C'est sans surprise qu'un nouvel article sur la loi #AideAMourir est publiĂ© avec, malgrĂ© notre pĂ©dagogie, des erreurs qui ne peuvent qu'ĂȘtre volontaire. https://www.nouvelobs.com/art/7e8a00bd-bf92-423a-9921-d6acddf56513 #StopLoiEuthanasie
Paragraphe 6 "« Le patient sera le seul et unique décisionnaire, soutient de son cÎté Olivier Falorni."
Alors pourquoi, paragraphe 8, on cite le collectif handicap qui explique que les lois Claeys-Leonetti ne sont pas suffisantes car "« pas suffisamment adaptĂ©e aux spĂ©cificitĂ©s de certaines personnes en situation de handicap aux besoins les plus complexes, dont celles qui ne peuvent pas sâexprimer par elles-mĂȘmes », comme lâexplique sa coordinatrice Axelle Rousseau."
Si vous jugez que la loi Aide Ă Mourir doit complĂ©ter les lois Claeys-Leonetti qui seraient insuffisantes, tout en garantissant que seul le patient peut ĂȘtre Ă l'origine d'une demande d'aide Ă mourir, alors pourquoi pensez vous que la loi Aide Ă Mourir aidera les patients qui ne sont pas en Ă©tat de pouvoir s'exprimer par eux-mĂȘme ?
C'est pourtant bien les lois Claeys-Leonetti qui se préoccupent le plus des souhaits des patients ne pouvant s'exprimer, puisqu'elles ont créé les directives anticipées et le statut de la personne de confiance.
Ajoutons que le projet de loi pour le droit à l'aide à mourir n'ajoute rien ni aux directives anticipées, ni aux personnes de confiance, bien au contraire.
Dans le cadre de la procédure d'évaluation de demande d'aide à mourir pour une personne sous tutelle, la personne de confiance est la seule dont la consultation est optionnelle.
Ce qui nous amÚne à une deuxiÚme erreur, Olivier Falorni fait une périphrase pour nous mener à croire que l'Aide à Mourir, tout comme la sédation longue et profonde qui existe actuellement, dépendrait d'une décision
confiance est la seule dont la consultation est optionnelle.
Ce qui nous amÚne à une deuxiÚme erreur, Olivier Falorni fait une périphrase pour nous mener à croire que l'Aide à Mourir, tout comme la sédation longue et profonde qui existe actuellement, dépendrait d'une décision collégiale, mais je ne peux pas citer l'article car moin accÚs à ce dernier a déjà été révoqué et le reste est donc réservé aux abonnés...
La décision collégiale ne fait pas partie du projet de loi Aide à Mourir.
Il y a seulement des consignes visant Ă consulter les autres mĂ©decins et personnels mĂ©dico-sociaux autour du patient dans le cas oĂč le mĂ©decin craindrait une altĂ©ration de son discernement.