#BellaRamsay

un mec qui parle tropunmecquiparletrop
2025-06-28
The Phoenix Projectphoenix_prjct
2024-01-30

🍿 TV 5 🍿

🍿 The Last of Us is a faithfully visceral adaptation - In-Depth Review 🍿 

Rating: ⭐⭐⭐⭐
Creators (Platform): Craig Mazin & Neil Druckmann - based on the game series of the same name (NOW)
Publisher (Release): Warner Bros. Television Studios (2023)

For more, follow me here, and for the full, uncut review, consider visiting my site: phoenix-prjct.com/2024/01/30/%

Jamon Bulljamonbull
2023-02-11

is where it’s at. Unmissable. and are phenomenal actors. The way both of them offer slight glimpses into their character’s vulnerabilities, despite their tough exteriors, is just masterful. Oh, and Episode 3. Wow. That one’s gonna stay with me for a long, long time.

2023-01-31

La sĂ©rie est une adaptation d’un jeu vidĂ©o Ă  grand succĂšs et que mon chĂ©ri a beaucoup aimĂ©, donc on regarde ça depuis que ça a commencĂ© il y a trois semaines. Il y a des chances que je dĂ©croche rapidement car c’est une thĂ©matique d’horreur postapocalyptique avec des sortes de zombies Ă  la « The Walking Dead Â», et je n’avais pas tenu longtemps pour cette derniĂšre. Les films d’horreur me font vraiment peur, et je fais des cauchemars et tout, et les sĂ©ries c’est souvent pire (parce qu’un film, je regarde et j’oublie, mais la sĂ©rie s’inscrit dans la durĂ©e et peut vraiment me toucher « trop profondĂ©ment Â»). Cela dĂ©pend Ă©videmment des thĂšmes et de la maniĂšre dont c’est fait, mais disons que j’ai Ă©normĂ©ment de mal avec les scĂšnes de souffrances physiques ou psychologiques, et encore plus quand cela concerne des femmes et des enfants.

Mais j’ai voulu commencĂ© The Last of Us car j’avais bien suivi le jeu (je suis de ceux qui regardent leur ĂȘtre cher jouer des heures en bricolant autre chose sur le canapĂ©, comme vous Ă©crire par exemple ^^), et les malades aux champignons me paraissaient supportables, mais comme d’habitude (et idem pour The Walking Dead), le pire ce sont les survivants et pas les zombies (Fight the Dead, fear the living Ă©tait leur slogan). Et Pedro Pascal dans le rĂŽle principal n’était pas pour me dĂ©plaire (le Prince rhaa lovely Oberyn de Game of Thrones et bien d’autres rĂŽles), ainsi que Bella Ramsey (dont j’avais adorĂ© le rĂŽle de badass Princesse des Ours dans Game of Thrones Ă©galement) pour jouer la jeune Ellie.

Pour le moment ça dĂ©marre plutĂŽt bien, avec de bons dĂ©cors, effets spĂ©ciaux, et une installation intĂ©ressante et ultra-conforme au scĂ©nario du jeu vidĂ©o (c’est le genre de jeu avec une histoire trĂšs Ă©crite et scriptĂ©e, et une intrigue vraiment proche d’un long-mĂ©trage). D’ailleurs c’est assez gĂ©nial d’avoir pour showrunner (c’est Ă  dire en auteur/directeur/gestionnaire c’est assez intraduisible et on utilise couramment le vocable anglais aujourd’hui) Neil Druckmann qui n’est autre que le crĂ©ateur du jeu, ainsi que Craig Mazin, l’auteur Ă  qui l’on doit la gĂ©nialissime mini-sĂ©rie Tchernobyl (tiens parle d’un truc qui m’a angoissĂ© efficacement, t’sais
).

Attention je vais divulgĂącher Ă  mort !!! Donc ne lisez pas si vous n’avez pas vu ou ne voulez pas vous retrouver terriblement spoilĂ© !!!

Mais le troisiĂšme Ă©pisode marque un tournant dans la sĂ©rie, et clairement dans le bruit autour de la sĂ©rie qui est dĂ©jĂ  assez monumental (pour un geek comme moi qui traine sur les Internets Ă©videmment), et d’autant plus quand on sait que des millions de joueurs du jeu vidĂ©o regarde le show avec attention (et qu’ils sont rarement gay-friendly ). On suit le parcours semĂ© d’embuches de Joel (Pedro Pascal) et Ellie (Bella Ramsay) depuis Boston, et lĂ  ils doivent se rendre dans un endroit que Joel connaĂźt.

L’épisode est en rĂ©alitĂ© presque complĂštement dĂ©diĂ© Ă  un flash-back sur les personnes qui habitent cet endroit. Apparemment ce n’était qu’une trĂšs courte allusion dans le jeu vidĂ©o, et les auteurs ont dĂ©cidĂ© de creuser et d’inventer une histoire, une petite intrigue secondaire, dans cet interstice de la sĂ©rie. On dĂ©couvre alors Bill (Nick Offerman) qui est avant l’épidĂ©mie un survivaliste complĂštement dingue et parano avec un attirail complet pour justement ĂȘtre parĂ© pour une telle fin du monde. Et donc il arrive terriblement bien Ă  se dĂ©brouiller avec des armes et des ressources hallucinantes, le mec Ă©tait vraiment prĂȘt pour Mad Max ! Il entoure et sĂ©curise tout un pĂ©rimĂštre, et continue pendant plusieurs annĂ©es Ă  vivre comme avant (Ă©lectricitĂ©, nourriture, tout en autosuffisance) et en toute solitude et rĂ©clusion.

Mais aprĂšs quelques annĂ©es, un quidam, qui rĂŽde autour se retrouve pris au piĂšge. Bill aprĂšs s’ĂȘtre beaucoup mĂ©fiĂ© donne un coup de main Ă  Franck (Murray Bartlett), et lui offre mĂȘme Ă  manger. Et contre toute attente, les deux hommes, deux quadragĂ©naires qu’on n’hĂ©siterait pas une seconde Ă  qualifier de « bear Â», nouent une relation amoureuse. C’était dĂ©jĂ  une surprise pour moi (mĂȘme si deux minutes avant, avec Murray Bartlett, et avec l’approche en cours, je m’en doutais
), mais alors j’imagine le choc pour le joueur moyen
 Mouahahahah. Oui d’imaginer cela m’a bien fait pouffer, mais j’ai aussitĂŽt pensĂ© aux tombereaux d’insultes et d’appels horrifiĂ©s Ă  la wokisation de Hollywood et de la puissance des lobby LGBT etc. Et Ă©videmment si vous lisez un peu les rĂ©seaux sociaux, c’est exactement ce qui est en train de se passer. Ah cette fragilité 

Mais c’est trop tard, et il y a une avalanche contraire d’articles trĂšs positifs dans tous les mĂ©dias, et Ă©videmment tous les homos qui se rĂ©jouissent dans le monde d’une histoire pareille. C’est dĂ©jĂ  une magnifique histoire d’amour qui est racontĂ©e, avec beaucoup de pudeur et de sentiments, et qui dĂ©montre aussi par l’exemple qu’une relation amoureuse c’est une relation amoureuse, quelle qu’en soient les protagonistes. Mais Ă©videmment lĂ  en plus, c’est entre deux mecs qui sont des parangons de virilitĂ©, et dont l’un est un exemple type de survivaliste amĂ©ricain, et d’autant plus qu’il est jouĂ© par Nick Offerman aka Ron Swanson (de Parcs & Recs, une sĂ©rie comique d’anthologie dans laquelle il joue un libertarien moustachu masculiniste qui est aussi fonctionnaire). Donc les gars se sentent Ă  mon avis trĂšs trĂšs ciblĂ©s, et ça ne leur plait pas. Hu hu hu.

L’épisode prouve aussi que ça a beau ĂȘtre une histoire homo, tout le monde est parfaitement capable de s’y identifier, de la mĂȘme maniĂšre que j’arrive trĂšs bien Ă  me voir dans des exemples hĂ©tĂ©ros. Tout est parfait et terriblement Ă©mouvant dans cette histoire, et Max Richter en rajoute un couche avec « The Nature of Daylight Â» qui Ă©tait dĂ©jĂ  un morceaux de la BO de la sĂ©rie « The Leftovers Â». Cet Ă©pisode a vraiment marquĂ© un sacrĂ© coup depuis hier. Et ça me plait !!

Magnifique illustration de VELINXI

[Source de l’image : compte Twitter de Velinxi aka Xiao]

#bear-pride #bella-ramsay #craig-mazin #gay #hbo #homosexualite #jeux-videos #lgbtqi #lutte-contre-lhomophobie #murray-bartlett #neil-druckmann #nick-offerman #pedro-pascal #the-last-of-us

https://blog.matoo.net/2023/01/31/the-last-of-us-s01e03/

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