L'Effritement
Je trace mes doigts sur la toile qui s’en va
Chaque trait fuit, la mer l’emporte en lambeaux
Le bois des cadres craque sous l’absence d’écho
La pierre garde en elle ce que l’œil ne voit plus
Elle reste là, cette ombre sans contour
Un lieu où le fer rouille et scelle les adieux
Ce jour où tout s’est mué en poussière et en jeu
Mes cicatrices boivent la lumière qui s’efface






