La Chine a tellement planté d’arbres qu’elle a bouleversé le cycle de l’eau de tout le pays
Après des décennies de reboisement massif, la Chine découvre un effet secondaire inattendu : en modifiant profondément la végétation, ces programmes ont déplacé l’eau douce d’une région à l’autre, aggravant parfois la sécheresse.
« Selon une étude récente publiée dans la revue Earth’s Future, entre 2001 et 2020, les modifications de la couverture végétale ont entraîné une diminution de l’eau douce disponible pour les populations et les écosystèmes dans les régions exposées à la mousson à l’est, et dans la zone aride du nord-ouest ; des territoires qui représentent à eux deux 74% de la surface terrestre chinoise. »
« À l'inverse, les chercheurs constatent qu’au niveau du plateau tibétain, qui couvre le reste du pays, la quantité d’eau disponible a augmenté sur la même période.“Nous observons que les changements d’occupation des sols redistribuent l’eau”, déclare Arie Staal, coauteur de l’étude et professeur assistant en résilience des écosystèmes à l’Université d’Utrecht (Pays-Bas). »
En 2015, le site Slate, se basant sur une première étude, constatait alors un peu vite, à propos du « Grand Mur Vert » de la République populaire : « le pays le plus pollueur du monde en tête des politiques de reforestation ».
https://www.slate.fr/sciences/chine-plantation-arbre-reforestation-cycle-eau-bouleverse-pays-evaporation-pluie-secheresse
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