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Depuis l'été dernier, c'est le temps d'un bilan
Où mes pas m'ont mené ? Je marche lentement
Ma présence plairait, je m'offre gentiment
À ma nouvelle alliée, nos chemins stimulants
Quel est notre futur ? Nos deux vies se mélangent
On tente l'aventure avec un saut de l'ange
Trop humains malgré tout nos failles nous démangent
Qu'importent nos atouts sommes prêts à l'échange
Sentiment de vertige avant un rendez-vous
Mon cœur et la voltige ensemble se dévouent
Il faut saisir la chance, attraper l'occasion
Le premier pas de danse ou la désillusion
Ma situation change et face à l'inconnu
Fidèle à ma devise : "avancer sans répit"
Je marche comme un ange aux ailes revenues
Qui porté par la bise élude son dépit
Je t'imagine belle alors que je l'ignore
Mais sous les décibels nous discutions encore
Je vais faire confiance à mon moi du passé
Si j'ai quelque déviance on viendra m'enlacer
Le printemps se termine, allons danser cigales !
Le travail contamine, aliène les fourmis
J'enlève le costume, anticipe un régal
À quoi sert la fortune avec des insomnies ?
Un cœur artificiel qui tambourine au loin
Voilà mon essentiel, n'en attendais pas moins
Toujours ces paradis m'incitant aux excès
J'en sortirai grandi et crèverai après
Quand tout autour de moi les émotions s'emballent
Je n'ai à partager que la vue solitaire
Trentenaire alcoolique isolé se trimbale
Au milieu d'une foule inhalant tout l'éther
Je préfère éviter de poser des questions
Les réponses pourraient briser mes illusions
Dans ce monde insensible ai-je d'autres options ?
Rêver de l'impossible en toute précaution
Un peu de calme après ce soir où j'ai détruit
Le moindre charme qui restait à mon égo
Provoque un drame en m'énervant puis je m'enfuis
Le vague à l'âme évidemment, comme un mégot
Arriverais-je un jour à vivre sobrement ?
Tout pousse à consommer. Ce n'est plus le moment
De prendre des détours. Il faut dès maintenant
Cesser de m'assommer, devenir surprenant
Toute ma volonté face à ces illusions
Ne viendra qu'augmenter l'ampleur de l'addiction
Qui pour argumenter contre ma décision ?
Toujours me lamenter... Une malédiction
Philosophe et poète à la croisée des mondes
La raison serait prête aux émotions qu'inondent
Un instant sa vision puis enfin tout son coeur
Oubliant l'illusion d'un univers moqueur
Le soleil s'est levé mais je sens la fatigue
Qui vient me rattraper et repousser l'intrigue
Je dormais d'un seul oeil dans un froid solitaire
Ce lit, tel un cercueil m'envoie six pieds sous terre
Bien que le temps s'écoule il reste un invariant
Le changement déboule, transforme souriant
Au statu quo, qui voit au loin sa disparition
Inéluctable évidemment... par définition
Bien sûr le status quo n'a pas besoin d'efforts
Bien sûr risquer d'agir attire les critiques
Pour tout changer il faut sortir de son confort
Car à trop réfléchir on oublie la pratique
#Quatrain 1/2
Quel orage, mes aïeux !
Quel orage d'enfer !
Quel orage, nom de dieu !
Quel orage, sa mère !!
Blesse mon entourage à chaque accès de rage
Auront-ils le courage de danser sous l'orage ?
C'était comme un mirage, je prenais de l'ombrage
Suis passé à l'outrage, ai loupé mon virage
Je parle une autre langue afin d'être incompris
Par le voisin gênant qui risque de me lire
Potentiellement mettre en valeur l'esprit
Qui me sert maintenant à ne rien démolir