Après Parthenope, je continue dans les films dont le nom est issue de la mythologie, cette fois-ci pour vous parler de Cassandre, celle qui n'ayant pas cédé aux avances du dieu Apollon, s'est retrouvée maudite, avec un don de prophétie mais que personne ne croira jamais.
Il y a 2 jours, je vous écrivais l'histoire d'un enfant qui croisa un inconnu. Dans ce métrage, le mal est au sein même du foyer et s'il prend les traits du frère aîné pour agir concrètement, on voit rapidement qu'il fait partie d'un système bien installé dans cette famille de plus en plus malaisante au fur et à mesure que l'on avance dans le récit malgré une introduction pour nous la présenter de manière légère et presque marrante comme pour nous faire comprendre combien c'est ancré et que l'on va être spectateur de qqch de l'ordre de leur normalité jusqu'à ce que la jeune Cassandre subisse littéralement l'intrusion de son grand frère, Philippe, dans son intimité et comprenne que c'est ailleurs, hors de cette grande maison, qu'elle pourra trouver des outils pour s'en émanciper.
Le lien par rapport au mythe? Dans ce film, comment Cassandre peut espérer s'exprimer et être crue par sa famille quand c'est toute cette dernière qui est totalement déviante ?
Bref, c'est un sacré moment, un vrai témoignage en fait puisqu'il est issue de la vie de la réalisatrice qui fait preuve d'un grand savoir faire dans les idées visuelles pour nous exprimer son histoire et nous faire vivre son ressenti.
C'est donc pas facile du tout mais je trouve que c'est un très bon film. À voir en étant averti.
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