#VivianeHamy

Ulrich Plateoya3un@piaille.fr
2025-03-28

#vendredilecture avec « L’arte della gioia » de #GoliardaSapienza, publié en 1998 deux ans après la mort de l’autrice qui l’avait écrit 30 ans plus tôt. Personne n’aurait jamais connu ce livre si ce n’était grâce à la traductrice #WaltraudSchwarze et l’éditrice #VivianeHamy, chacune de leur coté l’ayant découvert – en dépit d’un tirage franchement honteux de l'original limité à mille exemplaires – et fait accessible en Allemagne et en France. Ce chef d’œuvre féministe délibérément ignoré dans son pays d’origine a rencontré un immense succès à travers l’Europe avant d’être finalement reconnu en Italie, gagnant toute l’attention qu’on l’avait refusé avant. 1/3

Couverture blanche avec titre et nom d‘autrice et logo de Einaudi en haut. Au milieu, en toute la largeur de la page, la photo noir et blanc d’une femme aux cheveux courts en maillot de bain blanc d’environs des années 20 (du novecento…) avec sa petite ceinture et des souliers de ballerine et tout. Elle s’est reposée peut-être au bord d’une piscine, allongée sur le côté, légèrement tourné vers l'avant, bras gauche plié derrière la tête, accoudée sur celui de droite, clairement très à l’aise – et elle n’est pas n’importe-qui, une véritable célébrité en son temps : Elsa Schiaparelli, créatrice de mode italienne dont la biographie est d’une similarité révélatrice à celle de Modesta dans le roman. Ayant écrit des poèmes érotiques à coté de ses études de philosophie, ses parents choqués l’avaient puni en la plaçant dans un couvent d’où elle s’échappait par entamer une grève de faim. Le photographe d’Elsa allongée était d’ailleurs George Hoyningen-Huene, pas moins connu que son motif, l’un des plus importants dans le monde de la mode et photographe en chef de Vogue Paris depuis 1925.

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