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Quatrième de couverture

Françoise Autin renoue ici avec la simplicité des poètes orientaux (Wang Wei, Bashô). Comme les étoiles dans le ciel sont groupées en constellations qui illuminent la nuit, ces quelques mots jetés sur une page sont les éclats d’une méditation, ces presque rien, ces je-ne-sais-quoi qui font le charme de la vie et, peut-être, lui donnes son sens. Sont venus la rejoindre trois amis aquarellistes qui donnent à ses mots forme et couleur.

Mon Avis

J’aime bien les haïku. En si peu de mots, ils disent tant de choses. Ce sont des concentrés d’émotions, de rêves, de questionnements. De vie. L’auteure les déclame tout au long des saisons, parlant, comme de coutume, de sa Provence. Cet endroit qu’elle chérit du fond du cœur et qui est au centre de ses écrits. Elle décrit ce qui l’entoure. Comme tout le monde, toute personne a admiré le paysage, la vie qui les entoure, dans une ville ou un village qu’il aime, puis, en fait une description avec passion. C’est ce que fait l’auteure. De la plus belle des manières: sous forme de haïku. Des vers qui encensent sa Provence.

La vie de tout ce qui existe dans un village de Provence est détaillé dans un concentré de mots. Des mots qui vont directement au cœur des choses. « Iris planté/Source bouchée/Le froid revenu/La vie continue« . Ces vers décrivent aussi bien le quotidien de l’auteure que la vie de son village en plein hiver. Les mots sont directs. Ils sont choisis avec une extrême exigence. Le lecteur prend, alors, conscience de ce qui se passe en plein février en Provence. Il imagine la beauté des paysages. Des aquarelles d’une grande beauté ornent ses poèmes. Elles sont aux couleurs de la Provence: des arbres fruitiers, de la Lavande, des raisins, la flore et la faune provençale. 

Des aquarelles qui nous font voyager à travers la Provence. « Le bleu de ma fenêtre/Part en éclats/Peindre la nuit« . Le lecteur imagine ce ciel nocturne, constellé d’étoiles, tel une aquarelle. Il se laisse porter par des vers. Des haïkus. La beauté des strophes. L’auteure, dans tous ses écrits, a toujours parlé de la vie de son village. De ses passions qui tournent autour de sa région. Son écrit est riche de la description des nombreuses villes qui l’entourent, et font l’unicité de sa province. C’est un regard vif et perçant que le lecteur apprécie profondément. La Provence n’a jamais été aussi belle qu’à travers les mots de Françoise Autin. Des mots qui pourraient appartenir à Jean Giono. 

 

9782919270149    Ed. Les Trois Platanes    52 p.    18€

https://litteratutemltipleunerichesse.wordpress.com/2024/09/02/haikus-du-pigeonnier-francoise-autin-2023-ed-les-trois-platanes/

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Quatrième de couverture

Après La Maison dans la Drôme, voici Le Petit Nat : une suite et un renouveau. Le lecteur retrouvera l’atmosphère, la couleur, le charme et le feu des nouvelles précédentes. La fureur de vivre peut même devenir le ressort d’un drame. Des chats, messagers d’au-delà inaugurent et clôturent le recueil. Il arrive aussi que l’actualité sous-tende l’action de plusieurs nouvelles qui acquièrent alors une tonalité de conte moral. Mystère ultime qui inspire le titre : le parfum de santal de cette statuette égarée à Nyons et qui pleure sa Birmanie natale.

Mon Avis

Le réel. L’au-delà. Les croyances. Ce dont les humains ont des difficultés à parler. Parfois, vaguement, au cours d’une discussion, ces thèmes sont abordés. Par de doux rêveurs. Quelques gentils fous. Plus tôt, des personnages bizarres. Tout le monde a tout entendu. Personne n’avoue avoir vu ou vécu ces situations. L’auteure, comme d’habitude, nous parle de sa douce Provence. Un endroit où il fait bon vivre, quelle que soit la saison. Un endroit où les langues se délient sur la place du village ou dans le bistrot en face de l’église. Cette Provence qui pourrait être celle de Giono. Et vous? « On » vous a-t-il raconté des mirages? Des rêves éventrés ou des cauchemars sans fin? « On » vous parle t-il de sa Provence avec les cigales, les fontaines sur la place du village, les vieux mas à moitié écroulés? 

De petites histoires d’une grande beauté. Faites de mystère, d’étrangeté. Telles sont celles que nous narre l’auteure. Le réel côtoie l’irréel, se mêle à ce dernier pour nous laisser face à une énigme ou à une conclusion de notre choix. Certains personnages tels que Jude ou Victoria (dans « La maison de la Drôme) se retrouvent dans ce recueil de nouvelles. Le lecteur ressent de nombreuses émotions et lit avec aisance les histoires tant la plume de l’auteure est simple et pleine de vie. Ses personnages ressemblent à des amis, des connaissances, des voisins, de la famille. Les nouvelles sont courtes, vivantes et collent à la réalité.

L’auteure nous offre un kaléidoscope de personnages et de situations. Elle nous raconte, comme d’habitude, sa Provence. Une Provence qu’elle connaît sur le bout des doigts. Les nuits y sont mystérieuses. Les vieux mas plus ou moins hantés. Les humains, d’un grand naturel et profondément provinciaux, dans le bon sens du terme, sont attachants. La description du paysage est d’une grande beauté. Et le lecteur ressent profondément cet amour du terroir. Qu’auriez-vous fait si vous aviez eu Le Petit Nat dans votre vie? Si vous aviez été le propriétaire de ce mystérieux petit mas au bout du chemin? Si vous aviez partagé la vie de Victoria et des siens? 

 

9782919270118    Ed. Les Trois Platanes    133 p.    15€

https://litteratutemltipleunerichesse.wordpress.com/2024/08/23/le-petit-nat-francoise-autin-2020-ed-les-trois-platanes/

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Quatrième de couverture

La maison dans la Drôme, c’est d’abord, dans la nouvelle qui donne son nom au recueil, le rêve d’une femme envoûtée par une demeure et un paysage. Puis l’auteur nous entraîne dans ce lieu étonnant où se nouent des amours heureuses ou tragiques et où se croisent des personnages aussi variés que des artisans, un poète américain, une touriste élégante, des familles amies prises sous le charme du pays et des anciens de village dont les conversations elliptiques révèlent leur histoire. Au fil des pages, l’éblouissement premier se transforme peu à peu en quête d’existence.

Mon Avis

Ce recueil de nouvelles explore les rêves et les histoires de vie à la campagne. Il dépeint des gens ordinaires, des hommes et des femmes qui pourraient être nos voisins, nos amis. Ils vivent des moments qui les amènent à s’interroger, à s’inquiéter, à méditer sur leur existence. Qui n’a jamais eu de curiosité pour un voisin énigmatique? Qui n’a jamais trouvé une lettre, anonyme ou non, cachée dans un recoin obscur d’une vieille cave? Et ces questions sans réponses, ou celles dont on ignore volontairement les réponses, ne nous hantent-elles pas tous à un moment ou à un autre? Lorsqu’on arrive dans un nouveau village, n’est-il pas naturel de vouloir en découvrir les secrets et les histoires? 

Des bouts de vie. Des secrets de famille. Des histoires de couples. D’amour. De désamour. Tels sont les récits dont le lecteur se nourrit au fur et à mesure de la lecture. Nous accompagnons Victoria, Jude et les autres dans leur vie. Leurs bons et mauvais moments. Leurs discussions mystérieuses. L’auteure décrit très bien ce microcosme où toute personne est si représentative de ce qu’elle est. La lecture est agréable car les chapitres et les histoires sont courts. Nous ressentons le plaisir que l’auteure a eu à écrire ses récits. Les histoires sont simples et collent à la réalité. C’est si bien écrit que le lecteur voit les scènes se dérouler sous ses yeux. C’est impressionnant.

Dans la Drôme, un charmant petit village est bercé par le chant des oiseaux, le murmure des fontaines sur la place, baigné de soleil et sous un ciel azur. Des petites histoires illustrent la vie des villageois, une existence qui se tisse et s’enrichit progressivement. En réalité, c’est une quête de soi, plus ou moins accomplie. Hommes, femmes, lieux, tous si vivement dépeints par l’auteure, composent une scène de moments intenses, intimes et parfois difficiles. Les interrogations jaillissent et les réponses émergent en cours de lecture. Les fragments d’histoires s’animent et atteignent, quelquefois, leur épilogue. L’écriture de ce recueil est si vivante qu’elle invite le lecteur à s’offrir une magnifique promenade en Provence.

 

9782919270125    Ed. Les Trois Platanes    157 p.     15€

https://litteratutemltipleunerichesse.wordpress.com/2024/08/21/la-maison-dans-la-drome-francoise-autin-2020-ed-les-trois-platanes/

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