#electricvehicles #Electrification #transportsencommun
Je ne sais pas vous, mais moi, quand j'entends parler de notre dollar qui quitte le Québec à chaque litre d'essence, je me sens un peu comme un distributeur automatique géant. « Oh, vous voulez de l'essence? Tenez, un dollar en moins pour nos routes, nos écoles, et mon café du matin! » C'est vrai, l'électrification, c'est censé être la panacée, le remède miracle qui va nous sortir du pétrin climatique. On nous dit : « Achetez électrique, c'est la solution! » Et moi, je regarde ma modeste tirelire, puis le prix de ces bolides futuristes. On dirait que pour sauver la planète, il faut d'abord hypothéquer sa maison ou gagner à la loterie. Pis oui! C’est pas totalement 💯/100 parfait! Le réseau de bornes? Ah oui, une histoire sans fin! J'imagine déjà la scène : je suis en pleine campagne, ma batterie à 2%, et la seule borne disponible est... dans un champ de maïs, gardée par une chèvre alpaga qui refuse de me laisser passer. C'est ça, la révolution?
Mais là où je sors mon meilleur rire jaune, c'est quand on me dit que remplacer ma bonne vieille voiture à essence par une électrique, c'est ça la vraie solution. Comme si on échangeait un symptôme contre un autre. C'est un peu comme si pour soigner une grippe, on décidait de remplacer son nez bouché par un nez neuf, mais qu'on continuait à tousser partout. Le problème, ce n'est pas juste le moteur, c'est la voiture elle-même!
Je vois déjà le futur radieux : des autoroutes bondées, des bouchons monstres, mais cette fois-ci, dans un silence quasi-religieux. On sera tous là, dans nos cocons électriques, à se regarder d'un air béat en se disant : « Regardez-nous, nous sommes écologiques! » Sauf qu'on aura toujours passé deux heures dans le trafic pour faire 20 kilomètres. C'est d'un cynisme parfait, non?
Non, non, mes amis, la vraie solution, celle qui me fait lever le matin avec un sourire, c'est quand on parle de transport en commun. Imaginez : des bus pleins de gens qui ne conduisent pas comme moi, des métros qui sillonnent la ville sans se soucier des nids-de-poule, et surtout, des pistes cyclables si larges et si bien pensées qu'on pourrait y faire décoller un avion.
L'idée d'accepter les vélos-trottinettes et les trottinettes électriques? Mais c'est génial! On devrait les embrasser, les vénérer même! Plutôt que d'être prisonniers de nos voitures, même électriques, on pourrait se déplacer à l'air libre, sentir le vent dans les cheveux (ou ce qu'il en reste), et arriver au travail avec les jambes un peu fatiguées, mais l'esprit léger. Fini les crises de nerfs au volant, bonjour le bonheur du coup de pédale! (Bon, je ne m’inclus plus là-dedans, sauf si je compte crever!)
Franchement, j'attends le jour où ma plus grande décision du matin sera : "Est-ce que je prends ma trottinette flashy ou mon vélo cargo pour aller chercher ma baguette?" Ce jour-là, on aura vraiment fait un pas en avant, et on pourra regarder nos anciennes habitudes de consommation d'essence avec un sourire amusé. Parce que, soyons honnêtes, le vrai virage, c'est celui qui nous fait bouger autrement que derrière un volant. Et si en prime, ça garde nos dollars ici, je suis preneuse!
Allez lire Elsie Lefebvre
https://www.journaldemontreal.com/2025/06/11/accelerer-lelectrification-des-transports-pour-enrichir-le-quebec