exceptionnelle avec sept victoires d’étape (dont deux pour Jay Vine et Juan Ayuso), le classement de la montagne via Jay Vine, le classement par équipes et la deuxième place finale d’Almeida. Mais le groupe a également paru incapable de délivrer une prestation collective pour aider le même Almeida à conquérir ce Tour d’Espagne. Outre la dispute par médias interposés entre Juan Ayuso et sa direction sportive, Almeida n’a quasiment pu compter que sur Grossschartner et Vine dans les huit dernières étapes, pendant que Soler et Ayuso faisaient leur course pour aller conquérir des étapes. Ce n’est que vers le Bola del Mundo qu’UAE Team Emirates XRG a enfin tenté de se mettre à la planche pour son leader portugais, mais la tactique était trop simple : mener le train et espérer qu’Almeida attaque dans le final. Sauf que le N.2 de cette Vuelta n’est pas connu pour son explosivité et qu’il n’a jamais semblé en mesure de bousculer Vingegaard sur cette étape. Il y avait pourtant des ouvertures bien avant, notamment sur l’Angliru ou la Farrapona, mais il manquait d’un ou l’autre équipier et d’une tactique plus audacieuse et offensive. Car tout le monde n’est pas Tadej Pogacar et ne peut pas accélérer en puissance à chaque changement de rythme… Mais l’image du Portugais tombant dans les bras de Vingegaard en dit long sur son état d’esprit : une deuxième place, ce n’est pas si mal…
Photo : ASO/Unipublic/Rafa Gómez/Sprint Cycling AgencyLe podium est complété par un impressionnant Tom Pidcock (Q36.5 Pro Cycling Team), qui a prouvé au bout de son sixième Grand Tour qu’il est bien capable de viser la victoire sur trois semaines. Le vététiste a pris le risque d’éviter les Mondiaux de Crans-Montana pour espérer un résultat de prestige en Espagne, et il n’a pas manqué son objectif, malgré une dernière étape exigeante vers Bola del Mundo. Offensif dès qu’il le fallait (notamment à Bilbao, sur un tracé parfait pour ses qualités explosives), défensif au bon moment (dans les longs cols de cette Vuelta), Pidcock a tout simplement appris comment gérer un classement général, sans s’exténuer sur des objectifs secondaires, comme une victoire d’étape. Cela ne veut pas dire qu’il deviendra forcément un coureur de Grand Tour à l’avenir, mais il grandit et se fait une place de renom sur la route après avoir déjà dominé le VTT et le cyclo-cross.
Côté belge, Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) a poursuivi sa moisson qu’il aurait certainement continué sur le Tour de France sans sa chute sur la troisième étape. Avec trois victoires d’étape, dont une dernière en troisième semaine, il s’est affirmé comme le plus rapide sur les Grands Tours cette saison. Junior Lecerf (Soudal Quick-Step) s’est pour sa part distingué par ses belles performances dans les grands cols de cette Vuelta. Une échappée bien gérée sur la 15e étape lui a même permis d’accrocher le Top 10, avant de finalement se faire déborder. Mais sa 11e place confirme à 22 ans son potentiel pour les Grands Tours, un mois après son succès sur le Tour de République tchèque. Il manque encore d’expérience sur les montées explosives, mais sans équipe à son service, le jeune coureur peut déjà se targuer d’une sacrée expérience.
Photo : Instagram/Team Visma | Lease a BikeAvant de dire “hasta la proxima”, les acteurs de ce Tour d’Espagne d’un autre genre ont au moins eu une dernière occasion de célébrer ces trois semaines, non pas à Madrid, mais… sur le parking de l’hôtel des Visma | Lease a Bike, à l’occasion d’une cérémonie improvisée par les équipes, avec des frigo-box et du cava. La solidarité affichée par le peloton contrastait avec le tumulte du monde. Une parenthèse de bonheur et de fête pour au moins conclure trois semaines étranges, durant lesquelles on a parfois douté d’une course allant à son terme. Cette dernière image renvoie celle de cyclistes qui sont au moins heureux de faire le métier qu’ils font. Devrions-nous célébrer avec eux ? Peut-être pas. Mais le peloton a au moins le droit d’un peu profiter, avant une prochaine discussion politique.
Grégory Ienco
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Team Visma | Lease a Bike (@teamvisma_leaseabike)
➡️ S’inscrire à l’infolettre pour la recevoir gratuitement tous les lundis ⬅️
Mondiaux sur route à Kigali : la présentation des contre-la-montre
Parcours
Les organisateurs de ces premiers championnats du monde sur territoire africain n’ont pas fait dans la demi-mesure pour le parcours des contre-la-montre individuels et du relais mixte. Comme sur les courses en ligne, le profil montagneux de la capitale rwandaise sera clairement dessiné sur le tracé, laissant place à un dénivelé particulièrement élevé pour des épreuves habituellement prévues pour des coureurs puissants. Cette fois, il faudra afficher des qualités plus complètes pour croire en un succès sur les hauteurs de Kigali.
Le chrono destiné aux élites hommes proposera ainsi la côte de Nyanza (2,5 km à 5,8% de moyenne) comme apéritif au bout d’une dizaine de kilomètres, avant de descendre puis de remonter la même route dans l’autre sens, pour une nouvelle ascension de 4,1 km à 3,1%, donc bien moins pentue mais plus irrégulière, après la mi-course. Suivront encore la côte de Péage (2 km à 6%) et la côte de Kimihurura (1,3 km à 6,3% sur des pavés) pour conclure les huit derniers kilomètres d’un chrono qui se terminera sur une dernière rampe à 5% après 41 km. Rien de bien compliqué pour les rouleurs-grimpeurs qui s’annoncent au départ, mais ce profil donne certainement plus de chances à des coureurs habitués des pourcentages que ceux qui jouent le tout sur la puissance générée sur près de 45 minutes d’efforts.
Les élites femmes devront parcourir 10 km de moins, avec la côte du Péage supprimée du tracé, mais toujours les trois autres ascensions au programme. Il en sera de même pour les espoirs hommes. Les juniors hommes et les espoirs femmes parcourront 22,6 km avec un seul passage par la côte de Nyanza (les 2,5 km à près de 6%) avant l’arrivée via la côte de Kimihurura, alors que les juniors femmes ne dépasseront pas 18,3 km et n’auront que la côte de Kimihurura comme juge de paix dans les tout derniers kilomètres.
Favoris
Le duel tant attendu entre le Belge Remco Evenepoel et le Slovène Tadej Pogacar sera bien réalité, après la confirmation du n°1 mondial qu’il participera également au contre-la-montre du premier jour des championnats du monde. Au vu des duels précédents entre les deux hommes, le champion olympique part avec un temps d’avance sur son adversaire qui survole les classiques et les cols. Mais sur un tracé plus vallonné tel que celui présenté à Kigali, “Pogi” peut espérer bousculer Evenepoel, du moins sur les parties en montée et éventuellement les descentes quelque peu techniques. Mais nul doute que le Belge, qui a déjà repris la compétition et levé les bras sur le Tour de Grande-Bretagne début du mois, sera prêt pour ce rendez-vous.
Qui d’autre pourrait détrôner les deux stars de la discipline ? L’Australien Jay Vine, meilleur grimpeur du Tour d’Espagne et à l’aise sur l’effort en solitaire, aura également une occasion de se faire un nom sur un tel circuit, tout comme l’Italien Mattia Cattaneo, habituel équipier d’Evenepoel le reste de la saison, et leader en l’absence de Filippo Ganna. Difficile de trouver d’autres outsiders à la hauteur des deux grands noms du peloton : le Suisse Stefan Küng semble trop juste pour ce type de profil, tout comme l’Américain Magnus Sheffield ou l’Allemand Maximilian Schachmann.
Le Belge Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), avec le maillot blanc du meilleur jaune, lors du contre-la-montre de la 5e étape du Tour de France, le 9 juillet 2025 – Photo : ASO/Charly LopezCôté féminin, on devrait assister à un combat des cheffes, entre la Néerlandaise Demi Vollering, désireuse de se refaire la cerise après un Tour de France en demi-teinte, et l’Américaine Chloe Dygert, qui a montré cette saison une plus grande polyvalence sur les terrains plus accidentés. La Suissesse Marlen Reusser peut aussi s’intercaler dans le duel, vu ses qualités affichées sur le Giro notamment et sa volonté d’enfin s’offrir un maillot arc-en-ciel. La Néerlandaise Anna van der Breggen, la Française Cédrine Kerbaol ou encore l’Allemande Antonia Niedermaier pourraient aussi croire en un podium sur un tel parcours.
Chez les espoirs, les Belges Jarno Widar et Jonathan Vervenne ont une chance de se faire une place au sommet au vu du parcours, mais attention au Slovaque Matthias Schwarzbacher ou à l’Espagnol Hector Alvarez. Pour la première édition du contre-la-montre individuel à destination des espoirs femmes, l’Espagnole Paula Blasi aura tous les regards fixés sur elle au vu de son éclosion cette saison. La Belge Lore De Schepper fera office d’outsider.
Parmi les juniors, le Belge Steff Van Kerckhove aura un statut de favori, tout comme le Néerlandais Michiel Mouris ou l’Américain Ashlin Barry, du côté masculin, alors que l’Espagnole Paula Ostiz, l’Américaine Liliana Edwards et la Norvégienne Oda Aune Gissingerd seront surveillées dans le groupe féminin.
Les nouvelles des derniers jours
✍ Transferts
➡️ Prolongations
🏥 Sur la touche
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Team Cofidis Équipe Cycliste (@teamcofidis)
❌ Sur le départ
📅 Programme
💉 Dopage
🌈 Sélections
📌 Autres
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Annemiek van Vleuten (@annemiekvanvleuten)
À lire, voir, écouter…
Pour profiter des retransmissions télévisées des courses cyclistes depuis l’étranger, n’hésitez pas à utiliser NordVPN, un programme vous permettant de rejoindre des réseaux privés virtuels protégés dans le monde entier. Pour accéder à ces retransmissions télévisées depuis le monde entier, un VPN peut vous aider, tout en vous protégeant. NordVPN vous propose un abonnement de deux ans avec une réduction allant jusqu’à 73%. Chaque nouvel abonné recevra par ailleurs trois mois d’abonnement offerts. Des offres combinées avec NordPass et du stockage cloud sont par ailleurs disponibles ! Tout abonnement à NordVPN est un soutien supplémentaire à CyclismeRevue.
Le coin promo
Les résultats des derniers jours
Route
VTT
L’agenda des prochains jours
Mardi 16 septembre 2025
Mercredi 17 septembre 2025
Jeudi 18 septembre 2025
Vendredi 19 septembre 2025
VTT
Samedi 20 septembre 2025
VTT
Dimanche 21 septembre 2025
VTT
Lundi 22 septembre 2025
Merci pour votre lecture !
Vous retrouverez votre prochaine infolettre le lundi 22 septembre dans votre boîte aux lettres numérique !
N’hésitez pas à partager cette infolettre avec vos proches et à nous suivre sur CyclismeRevue.be ainsi que nos réseaux sociaux pour ne rien manquer de l’actualité cycliste.
➡️ Pour recevoir gratuitement notre infolettre tous les lundis après-midi, inscrivez-vous sur ce lien.
#ChampionnatsDuMonde #CyclismeSurRoute #Israël #IsraelPremierTech #JoãoAlmeida #JonasVingegaard #Kigali #Manifestations #Mondiaux #Rwanda #TomPidcock #TourDEspagne #vtt #Vuelta #VueltaAEspaña
Championnats du monde de cyclo-cross à Liévin : les photos de la troisième journée
Les maillots arc-en-ciel ont à nouveau plu, dimanche, dans la cité nordiste de Liévin, où les championnats du monde de cyclo-cross ont fait briller les meilleurs spécialistes des labourés.
Le suspense était encore au rendez-vous chez les juniors, avec une lutte intense entre l’Italien Mattia Agostinacchio, grand favori du jour, et le Français Soren Bruyère Joumard. Le champion d’Europe a finalement trouvé la victoire de haute lutte, avec même une chaussure cassée qui ne l’a pas empêché d’obtenir ce premier titre mondial à seulement 17 ans.
Du côté des espoirs femmes, la Britannique Zoe Bäckstedt a connu un premier tour difficile, avec une chute, mais elle s’est rapidement relevé pour déborder sa rivale luxembourgeoise Marie Schreiber. Les deux femmes sont restées longtemps à portée de vue, mais Bäckstedt a finalement pu s’imposer avec une large avance, pour un deuxième titre consécutif chez les moins de 23 ans.
La course la plus attendue du week-end était, comme d’habitude, celle du dimanche après-midi. Le duel entre les deux stars de la discipline, Mathieu van der Poel et Wout van Aert, n’a cependant pas eu lieu. Le Belge, contraint de démarrer de la quatrième ligne, a été bloqué dès le premier virage et a dû entamer une remontée usante pour retrouver la deuxième place. Devant, Van der Poel avait déjà largement pris les devants, et devenait hors d’atteinte, même face à une course très solide de Van Aert. Le Néerlandais s’est ainsi adjugé son septième sacre mondial chez les professionnels, soit autant que le détenteur du record, Eric De Vlaeminck, devant son rival belge.
Découvrez les photos de cette dernière journée de compétition grâce à notre photographe Alain Vandepontseele, dont les clichés sont également à retrouver sur sa page Facbeook Alain VDP Photography.
➡️ Les photos de la deuxième journée des championnats du monde de cyclo-cross à Liévin
Juniors hommes
Espoirs femmes
Élites hommes
#ChampionnatsDuMonde #cycloCross #Liévin #MathieuVanDerPoel #MattiaAgostinacchio #Mondiaux #ZoeBackstedt
Championnats du monde de cyclo-cross à Liévin : les photos de la deuxième journée
Après une victoire britannique sur le relais mixte lors de la première journée de compétition vendredi, les championnats du monde de cyclo-cross à Liévin se sont poursuivis samedi avec les trois premières épreuves individuelles qui ont chacune offert un spectacle différent.
La première course, dédiée aux juniors femmes, a failli voir la victoire de la Tchèque Barbora Bukovska, mais cette dernière a levé les bras un tour trop tôt avant de glisser dans les escaliers. Cette erreur a permis à sa dauphine, la Française Lise Revol, de la déborder et de s’offrir ainsi un premier titre mondial chez les moins de 19 ans.
Du côté des espoirs hommes, pas de surprise : le Néerlandais Tibor del Grosso, champion des Pays-Bas chez les professionnels, a rapidement pris ses distances et n’a jamais été repris par les Belges Kay De Bruyckere et Jente Michels, sur le podium.
L’épreuve des élites femmes n’a pas non plus échappé aux Néerlandaises, sans grande surprise non plus. Le duel entre Lucinda Brand et Fem van Empel s’est joué jusqu’au dernier passage technique, juste avant l’ultime ligne droite vers la ligne d’arrivée. Van Empel a parfaitement géré ce dernier écueil pour remporter son troisième maillot arc-en-ciel consécutif, devenant la plus jeune triple championne du monde de l’histoire à seulement 22 ans et 4 mois.
Découvrez les photos de cette deuxième journée de compétition grâce à notre photographe Alain Vandepontseele, dont les clichés sont également à retrouver sur sa page Facbeook Alain VDP Photography.
➡️ Les photos de la dernière journée des championnats du monde de cyclo-cross à Liévin
Juniors femmes
Espoirs hommes
Élites femmes
#BarboraBukovska #ChampionnatsDuMonde #cycloCross #FemVanEmpel #JenteMichels #KayDeBruyckere #Liévin #LiseRevol #LucindaBrand #Mondiaux #TiborDelGrosso
#MUSIQUE Justice : Un Documentaire et un NRJ Music Award pour une Année Mémorable
Le duo #électro français #Justice continue d’enflammer la #scène internationale avec un #documentaire exclusif sur ses performances à #Coachella et une récompense aux #NRJMusicAwards. Retour sur leur #parcours de 2007 à 2024, une #aventure faite de festivals, de #créations scéniques #inédites et de succès #mondiaux. Découvrez la bande-annonce du documentaire sur ActuaNews...
↪️ Lire…