La nouvelle lettre info des Mutins est dans vos boîtes !
➡️ À lire aussi ici : http://r.info.lesmutins.org/3hulx4f9dolpfe.html?t=1760214417471
#LettreInfo #LesMutins #CinéMutins #FautPasMollir #CinemaEngagé
La nouvelle lettre info des Mutins est dans vos boîtes !
➡️ À lire aussi ici : http://r.info.lesmutins.org/3hulx4f9dolpfe.html?t=1760214417471
#LettreInfo #LesMutins #CinéMutins #FautPasMollir #CinemaEngagé
90 blindés anti-émeutes flambant neufs… et 2 canadairs pour les incendies, livrés (peut-être) en 2028.
La lettre-info des Mutins est arrivée.
Entre coups de gueule, coups de cœur et coups de projecteur... faut pas mollir dans la fumée.
📬 À lire ici 👉 http://r.info.lesmutins.org/3hu52b39dolpfe.html?t=1758382732058
#LesMutins #LettreInfo #CinemaEngagé #MémoireCollective #Résistance #FêteDeLHuma #ActuSociale #OnBloqueTout
La nouvelle lettre des Mutins est en ligne.
À lire ici : https://r.info.lesmutins.org/3htfs339dolpfe.html
Zinn, Carles, Palestine, Uzeste, Fête de l’Huma : on continue à creuser, à transmettre, à résister.
Des films à voir, des luttes à suivre, des mots à partager.
#MutinsDePangée #LettreInfo #CinémaEngagé #Documentaire #Palestine #HowardZinn #PierreCarles #Uzeste #FêteDeLHuma
🔥 La planète se réchauffe dans tous les sens du terme…
Mais tant qu’il y a du désir de création, de se retrouver pour penser autrement, il y a de l’espoir !
Pour cultiver cet espoir et attaquer la nouvelle saison, cap sur Uzeste — et on vous fait partager un peu de notre état d'esprit de ce mois d'août, dans cette lettre-infos écrite entre les trous en formations des chemins de traverses.
↕️ Renverse.co ↕️ Programme de mars et lettre d'info du Silure: Le centre de luttes autonomes du Silure présente son programme du mois de mars et sa lettre d'info mensuelle. #Silure #LuttesAutonomes #InfosLocales #ProgrammeMars #LettreInfo
Programme de mars et lettre d'...
LA GRÈCE EN ÉBULLITION
Ce dimanche à Athènes, de nombreux manifestants ont été arrêtés et blessés. Parmi eux, notre camarade et ami Marios Lolos (photographe des convois solidaires et auteur de l’affiche de L’Amour et la Révolution) a été intentionnellement blessé à la tête par la police grecque. Plusieurs de nos compagnons de lutte ont été arrêtés et roués de coups (aux Propylées, près d’Exarcheia et devant le parlement, en haut de la place Syntagma). Les valets du pouvoir ont fait preuve d’une peur panique face à l’arrivée d’une foule massive. Pendant ce temps, les médias occidentaux n’ont répété comme des perroquets que les chiffres ridicules et mensongers de la police grecque : 40.000 manifestants à Athènes et 80.000 dans toute la Grèce, alors que le nombre réel était autour de 250.000 à Athènes et plus de 500.000 dans toute la Grèce, soit 1/20e de la population du pays. Sur ordre, plusieurs centaines de policiers ont d’abord tenté d’éloigner les journalistes indépendants qui témoignent en images de ces événements, de la violence de la répression et, parfois, des scènes de torture au coin des rues. Comme d’autres vidéastes et photoreporters connus pour être proches du mouvement social, Marios était l’un des plus gênants, une fois de plus, avec son appareil photo et sa persévérance. Il a délibérément été visé à la tête par une grenade de désencerclement qui, heureusement, n’a explosé qu’après le rebond et pas contre sa tête. Sinon Marios serait mort.Depuis quelques mois, on ne compte plus les violences policières à Athènes et dans le reste de la Grèce. Mais la tension est encore montée d’un cran ce dimanche 26 janvier, alors que les manifestants deviennent toujours plus nombreux contre l’arbitraire, en particulier contre une justice bourgeoise douce avec riches et dure avec les pauvres, et contre le niveau colossal de corruption dans tous les rouages du pouvoir. L’exemple le plus choquant est l’absence de poursuites contre les responsables de la privatisation puis du saccage du rail qui ont directement conduit à la mort de plusieurs dizaines de voyageurs, dont beaucoup de jeunes, dans un accident de train, il y a bientôt deux ans dans la vallée du Tempé (Tempi en grec), entre Larissa et le mont Olympe. Une vallée qu’on surnomme aussi Lykostomo (« la gueule du loup ») depuis l’ère byzantine. « La Justice ne sera pas faite par le pouvoir criminel. La Justice sera faite par le peuple. »Depuis la privatisation, les trains sont très peu entretenus, sur des rails en très mauvais état et surtout sans système de sécurité moderne du fait de l’obsession du profit. Il y a bientôt deux ans, l’un de ces trains de voyageurs en perdition a percuté une cargaison de produits chimiques et explosifs qui se trouvait sur la même voie depuis 19 minutes sans que personne ne s’en rende compte. La révolte est d’autant plus grande qu’un enregistrement sonore a récemment été rendu public par la mère d’une des victimes. On y entend sa fille témoigner de la situation, puis suffoquer, avant de conclure en agonisant : « je n’ai pas d’oxygène. » Ces derniers jours, cette phrase est devenu le nouveau slogan du mouvement social qui résume l’étouffement de la société toute entière, à tous les niveaux : « Den echo oxygono » (je n’ai pas d’oxygène). Ce slogan est maintenant repris dans toutes les régions de la Grèce, y compris dans des tout petits villages révoltés, eux aussi, et pas seulement dans des grandes villes réputées pour l’intensité de leurs manifestations et de leurs émeutes. Nous n’avons plus d’oxygène dans ce système économique étouffant qui creuse les inégalités. Nous n’avons plus d’oxygène dans une société toujours plus autoritaire et répressive. Nous n’avons plus d’oxygène dans un monde qui s’autodétruit chaque jour en saccageant la terre et la mer qui agonisent, elles aussi. Je n’ai plus d’oxygèneLA PEUR CHANGE DE CAMP À Athènes plus qu’ailleurs, sur ordre des responsables politiques effrayés, la police a fait usage de beaucoup de violence pour tenter de disperser la manifestation gigantesque qui a envahi tout le centre-ville, provoquant une importante indignation. Les arrestations en masse ont également beaucoup choqué, ainsi que de nouveaux cas de torture aux coins de plusieurs rues. La colère ne cesse de monter contre l’autoritarisme du pouvoir et de sa police. De plus, jeter massivement du gaz lacrymogène sur une manifestation qui scande « Je n’ai plus d’oxygène, j’étouffe », c’est jeter de l’huile sur le feu, surtout quand, parmi les nombreuses personnes gazées se trouvent des dizaines d’enfants dans des poussettes et plusieurs familles des victimes. Forte répression ce dimanche en GrèceAprès avoir essayé d’enterrer l’affaire et d’empêcher les poursuites contre les hauts-responsables, le gouvernement grec panique maintenant de plus en plus face au mécontentement généralisé de la population. Sa volonté de nous empêcher de filmer ou photographier certaines choses est symptomatique de l’évolution du régime, à l’instar de ce qui s’est passé pour Marios et pour beaucoup d’autres journalistes indépendants avant lui (par exemple, plusieurs des créateurs du film Nous n’avons pas peur des ruines se sont retrouvés à l’hôpital, blessés suite à des charges latérales avec l’objectif de provoquer des mauvaises chutes, alors que nous étions en train de filmer sans comprendre ce qui nous arrivait, comme le confirment des dizaines de témoins). La pseudo liberté de la presse continue de fondre comme neige au soleil, mais nous ne baissons pas les bras, bien au contraire, avec toujours plus de soutien dans une population qui semble se réveiller d’un sommeil forcé, chaque jour plus nombreuse à prendre conscience de la situation globale et à protester. En Grèce comme ailleurs, beaucoup de monde comprend de mieux en mieux que ce système politique est à bout de souffle, qu’il n’est pas réellement démocratique mais profondément autoritaire et qu’il est capable de bien pire dès qu’il se sent en danger. Bien sûr, ni en Grèce ni en France, nous ne sommes encore au degré le plus violent, celui d’une dictature qui élimine physiquement ses opposants. Mais la montée du fascisme est bien là, visible, palpable, mystificatrice et décidée à frapper toujours plus fort. Ce système économique et politique ne cesse de creuser les inégalités, partout dans le monde, et de nous conduire dans l’impasse. Il n’arrive plus à bercer d’illusions la masse des exploités et a donc décidé d’utiliser massivement son joker, une fois de plus : en montrant du doigt des boucs-émissaires parmi les plus précaires et en lâchant ses partisans les plus enragés contre toutes celles et ceux qui menacent ses intérêts. L’enjeu actuel est donc, plus que jamais, la prise de conscience de ce qui se déroule sous nos yeux : un durcissement du capitalisme et de la société autoritaire qui franchit de nouveaux paliers, d’année en année ; le conditionnement de ses forces répressives, principales et auxiliaires ; la transformation du sourire carnassier des puissants en une grimace inquiète et jusqu’au boutiste. Le masque est en train de tomber. Et sous ce masque, il n’y a jamais eu autre chose que le mépris et le plaisir de dominer. Derrière les oripeaux de la société de consommation et du bourrage de crâne télévisé sous le contrôle des milliardaires, il y a, en réalité, un refus absolu de nous laisser prendre nos vies en mains. Derrière les discours polis et démagogues, il y a le visage de la mort. Sous le masque de nos principaux dirigeants, il y a le fascisme. Voilà pourquoi nous manquons d’oxygène dans cette société absurde et mortifère. Voilà pourquoi nous sommes de plus à plus nombreux à vouloir sortir de la préhistoire politique de l’humanité. Ce n’était pas un malheur arrivé par hasard, c’était un crime !UN NOUVEAU SLOGAN QUI VA PLUS LOIN QUE SON SENS PREMIER La Grèce a été le berceau du germe de la démocratie. Une démocratie très imparfaite, en particulier parce qu’elle était réservée à 10% de la population athénienne : uniquement les hommes libres payant des impots. Mais, à la différence de sa pâle copie contemporaine, c’était une démocratie directe. Et y participer activement était un devoir, une nécessité et même un plaisir parfois. À l’inverse, parler aujourd’hui de démocratie représentative est un oxymore : c’est une association de deux mots qui n’ont rien à voir et se contredisent profondément. Il n’y a de vraie démocratie que directe, en gérant nos affaires nous-mêmes. Si en Europe occidentale, vous manquez également d’oxygène, si vous étouffez dans cette société liberticide et inégalitaire, si vous voulez essayer de changer le cours des choses, c’est le moment de le dire en reprenant notre slogan. Un même slogan par-delà les frontières qui prétendent nous diviser. Un slogan pour dire stop. Un slogan pour appeler à un autre futur que celui qu’on veut nous imposer en ce moment. Parce qu’il y a des fleurs dans les ruines du vieux monde et parce que nous portons ensemble un monde nouveau dans nos cœurs, reprenons ensemble ce slogan : « Nous n’avons pas d’oxygène. » Solidarité avec Marios Lolos et toutes les autres victimes des puissants qui nous étouffent et que nous finirons, tôt ou tard, par renverser. Maud et Yannis Youlountas avec le collectif filmique et plusieurs intervenants du film Nous n’avons pas peur des ruinesSource : Lettreinfo de Yannis Youlountas
#Exarcheia #Grèce #Lettreinfo #MouvementSocial #YannisYoulountas
Dans notre #LettreInfo de #Novembre, nous analysons notre rapport annuel et la nouvelle stratégie #LogicielLibre Européenne. Nos nouvelles équipières, de nouveaux projets, #REUSE décolle et bien plus :
https://fsfe.org/news/nl/nl-202011.html
Dans notre #LettreInfo de #Novembre, nous analysons notre rapport annuel et la nouvelle stratégie #LogicielLibre Européenne. Nos nouvelles équipières, de nouveaux projets, #REUSE décolle et bien plus :
https://fsfe.org/news/nl/nl-202011.html