Anouk

Libraire 🌑 âšĄïž 📖

Nouvelle lecture! â€ïžâ€đŸ”„đŸ€“

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"Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le mĂ©chant soit une proie, mais Ă  coup sĂ»r leur jouet. On gagne toujours Ă  donner aux Blancs ce qu’ils veulent."

"Les Ă©normes monstres poilus peuvent avoir besoin de votre aide : Ă©coutez-les vraiment avant d’avoir peur d’eux. Et vous deviendrez un vrai Chamalloux." đŸ€“đŸ€­

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"Elle ne sourit plus, ne maintient plus amicalement une distance polie. Elle attaque Mijo dĂšs le pas de sa porte, ne lui laissant pas le temps de prĂ©parer sa dĂ©fense, elle frappe vite et bas, rasant la forĂȘt derriĂšre laquelle il se cache."

"Nul homme ne choisit le mal pour le mal ; simplement il le confond avec le bonheur, ce bien qu’il recherche."
Mary Wollstonecraft

"Ah, sentir sous sa langue le lourd parfum de moisissures, laisser tourner dans sa bouche le jus de légumes flétris...

Amateurs de pourritures,
Passez Ă  sa table, ici le ver sera toujours dans le fruit."

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"Je suis aveugle de mes mots. Ils sont invisibles, pourtant ils existent dans ma tĂȘte. Les mots comme une flamme dansante, prennent forme puis dĂ©forment celui ou celle qui les a entendus"

"Parfois, il avait l’impression de s’ĂȘtre aventurĂ© trop loin dans le dĂ©sert, d’avoir suivi des pistes qui ne menaient nulle part, et maintenant il n’avait plus assez d’énergie pour revenir sur ses pas. Plus de traces, plus de pistes, aucun signe. Juste cette soif."

"Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un Ă©tĂ© invincible"

“Dans mon dessin, j’espĂ©rais rendre l’infini de la mer, sa façon d’aller et venir, si seulement je pouvais nager, songeai-je, et sentir les coutures qui comprimaient ma vie se dissoudre dans l’eau salĂ©e.”

“Le feu avait dĂ©blayĂ© un chemin auparavant obstruĂ© par les pensĂ©es inutiles, et je ne me laisserais plus distraire par rien de ce qui se mettrait en travers de ma route. J’étais complĂštement seule, fascinĂ©e par ce nouveau monde qui s’ouvrait devant mes yeux. Les gens pouvaient bien tous disparaĂźtre de la face de la terre demain matin, je rĂ©sisterais quand mĂȘme. Je survivrais comme les cafards. Dure et farouche.
Le moment était venu pour moi.
Maintenant, j’allais rĂ©gner.”

"Il avait guettĂ© dans les profondeurs l’écueil de la sexualitĂ©, comme une grande masse rocheuse dont le contour avait toujours Ă©tĂ© occultĂ© par les vagues qui venaient se briser contre elle. Il essaya d’imaginer la mer apaisĂ©e, le rocher dĂ©gagĂ© et assimilĂ©."

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"Le monde n’était pas mort, puisque tous les livres m’attendaient. Tous les livres bourrĂ©s de cris, de musique, de rires, de plaintes, de flammes, prĂȘts Ă  me soulever de leur voix puissante, les livres Ă©crits avec le sang des hommes, avec l’eau du ciel et de la mer, avec le feu de la terre, avec le jour et avec la nuit, tous les livres m’appartenaient, avaient Ă©tĂ© enfantĂ©s pour moi seul, pour moi, dernier tĂ©moin du monde"

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