Jean Imbert se met en retrait : le chef étoilé réagit aux accusations de violences

Accusé de violences par deux de ses anciennes compagnes, Jean Imbert a pris la parole ce mercredi 27 août sur Instagram. Le célèbre chef, qui dirige plusieurs établissements prestigieux à travers le monde, annonce se mettre en retrait de ses activités professionnelles, le temps que la justice fasse la lumière sur ces accusations.

Un chef médiatique rattrapé par la justice

Les accusations d’Alexandra Rosenfeld et Lila Salet

La semaine dernière, Alexandra Rosenfeld, ancienne compagne de Jean Imbert, affirmait avoir été victime de violences de sa part. Quelques jours plus tard, Lila Salet, également ex-compagne du chef, déposait plainte à Versailles et livrait son témoignage sur RTL. Elle évoque des violences conjugales et explique attendre depuis longtemps une réaction publique de l’intéressé.

Une enquête ouverte par les autorités

Ces déclarations ont conduit à l’ouverture d’une enquête. Les faits reprochés au gagnant de Top Chef 2012 devront désormais être examinés par la justice. Dans ce contexte, l’intervention publique de Jean Imbert, resté silencieux depuis plusieurs mois, était particulièrement attendue. Son message publié sur Instagram marque donc un tournant dans cette affaire médiatisée.

La prise de parole de Jean Imbert

Un message sobre sur Instagram

Dans une story Instagram, Jean Imbert a écrit : « La justice est saisie, c’est un soulagement, et je n’ai pas de doute sur l’issue de l’enquête. » Le chef explique ne pas vouloir revenir publiquement sur les accusations formulées contre lui. Selon lui, « on ne peut ni se défendre, ni s’excuser, ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique ». Une façon de rappeler sa volonté de laisser la justice trancher.

Une décision difficile mais assumée

Au-delà de cette déclaration, Jean Imbert a également annoncé sa décision de se mettre en retrait de ses établissements. « Ma responsabilité aujourd’hui, c’est de ne plus leur faire porter mes tourments », écrit-il à propos de ses équipes. Une annonce qui marque un geste fort, tant le chef est associé à chacune de ses adresses, en France comme à l’étranger.

Une carrière internationale mise entre parenthèses

Des établissements de prestige aux quatre coins du monde

Jean Imbert, aujourd’hui chef du Plaza Athénée, s’est imposé comme l’un des noms les plus en vue de la gastronomie française. Il supervise également de nombreuses adresses : le restaurant Monsieur Dior à Paris, le Martinez à Cannes, The Brando à Tetiaroa en Polynésie, le Cheval Blanc à Saint-Barthélemy, The Lana à Dubaï ou encore l’Orient Express. Un empire gastronomique qui témoigne de son succès et de son rayonnement international.

Le soutien affiché de ses équipes

Dans son message, Jean Imbert insiste sur le rôle central de ses collaborateurs. Il rappelle travailler avec plus d’un millier de personnes, qu’il décrit comme « des femmes, des hommes incroyables ». Le chef se dit profondément reconnaissant envers eux et affirme qu’ils continuent de lui faire confiance « malgré la tempête ». Ce soutien semble avoir pesé dans sa décision de s’effacer temporairement pour ne pas nuire davantage à leurs efforts.

Un avenir suspendu à l’enquête

Une étape judiciaire décisive

Avec la plainte déposée et l’ouverture d’une enquête, le dossier est désormais entre les mains des autorités judiciaires. Jean Imbert s’est dit confiant quant à l’issue, mais a choisi de ne plus s’exprimer sur le sujet dans les médias. Son retrait est présenté comme une manière de respecter à la fois la procédure et ses équipes.

Une réputation fragilisée

Révélé au grand public par sa victoire dans Top Chef en 2012, Jean Imbert a depuis bâti une carrière fulgurante. Mais ces accusations viennent jeter une ombre sur son parcours. La décision de s’éloigner du devant de la scène illustre la gravité de la situation et la nécessité pour le chef d’attendre les conclusions de la justice avant d’envisager son avenir professionnel.

L’affaire Jean Imbert secoue le monde de la gastronomie et met en lumière la fragilité d’une carrière pourtant solidement établie. Face aux accusations de violences et à l’ouverture d’une enquête, le chef a choisi de se mettre en retrait, dans l’attente des conclusions de la justice. Son avenir dépendra désormais du déroulement et de l’issue de cette procédure judiciaire.

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