Da freue ich mich doch umso mehr auf die kommende #Cyclocross Saison! #WoutVanAert ist und bleibt für mich einfach der Sympathieträger der Top-Fahrer 💕
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#WoutVanAert was obviously featured
L’infolettre du 29 juillet 2025 : le bilan équipe par équipe du Tour de France, confessions sur le Tour de Wallonie…
Tour de France : le carnet de notes des 23 équipes
C’est une nouvelle édition exceptionnelle qui s’est conclue ce dimanche sur les Champs-Élysées à Paris, au bout d’une dernière étape épique remportée par Wout van Aert (Team Visma | Lease a Bike). Le spectacle, sous la pluie orageuse, était au rendez-vous grâce à une triple ascension de Montmartre qui a confirmé la tendance de cette Grande boucle : dès que les profils sont taillés pour l’explosivité, les esprits s’échauffent, le panache s’affirme et le show anime les coureurs en tête de peloton. La preuve en est avec une vitesse moyenne générale de 42,849 km/h, plus rapide encore qu’en 2022 (42,031). Un sacré contraste avec la lutte pour le classement général qui s’est éteinte dès la première étape de haute montagne, après laquelle le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) a parfaitement contrôlé les éléments pour s’offrir son quatrième maillot jaune.
L’heure est au bilan, et pour l’occasion, nous avons décidé de scruter équipe par équipe, afin de voir quel effectif avait rempli ses objectifs, et quels coureurs ont émergé durant ces trois semaines intenses. Le classement est simple : c’est celui du classement par équipes final à Paris, avec à chaque fois, une cote sur dix.
Team Visma | Lease a Bike – 8/10
Il est difficile de coter une équipe qui termine le Tour de France avec une deuxième place au classement général et deux victoires d’étape, dont une qui restera dans les mémoires pour son scénario et les émotions procurées par son vainqueur (on parle bien de Wout van Aert à Paris). Car derrière ces succès et cette place d’honneur, il y a la déception d’un coureur qui espérait enfin bousculer la domination de celui qui l’a usé en 2024. Jonas Vingegaard pensait avoir la préparation idéale, quasiment sans pépin – si ce n’est une chute et une commotion cérébrale sur Paris-Nice dont on ne connaîtra jamais vraiment la gravité. Il a montré des signes de progression sur les efforts explosifs, comme il l’a affiché sur chaque attaque de Pogacar en première semaine puis dans les Alpes. Mais cela n’a pas suffi à mettre à mal son rival slovène, un ton au-dessus physiquement, et même psychologiquement.
Durant trois semaines, on a entendu parler d’un fameux plan destiné à faire vaciller le maillot jaune. Chaque étape de montagne était l’occasion de mettre en œuvre ce plan. La première semaine de course, intense, ressemblait à une stratégie de harcèlement. Mais après un contre-la-montre manqué à Caen, puis une perte de plus de deux minutes à Hautacam (ces deux plus mauvais jours depuis longtemps, avouera Vingegaard à Paris), le plan était visiblement sans espoir. Vingegaard a seulement tenté sur le Mont Ventoux avec quatre attaques finalement pour perdre deux secondes. Puis il y a eu l’essai de la Madeleine, rapidement annihilé par un mauvais choix tactique. Bien entendu, Matteo Jorgenson n’a pas été au niveau attendu en haute montagne, et tant Wout van Aert que Simon Yates ont visiblement eu du mal à se remettre au mieux du Giro. Mais Vingegaard a rapidement abdiqué face à un Pogacar qui choisissait finalement qui pouvait gagner ou non dans les cols. Ce sont finalement les deux protagonistes du Tour d’Italie qui ont pu lever les bras, pendant que le Danois s’est contenté, encore une fois, d’une deuxième place, une habitude depuis Le Lioran, l’été dernier. Il va désormais devoir se demander ce qu’il reste à faire pour détrôner un tel Pogacar. Encore de meilleurs équipiers ? Attaquer plus tôt ? L’équation est complexe.
Le Danois Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) sur la 2e étape du Tour de France, le 6 juillet 2025. – Photo : ASO/Billy CeustersUAE Team Emirates XRG – 9,5/10
Un maillot jaune, celui à pois, cinq victoires d’étape : difficile de faire mieux pour l’équipe UAE Team Emirates XRG sur ce Tour de France. Il aura seulement manqué le classement par équipes pour que la fête soit totale. Tadej Pogacar a parfaitement mené sa barque vers sa quatrième victoire au classement général, malgré de nombreux rivaux prêts à lui mener la vie dure comme il l’a découvert dès la première étape à Lille. Mais le Slovène sait tout faire : prendre les bordures, suivre les attaques sur les pentes à deux chiffres, rouler contre la montre, scier les jambes de ses adversaires dans la moyenne ou la haute montagne, s’essayer à l’offensive sur les pavés mouillés de Paris. Le plus régulier, c’était bien lui durant ces trois semaines.
Son équipe apparaissait pourtant moins forte que ces dernières années. Le champion de Belgique Tim Wellens a évidemment abattu un boulot fou durant la première semaine, durant laquelle il a notamment glané le maillot à pois, avant de remporter une étape en filou à Carcassonne, en fin de deuxième semaine. L’Allemand Nils Politt a boulotté comme à son habitude en tête de peloton, même en montagne. Le champion d’Équateur Jhonatan Narvaéz a montré ses progrès dans les cols pour mener Pogacar vers la victoire. Mais derrière, Marc Soler et Pavel Sivakov (malade dans les Pyrénées) ont très souvent décroché rapidement, et Adam Yates n’a pas souvent été d’un grand appui. Avec le retrait de João Almeida sur une chute à Mûr-de-Bretagne, “Pogi” a souvent été isolé aux moments les plus rudes en altitude. Mais il a tenu, tant qu’il pouvait. Ce qui l’a mené à un état de fatigue rarement vu, en témoignent ses sourires plus ternes et ses traversées plus rapides du podium. “Je ne suis pas à l’abri d’un burn-out, et personne ne l’est vous savez”, a-t-il expliqué, tout en rassurant sur son état mental actuel. Le Slovène a en tout cas semblé au bout d’un cycle, nécessitant un repos plus important pour se remettre en selle au mieux.
Sur le Tour d’Espagne ? Probablement pas. Les championnats du monde au Rwanda restent une option, mais le tenant du titre préfère penser d’abord au repos. Pour ne pas s’user, et pour encaisser également les critiques, plus souvent revenues ces dernières semaines, sur ses performances hors du commun. Dans son équipe dirigée par les sulfureux Mauro Gianetti et Matxin Fernandez, on préfère rappeler que les contrôles sont jusqu’ici formels. Les doutes restent cependant. C’est l’histoire du Tour finalement…
L’équipe UAE Team Emirates XRG autour du maillot jaune Tadej Pogacar, après l’arrivée de la 21e étape du Tour de France, le 27 juillet 2025. – Photo : ASO/Charly LopezRed Bull-Bora-Hansgrohe – 7,5/10
Dès les premières interviews en début de Tour, l’équipe allemande a tenté de rassurer sur la tactique collective à mettre en place durant ces trois semaines de course : Florian Lipowitz, troisième de Paris-Nice et du Dauphiné, et Primoz Roglic, multiple vainqueur du Giro et de la Vuelta, se partageront la place de leader, et le classement décidera en cours d’épreuve qui sera finalement à la tête de l’effectif. Sauf que les deux hommes se sont rarement quittés, et avec moins de deux minutes d’écart entre les deux coureurs avant les Alpes, les choses ne semblaient toujours pas claires.
Lipowitz a tenté son va-tout vers le col de la Loze, pendant que Roglic paraissait courir sa propre course, sans essayer de protéger la troisième place et le maillot blanc de son jeune équipier allemand. Le lendemain, vers la Plagne, c’est Roglic qui partait en échappée avant d’exploser, là où Lipowitz suivait les roues, à son grand avantage puisque cela lui permettait de sceller sa place sur le podium et sa position de meilleur jeune du Tour. Le taureau ailé se satisfera de l’émergence de ce jeune coureur allemand, alors que le vétéran slovène devait se contenter de la huitième place finale. Derrière, l’équipe n’a pu obtenir de succès d’étape, alors que Jordi Meeus est passé tout près sur la 17e étape, terminée juste derrière Jonathan Milan.
Arkéa-B&B Hôtels – 8/10
C’est la belle histoire de ce Tour : l’équipe française au plus petit budget du WorldTour cherchant de nouveaux partenaires pour la prochaine saison qui réussit l’un des plus beaux Tours de son histoire. Kévin Vauquelin avait déjà fait vibrer la formation bretonne l’an dernier avec un succès inattendu à Bologne, il a cette fois fait rêver toute la France avec son épopée en première semaine (maillot blanc et place sur le podium), avant de tenter de résister au mieux aux assauts des autres outsiders du classement général. Au bout d’une course gérée dans la douleur, grâce à d’excellents Cristian Rodriguez, Raul Garcia Pierna et Ewen Costiou notamment, Vauquelin a tenu sa place dans le Top 10, concluant le Tour en septième position. Pas encore suffisant pour espérer à l’avenir jouer le podium, mais une confirmation qu’il peut être au niveau des meilleurs sur certains terrains, notamment plus punchy. Reste à voir si ce sera sous le maillot rouge et noir ou celui d’INEOS Grenadiers, où son nom est très souvent annoncé.
Le Français Kevin Vauquelin (Arkéa-B&B Hôtels) sur le col de la Loze, lors de la 18e étape du Tour de France, le 24 juillet 2025. – Photo : ASO/Billy CeustersDecathlon-Ag2r La Mondiale – 7/10
Après une édition 2024 marquée par la passation de pouvoir au sommet de la direction, l’équipe française avait cette année choisi de ne miser que sur le classement général et une victoire d’étape. Plus question de viser également les sprints avec Sam Bennett comme l’an dernier. Toute la pression était sur l’Autrichien Felix Gall. Et malgré un début de Tour difficile, le grimpeur de 27 ans a doucement refait son retard en haute montagne, sur son terrain préféré, pour finalement obtenir la cinquième place finale. Il manque une victoire d’étape pour que le tableau soit plus positif encore, mais ce résultat, après sa 8e place en 2023, confirme qu’il est un candidat à retenir pour les prochains Grands Tours.
INEOS Grenadiers – 8/10
C’était l’inconnu pour la formation britannique, qui devait célébrer le dernier Tour de Geraint Thomas et en même temps espérer un bon classement général pour Carlos Rodríguez dont les résultats en dents de scie sont à la hauteur des succès d’INEOS Grenadiers. Le groupe a d’abord dû faire face à l’abandon de Filippo Ganna dès l’étape d’ouverture, avant que Rodríguez enchaîne les chutes, le contraignant également au forfait avant la 18e étape. La satisfaction de l’équipe de Dave Brailsford (le revenant) est principalement l’esprit offensif affiché durant ces trois semaines, couplé aux deux victoires du grimpeur néerlandais Thymen Arensman. Celui qui s’est transformé en éternelle doublure des autres stars de l’équipe a montré qu’il était le meilleur atout d’une formation qui se cherche encore. Il impose au moins une base pour le futur : et si INEOS Grenadiers poursuivait sa dynamique offensive pour l’avenir ?
Movistar Team – 3,5/10
L’abandon d’Enric Mas n’a pas aidé la Movistar, mais l’équipe espagnole a rarement été aux avant-postes durant ces trois semaines de course. Le leader de l’équipe a au moins essayé des offensives en montagne, tout comme le Colombien Einer Rubio (finalement cinquième au sommet de la Loze), mais cela n’a pas été porteur de succès. Cela se voit au tableau des primes, avec un groupe qui auparavant trustait le classement par équipes et se retrouve aujourd’hui en bas de colonne.
XDS Astana Team – 4/10
Comme sur les précédentes courses de la saison, l’équipe kazakhe n’avait pas en tête de viser un général ou une étape particulière, mais de tenter de se montrer partout, tout le temps, avec l’espoir de glaner des points UCI importants pour garder sa licence WorldTour en fin de saison. La stratégie n’a toutefois pas porté ses fruits durant ce mois de juillet. Le sprinter Cees Bol n’a jamais fait mieux qu’une 18e place. L’Italien Davide Ballerini a au moins ramené une deuxième place de Paris, après une cinquième place sur la 17e étape. Mais cela en restera là : en montagne, Sergio Higuita, Harold Tejada ou Clément Champoussin n’ont jamais pesé.
Le Colombien Harold Tejada (XDS Astana Team) au départ de la 18e étape du Tour de France, le 24 juillet 2025. – Photo : ASO/Billy CeustersTeam Picnic-Post NL – 8/10
Le pari était osé : sans Romain Bardet, désormais à la retraite, l’équipe néerlandaise songeait désormais à placer comme leaders Oscar Onley pour le classement général et Pavel Bittner pour les sprints, deux coureurs formés au sein de son équipe de développement. Ils étaient d’ailleurs six au départ à venir du groupe des espoirs. Et la formule a payé ! Oscar Onley a conquis une improbable quatrième place après sa troisième position sur le Tour de Suisse, au bout d’une course parfaitement gérée avec des Top 7 sur toutes les étapes de haute montagne. Bittner a tout de même obtenu des 4e et 5e places au sprint, Tobias Lund Andresen a aussi fait troisième, alors que Frank van den Broek a fini deuxième à Pontarlier. Bref, tout le collectif a fait le travail !
EF Education-Easy Post – 8,5/10
Le forfait de Richard Carapaz avant le Tour de France n’augurait pas un Tour de France exceptionnel pour la troupe de Jonathan Vaughters. Mais l’équipe au maillot rose n’a pas abandonné son esprit offensif pour autant. Elle a même décidé d’ériger cette attitude au coeur de sa tactique, et cela a fait mouche. L’Irlandais Ben Healy a obtenu d’emblée, à Vire, une victoire d’étape marquante avant d’enchaîner des résultats toujours plus frappants : une troisième place au Mont Dore qui lui a permis d’obtenir le maillot jaune pour deux jours, une deuxième au sommet du Mont Ventoux, et finalement, une neuvième place au général aussi inattendue que ses trois semaines en tant que Super-combatif du Tour. On en oublierait presque les tentatives de Kasper Asgreen, Alex Baudin, Neilson Powless ou Harry Sweeny, moins en réussite que leur équipier irlandais.
Groupama-FDJ – 2/10
Sans grand leader au départ, malgré l’ambition de Guillaume Martin-Guyonnet, l’équipe française a connu trois semaines compliquées. Romain Grégoire semblait avoir confirmé les attentes placées en lui sur les étapes pour puncheurs avec une quatrième place encourageante à Boulogne-sur-Mer et une cinquième à Rouen, mais l’espoir a été douché par l’enchaînement des étapes. Sa cinquième place sur la 20e étape vers Pontalier, après une lourde chute, indique pourtant tout le potentiel d’un puncheur qui doit encore prendre de l’expérience. Le sprinter Paul Penhoët a lui continué de grandir, mais n’a pu faire mieux qu’une cinquième place.
Uno-X Mobility – 8/10
Jouer les échappées, bien entendu. Mais l’équipe norvégienne ne vient plus sur le Tour que pour ça. Elle est venue au départ de Lille avec son effectif le plus ambitieux de son histoire sur la Grande Boucle, et cela s’est confirmé dans les résultats. L’étape de Toulouse remportée par Jonas Abrahamsen, éternel attaquant, restera évidemment dans les esprits, par la force affichée par celui qui n’était même pas sûr d’être au départ du Tour vu sa fracture de la clavicule subie quinze jours plus tôt sur le Tour de Belgique. Mais ce n’est pas tout : Søren Wærenskjold a également obtenu un podium, et Tobias Johannessen a prouvé son potentiel en montagne pour grimper à la sixième place du général, notamment grâce à une échappée surprise vers Superbagnères ! La ProTeam de Thor Hushovd a pris une nouvelle dimension sur ce Tour et confirme qu’elle peut grandir sur tous les terrains, pas seulement dans la plaine.
Le Norvégien Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility) à l’attaque sur la 11e étape du Tour de France, le 16 juillet 2025. – Photo : ASO/Billy CeustersTeam TotalEnergies – 7,5/10
Si elle n’a pas connu de succès comme l’an dernier, l’équipe de Jean-René Bernaudeau a réussi à se montrer à l’offensive tout en réalisant un exploit qu’elle n’avait plus connu depuis 2015 : placer l’un de ses coureurs dans le Top 10 du classement général. On aurait pu penser que la performance viendrait du Belge Steff Cras, mais le grimpeur a encore connu de la malchance, malade. Cette fois, c’est le Français Jordan Jegat, qui était encore en continental voici trois ans, qui a pris la place de leader et s’est arraché jusqu’à l’avant-dernière étape vers Pontarlier pour obtenir la dixième place finale. Cela suffit au bonheur du groupe qui peut ainsi se rassurer sur sa place pour les prochains Tours de France.
Soudal Quick-Step – 8,5/10
Cela a également été un Tour de France contrasté pour le “Wolfpack”. L’équipe belge a connu les bordures à Lille avant de retrouver le sourire avec Tim Merlier sur la troisième étape. Puis Remco Evenepoel s’est offert le contre-la-montre de Caen, a failli faire jeu égal avec les favoris sur Mûr-de-Bretagne. Tim Merlier a encore enlevé une étape, mais la montagne arrivant, les nuages se sont assombris : brisé par une préparation tronquée et une fracture d’une côte, révélée bien plus tard, Remco Evenepoel a renoncé à son maillot blanc et son rêve de gagner le Tour. Vidé dans les Pyrénées, il quittait un groupe déjà malmené par la malchance depuis le début de saison. Mais la meute s’est resoudée et a montré les crocs : Valentin Paret-Peintre a remporté le plus beau succès de sa carrière au Mont Ventoux grâce au travail, également, d’Ilan Van Wilder, et Pascal Eenkhoorn a arraché un nouveau podium à Pontarlier. Bref, l’optimisme reste de mise, même si les annonces autour d’un potentiel départ d’Evenepoel se multiplient. Le Belge, lui, prend du repos.
Tudor Pro Cycling Team – 6/10
La formation suisse, pour ses débuts sur le Tour, espérait certainement mieux vu l’équipe présentée au départ, entre sprinters, puncheurs et attaquants. La course n’a cependant pas souri à une ProTeam qui a tout de même obtenu deux podiums grâce à Michael Storer à Vire et Julian Alaphilippe à Carcassonne (avec les bras levés trop tard…). On ne peut en tout cas pas reprocher aux hommes de Fabian Cancellara d’avoir joué la carte offensive. Cela a permis au groupe de se placer à neuf reprises dans le Top 10 d’une étape. Mais il a manqué la cerise sur le gâteau. La déception vient également de Marc Hirschi, toujours en retrait sur ce Tour malgré une deuxième place encourageante sur le championnat de Suisse.
Alpecin-Deceuninck – 9/10
On n’arrête jamais les Alpecin-Deceuninck sur le Tour ! L’équipe belge a parfaitement entamé l’épreuve avec des succès, coup sur coup, pour Jasper Philipsen puis Mathieu van der Poel. La chute de Philipsen, avec le maillot vert, sur la troisième étape n’a pas changé les plans offensifs du groupe. Van der Poel a encore terminé deuxième à Rouen, avant de tenter une échappée folle sur la 10e étape avec Jonas Rickaert, échouée à seulement 650 mètres du but. Une nouvelle troisième place à Toulouse au bout d’une étape dingue, avant de partir : MVDP n’a finalement pas fini ce Tour en raison d’une pneumonie. Mais le maillot gris était encore bien à l’avant, grâce à Kaden Groves qui obtenait une victoire en solitaire à Pontarlier, lui le sprinter qui avait déjà gagné sur la dernière Vuelta et le dernier Giro. Trois leaders, trois victoires, le succès est total. On en oublierait presque les prestations encourageantes en montagne du débutant Emiel Verstrynge.
L’Australien Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) à l’attaque sur la 20e étape du Tour de France, le 26 juillet 2025 – Photo : ASO/Billy CeustersTeam Jayco AlUla – 7/10
Alors que le sprinter néerlandais Dylan Groenewegen n’a jamais pu faire mieux qu’une 13e place sur ce Tour, l’équipe australienne a tout misé sur l’offensive dès que le profil s’accentuait. Ben O’Connor a échoué à la 4e place au Mont Dore, Mauro Schmid était encore deuxième à Toulouse, Luke Plapp terminait cinquième du chrono de Peyragudes, mais c’est finalement dans la haute montagne qu’O’Connor réussissait le coup parfait, avec un succès de prestige sur le col de la Loze. Il n’a manqué que le Top 10 au général, duquel le grimpeur australien a été éjecté sur l’avant-dernière étape, face à Jordan Jegat.
Israel-Premier Tech – 3/10
Une quatrième place de Pascal Ackermann sur la huitième étape et puis… pas grand-chose d’autre. Il y a bien eu quelques attaques de part et d’autre pour essayer d’aller chercher un succès d’étape. On a même cru que le Canadien Michael Woods s’intéressait au maillot à pois de meilleur grimpeur, mais il est apparu trop juste pour cet objectif ambitieux. Jake Stewart avait une chance de rattraper le Tour de l’équipe israélienne, mais après avoir laissé filer Kaden Groves vers Pontarlier, l’espoir s’éteignait. Sans leader, le groupe est resté sur le bas-côté.
Cofidis – 1,5/10
Seulement deux Top 10 sur l’ensemble de ce Tour (une 7e place de Bryan Coquard sur la 8e étape et une 10e place de Dylan Teuns à Paris), cela en dit long sur la course de la formation nordiste, totalement dépassée par les événements. La polémique autour de la chute de Jasper Philipsen après une vague malencontreuse de Bryan Coquard n’a évidemment pas aidé sur le plan psychologique, pas plus que l’abandon du sprinter après un doigt cassé en raison d’une musette mal récupérée vers Hautacam. Mais le reste du temps, Cofidis a couru après le peloton. Et les leaders annoncés, Emanuel Buchmann et Ion Izagirre étaient hors du coup. Un Tour à oublier, donc.
Lidl-Trek – 8,5/10
Certes, l’équipe au maillot arlequin avait un leader pour le classement général en la personne de Mattias Skjelmose, malgré l’absence de préparation concrète – le Danois a été malade et forfait pour le Dauphiné et le Tour de Suisse, avant de gagner la classique d’Andorre. Mais il est devenu clair au cours des sprints intermédiaires et des premières étapes de plaine que le maillot vert était le principal objectif du groupe. L’Italien Jonathan Milan a tout simplement remporté l’ensemble des sprints intermédiaires qu’il a pu disputer en première position, et s’est offert deux victoires d’étape dans des conditions compliquées. Même si Tim Merlier a semblé plus rapide que lui lors de leurs combats ensemble, le poursuiteur a compté sur une équipe entièrement dédiée à sa cause pour obtenir les points nécessaires à la sécurisation de son maillot. Skjelmose a pour sa part dû renoncer après une mauvaise chute dans les Pyrénées. Le reste de l’équipe a également montré sa force, principalement le champion des États-Unis Quinn Simmons, deuxième à Vire. Le Belge Thibau Nys a lui connu un Tour difficile, en raison d’un état grippal en début d’épreuve.
Bahrain-Victorious – 4/10
Le Tour avait déjà mal commencé avec les chutes de Santiago Buitrago et de Jack Haig, contraint à l’abandon. Mais l’équipe a au moins essayé de se montrer avec le sprinter Phil Bauhaus (3e à Dunkerque), Fred Wright (7e à Toulouse), Santiago Buitrago (3e sur le Mont Ventoux) ou Matej Mohoric (3e à Paris). Le plus frustrant restera certainement la course du Français Lenny Martinez. Largué dès la première étape, le grimpeur de poche semblait prêt à faire la course pour le maillot à pois. Mais tactiquement, il a toujours paru en décalage, usant des forces à des moments peu opportuns. Son triple bidon collé dans le col du Glandon restera l’image que retiendra le grand public d’un coureur qui a pourtant toutes les qualités pour être un futur leader-chasseur d’étapes. Encore faut-il qu’il apprenne à mieux gérer ses efforts.
Lotto – 4/10
L’équipe belge espérait au moins une victoire d’étape, elle repart du Tour avec un podium et… un projet de fusion avec Intermarché-Wanty (lire l’infolettre précédente). L’épreuve avait très mal commencé avec un De Lie en difficulté, tout comme l’autre leader annoncé, pour le général cette fois, Lennert Van Eetvelt. Mal en point après une chute sur le championnat de Belgique, ce dernier n’a jamais pu retrouver sa condition et a finalement renoncé après deux semaines de calvaire. De Lie, pour sa part, a regagné de la confiance et du physique au fil des étapes. Cinquième et troisième lors de deux sprints massifs à Laval et Châteauroux, quatrième à l’offensive à Toulouse, quatrième à Valence, là où il semblait tout proche de malmener Jonathan Milan, et finalement septième à Paris, après une impressionnante première montée de Montmartre. Mentalement bien mieux, physiquement en bonne condition, le “Taureau de Lescheret” peut au moins se projeter sur la dernière partie de saison.
Intermarché-Wanty – 2/10
Le calice jusqu’à la lie pour le groupe de Jean-François Bourlart. Cela avait pourtant bien commencé avec la deuxième place de Biniam Girmay à Lille, et une sixième deux jours plus tard. Mais l’Érythréen a toujours semblé un ton en dessous des autres sprinters, minant ses ambitions de défendre son maillot vert. Le reste du temps, l’équipe n’a pu se montrer à l’offensive comme elle le souhaitait, notamment après l’abandon de Georg Zimmermann sur chute. Girmay reste finalement le meilleur coureur de l’effectif avec une troisième place finale au classement par points. Loin des trois succès et du maillot vert empochés à la surprise générale en 2024.
Grégory Ienco
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Confessions depuis le Tour de Wallonie
Alors que le Tour de France et le Tour de France Femmes battaient leur plein ce week-end, le Tour de Wallonie s’est également élancé, comme un départ officieux de la dernière partie de saison, menant les coureurs jusqu’au Tour de Guangxi. Ce sont principalement ceux qui n’ont pas pris part au Tour et qui ont enchaîné les stages en juillet qui reprennent la compétition sur l’épreuve wallonne, avec l’ambition de préparer au mieux la suite de l’année. Nous avons tendu notre micro, dimanche matin à Huy, au départ de la deuxième étape, à quelques-uns de ces coureurs.
Alexys Brunel (TotalEnergies)
Sur son retour dans le peloton depuis le début de la saison : “Je suis plutôt satisfait avec du bon boulot fait pour l’équipe et une victoire pour ma part. Je suis très heureux d’être de retour et d’avoir aussi marqué de cette façon mon retour. J’espère avoir de bons résultats sur cette deuxième partie de saison.”
Sur la pression autour de son retour : “Je ne me suis jamais mis la pression. Évidemment, j’en avais, parce que je ne savais pas à quoi m’attendre, et le peloton a quand même bien changé. Cela roule plus vite, ça frotte plus. Il y a un mix de nouvelles choses auxquelles je devais m’habituer. Mais cela va bien. Je suis plutôt satisfait.”
Sur sa non-sélection pour le Tour de France : “C’est un sujet assez délicat. Je suis plus que déçu de ne pas y être. Je suis l’un des seuls Nordistes du peloton. On n’est que deux Nordistes à être nés à Boulogne-sur-Mer dans le peloton actuel. J’étais dans la pré-sélection, mais j’ai appris que je n’étais pas pris assez tard, le soir des championnats de France. J’étais très déçu parce qu’il y avait la deuxième étape à Boulogne-sur-Mer, celle à Montpellier, où j’habite actuellement après la journée de repos. J’avais repéré l’étape jusqu’au Mont Ventoux. Mais voilà, c’est comme ça. Je ne suis pas le seul déçu dans le peloton à ne pas y être, je ne suis pas le seul dans l’équipe à être déçu non plus. C’est le choix de l’équipe qu’il faut respecter.”
Sur sa deuxième partie de saison : “Je n’ai pas d’objectif réel pour l’instant. J’espère pouvoir faire le championnat du monde de gravel, mais aussi des courses au Japon, un pays que j’aimerais bien découvrir. On va voir ce qui est possible entre la route et le gravel.”
Sur le partage entre les courses sur route et de gravel : “J’ai mon vélo à la maison. J’ai pu faire quelques tests au niveau du matériel. Il y a encore des choses à améliorer pour que ce soit exactement comme je voudrais, mais j’en suis content. Pour les courses sur gravel, j’en ai discuté avec l’équipe et on a quand même un sponsor, Eve, qui est très implanté dans cette discipline. C’est donc très important pour eux qu’on fasse ce type de compétition avec eux. Et moi ça me fait plaisir de rouler sur ces courses.”
Le peloton au départ de la 2e étape du Tour de Wallonie, le 27 juillet 2025 – Photo : Grégory Ienco/CyclismeRevueTom Paquot (Intermarché-Wanty)
Sur la dernière partie de saison : “L’été a toujours été une période que j’aime bien et je me sens bien pour l’instant. Je vois l’été avec optimisme. La première étape du Tour de Wallonie s’est en tout cas bien déroulée, pas trop rapide.”
Sur la fusion Lotto/Intermarché-Wanty et son contrat qui arrive à échéance fin de l’année : “J’essaie de ne pas trop y penser. J’espère simplement que mon boulot sera récompensé. Sachant que mon travail est apprécié dans l’équipe, tout le monde sait que je peux être une carte utile pour le groupe sur n’importe quel profil. Quand on regarde le programme que je fais, je suis là dans les courses pour grimpeurs, pour les sprinters. Je pense que je peux être utile pour l’avenir de l’équipe.”
Sur la difficulté de se faire remarquer en tant qu’équipier : “Évidemment que c’est plus dur. J’espère juste avoir une reconnaissance interne de l’équipe. Je sais que dans le peloton, mon travail est reconnu aujourd’hui. J’espère que tout se terminera bien et que je serai encore dans le peloton l’année prochaine.”
Sylvain Moniquet (Cofidis)
Sur la reprise après un stage estival : “Les choses se mettent bien, c’est de bon augure, surtout pour les dernières étapes de ce Tour de Wallonie qui sont difficiles. Pour le classement général, on a deux, trois cartes pour aller chercher des résultats et des points UCI. Tout le monde se sent bien dans l’équipe.”
Sur la pression du classement UCI : “Dès le moment où on va rouler pour la victoire, les points vont suivre. C’est sûr que si on peut placer deux coureurs dans le Top 10, c’est toujours mieux. C’est pour cela aussi qu’on roule souvent avec plusieurs coureurs pour faire des résultats ensemble.”
Sur son programme : “Je ne ferai pas la Vuelta, vu que j’ai déjà couru le Giro. Je vais surtout faire des courses ProSeries ou au niveau continental pour un peu changer, car j’ai déjà connu un programme de course chargé en première partie de saison. Cela me motive, car cela change des calendriers traditionnels que j’avais les années précédentes.”
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#AlexysBrunel #CyclismeSurRoute #FlorianLipowitz #JonasVingegaard #RemcoEvenepoel #SylvainMoniquet #TadejPogacar #TomPaquot #TourDeFrance #TourDeWallonie #WoutVanAert
Tadej Pogacar completed a supreme performance to win the Tour de France in a rainy Paris on Sunday, crushing his rivals to collect a fourth title. https://www.japantimes.co.jp/sports/2025/07/28/more-sports/tour-de-france-final-day/?utm_medium=Social&utm_source=mastodon #moresports #tadejpogacar #tourdefrance #jonasvingegaard #florianlipowitz #woutvanaert
It was great to see Paris Mayor Hidalgo on a Tour de France podium today, where she gave Wout Van Aert a congratulatory kiss for his stage win.
#TdF2025 #AnneHidalgo #WoutVanAert
Congratulations to #WoutVanAert, #JonasVingegaard and whole #TeamVismaLeaseABike! #bestteam #tourdefrance2025
Wout Van Aert wins the final stage in Paris.
#WoutVanAert #TourdeFrance
Wout van Aert Wins Tour de France Final Paris Stage; Pogacar Fights
#cycling #paris #TadejPogacar #TourdeFrance #WoutvanAert
https://blazetrends.com/wout-van-aert-wins-tour-de-france-final-paris-stage-pogacar-fights/?fsp_sid=77421
WOUT!
Congratulations - so well deserved. Fantastic finish!
#TdF #TourDeFrance #woutvanaert https://beige.party/@airwhale/114841754739175413
Wat een heerlijke finale van een prachtige #TourdeFrance. Het mooiste sportevenement van het jaar #WoutvanAert .
Daar heb ik nu eens van genoten...
Wout van Aert verovert de Champs-Élysées na beklijvende slotrit in de Tour https://www.standaard.be/sport/wout-van-aert-verovert-de-champs-elysees-na-beklijvende-slotrit-in-de-tour/80183390.html
#woutvanaert #tdf2025
#WoutVanAert gewinnt die Tour der France!
Oh jongens #woutvanaert #TDF2025
Happy to see Wout van Aert come in second on today's stage at the Tour. Go Wout, you'll take the next one!