#art #jeudemots #languefrançaise #cyberdependance #danse #smartphone #humour #picto #detournement #presquepective #signalisation #minimalisme
instagram.com/lord_of_terrils
pixelfed.social/Lord_ofterrils
Les jeunes sortent de moins en moins, les coupables sont connus
C’est un constat alarmant qui est relevé dans de nombreuses études à travers le monde occidental : la chute des relations sociales en personne s’accentue chez les jeunes. Ainsi, la part des personnes âgées de 18 à 24 ans qui rencontre des amis, leur famille ou des collègues a fortement diminué en Europe et aux États-Unis au cours des dernières années.
Anxiété et mal être
Sur le Vieux Continent, la part de ceux qui ne socialisent même pas une fois par semaine est passée d’un à dix à un sur quatre en l’espace d’une dizaine d’années, constate le Financial Times dans une analyse à la fois passionnante et inquiétante.
Notre confrère rappelle à cet égard que la communauté de la santé publique a tendance à se réjouir de ces évolutions qui entraînent une diminution de la consommation d’alcool chez les plus jeunes.
Mais des conséquences plus sombres en découlent. Et pour cause, le temps passé seul est associé à une moindre satisfaction de vie et à une mortalité plus élevée. Des scientifiques de l’Université de Cambridge ont également découvert que les périodes d’isolement, y compris celles pendant lesquelles les participants pouvaient utiliser leur téléphone, entraînaient une réaction accrue aux menaces, c’est-à-dire la perception et la réaction aux dangers potentiels. Cette vigilance peut provoquer chez les personnes un sentiment de malaise.
Les chercheurs concluaient ainsi : « Notre expérience suggère que les périodes d’isolement chez les adolescents pourraient accroître leur vulnérabilité au développement de l’anxiété, même lorsqu’ils sont connectés virtuellement. »
Comment expliquer ces évolutions ?
Pour expliquer ces évolutions, le quotidien britannique mentionne la prolifération des smartphones et la montée en puissance des réseaux sociaux. Ainsi, les heures passées à scroller les réseaux sociaux et à visionner des vidéos ont progressé de manière significative chez les plus jeunes.
Et notre confrère de conclure sur un bien triste constat :
« Le fait que ces évaluations soient attribuées par les adolescents et les jeunes adultes qui passent des heures collés à leurs appareils souligne la tragédie au cœur de cette histoire : les personnes qui souffrent sont, à un certain niveau, conscientes de ce qui ne va pas, mais semblent impuissantes à l’empêcher. »
« Comme la grenouille dans la marmite, les dégâts à un moment donné sont trop subtils pour être éliminés, mais dans quelques années, nous pourrions commencer à atteindre un point de frémissement. »
Pour approfondir ce sujet, n’hésitez pas à aller lire cet article de The Atlantic qui analyse avec pertinence cette problématique.
Source : Par Jean-Yves Alric via Presse-Citron
#adolescents #cyberdépendance #GénérationZ #jeunes #réseauxSociaux #Santé #socialisation
5 conseils d’expert pour guider vos enfants sur internet et les réseaux sociaux
https://www.youtube.com/watch?v=lwjWIzcRyM8
#adolescents #conseils #contenus #cyberdépendance #enfants #guider #internet #réseauxSociaux
Accusés de nuire à la santé mentale des jeunes, Meta et TikTok dans le viseur de la justice
A moins que ByteDance n’accepte de vendre TikTok à une entreprise non chinoise, la plateforme pourrait bien disparaître des smartphones américains en janvier prochain. Mais en attendant que cette échéance arrive, le média social s’est pris une autre volée de bois vert judiciaire. Le 8 octobre dernier, quatorze États ont déposé plainte contre TikTok, affirmant que cette dernière avait menti en affirmant « à tort » qu’elle était sûre pour les plus jeunes.
« Utilisation compulsive »
Ces plaintes s’appuient notamment sur des documents internes à l’entreprise qui prouvent que les employés savaient que les fonctionnalités addictives de la plateforme étaient nocives pour les plus jeunes. Parmi ces recherches internes, TikTok avait établi que « l’utilisation compulsive est corrélée à une série d’effets négatifs sur la santé mentale, comme la perte des capacités d’analyse, de formation de la mémoire, de pensée contextuelle, de profondeur de conversation, d’empathie et d’anxiété accrue ». S’ajoutent à cela des interférences avec le sommeil, les responsabilités professionnelles et scolaires, et même « la connexion avec ses proches ». Les documents internes font aussi état de l’inefficacité des outils permettant de limiter le temps d’utilisation, de la dangerosité des bulles de filtre ou encore de la médiocrité de sa modération, notamment quand il s’agit de bannir les comptes de mineurs de moins de 13 ans.
Cette offensive judiciaire vis-à-vis des plateformes sociales s’inscrit dans la continuité d’une large campagne menée par les procureurs généraux de 33 États, dont la Californie et New York, depuis le mois d’octobre 2023 contre Meta, ByteDance, Alphabet et Snapchat. Dans la plainte originale déposée auprès du Tribunal fédéral d’Oakland, les plateformes sont accusées d’avoir conçu leurs réseaux sociaux pour attirer les enfants et adolescents à passer le plus de temps possible en ligne.
« Meta accusée de piéger les jeunes et les adolescents »
Meta est ainsi accusée d’avoir « exploité des technologies puissantes et sans précédent pour attirer, engager et finalement piéger les jeunes et les adolescents ». En s’appuyant sur des travaux scientifiques, la plainte stipule que l’utilisation des plateformes comme Instagram ou WhatsApp provoque chez les plus jeunes « la dépression, l’anxiété, l’insomnie, l’interférence avec l’éducation et la vie quotidienne, et de nombreux autres résultats négatifs ». Le tout est appuyé par les documents internes rendus publics en 2021 par la lanceuse d’alerte Frances Haugen.
La firme a bien tenté de rejeter les réclamations formulées par les États au nom de la Section 230 du Communications Decency Act, une loi censée dédouaner les plateformes web de toute responsabilité quant au contenu qu’elles hébergent. La juge de district américaine basée à Oakland, Yvonne Gonzalez Rogers, a toutefois motivé son rejet en indiquant que les États avaient fourni suffisamment de détails sur les déclarations prétendument trompeuses faites par l’entreprise pour poursuivre la procédure. Cette décision ouvre la voie aux États et aux autres plaignants pour qu’ils puissent obtenir davantage de preuves et éventuellement intenter un procès.
En attendant la suite de cette longue bataille, les réseaux tentent de faire bonne figure. Meta a récemment mis en place des comptes Instagram spécialement taillés pour les adolescents de 13 à 17 ans. Ces derniers sont automatiquement configurés comme privés et les adultes qui n’ont aucun lien avec les adolescents ne peuvent pas leur envoyer de messages privés. Comme pour TikTok, la firme a aussi mis en place des outils de limitation du temps d’utilisation ou de restriction de contenus potentiellement nocifs, notamment ceux basés sur l’apparence physique.
Source : Par David-Julien Rahmil via L’ADN
#Bytedance #cyberdépendance #entreprise #jeunes #justice #mentale #meta #plaintes #plateformes #Santé #smartphones #tiktok
Que faire si votre enfant vit « reclus » dans sa chambre ?
» Mon fils se couche quand on se lève […] et se lève pratiquement au moment où on rentre du travail. Il ne sort pas de sa chambre ou juste pour manger, passe son temps sur Internet, que nous coupons maintenant la nuit, et il n’a pas de vie sociale. » Ce témoignage, issu de l’ouvrage* du psychiatre Thierry Vincent, illustre un phénomène encore mal connu sur le sol français : des jeunes déscolarisés ou sans travail, s’enfermant durablement au domicile parental, portes closes et volets fermés. « Il y a différents degrés d’isolement, mais certains n’ouvrent plus du tout la porte de leur chambre, indique le psychiatre. La dépendance vis-à-vis des parents en charge devient alors totale, ceux-ci déposant par exemple un plateau-repas ou des vêtements propres au bas de leur porte… «
Au Japon, où le terme de Hikikomori désigne un individu qui reste cloîtré au moins six mois, 1,5 million de personnes seraient concernées. « On n’a pas atteint ce niveau-là en France, mais au vu des alertes des parents qui augmentent depuis une dizaine d’années, le phénomène prend de l’ampleur », remarque le spécialiste. Selon l’association AFHIKI**, ils seraient en effet des dizaines de milliers (en majorité des garçons) à vivre cet enfermement.
Le désarroi des jeunes face à la pression sociale
Quels sont alors les mécanismes à l’œuvre ? « Le phénomène est multifactoriel, mais dans la grande majorité des cas, son terrain est celui d’une intense phobie sociale, précise Thierry Vincent. D’ailleurs, l’enfermement est souvent (pas toujours) précédé d’épisodes de “refus” scolaire, essentiellement durant le collège. Le refus scolaire concerne des élèves, parfois brillants, mais qui à un moment donné ne peuvent plus retourner au collège, car le vivre ensemble et les difficultés qu’il implique (la rivalité, la jalousie, le regard des autres) sont devenus une épreuve insupportable. »
En France, 5 à 8 % des consultations en pédopsychiatrie ont pour raison une phobie scolaire (un taux en augmentation depuis le confinement). Pour le spécialiste, il existe alors un continuum entre le refus scolaire et le jeune qui se calfeutre chez lui : dans les deux cas, le sujet met en place une « stratégie massive d’évitement ». « En ce qui concerne le Hikikomori, c’est souvent au moment de prendre son envol vers une vie d’adulte que le retrait se fait, précise-t-il. La pression sociale et les contraintes de la vie courante étant trop difficiles à affronter. »
Une fuite dans un monde virtuel
La mise à l’écart est alors une mise à l’abri dans une bulle numérique. « Les métavers sont extraordinairement attractifs et addictifs parce qu’ils donnent l’illusion d’un monde multipolaire où la confrontation à l’altérité, dès qu’elle devient trop forte, peut être facilement écartée », estime Thierry Vincent dans son ouvrage. En effet, sur Internet, les Hikikomori nouent des liens avec des profils qui leur ressemblent, d’autres adolescents ou jeunes adultes réfugiés dans cette bulle, mais dont ils peuvent s’écarter en un clic de souris s’ils deviennent dérangeants… « Ces échanges leur donnent de quoi s’alimenter sur le plan psychique, explique le spécialiste.
Leur chambre devient un lieu sécure qu’ils ne parviennent plus à quitter pour se confronter aux affres de la vie réelle. Ils s’enferment alors dans un cercle vicieux, car tout le problème de la phobie est là : moins on s’expose à l’objet de sa phobie, moins on se sent en capacité de le faire. »
Face à cette situation, les parents – souvent isolés, « il y a beaucoup de mères seules confrontées à cette situation, alors que le père est complètement absent », indique le psychiatre – sont alors désemparés, rongés par la honte et la culpabilité. « Le problème est encore mal connu, mais des équipes de soins psychiatriques commencent néanmoins à y être sensibilisées, note le spécialiste. Émerge notamment la mise en place d’équipes mobiles, composées d’infirmiers ou de psychologues, qui se rendent chez les gens, et sont capables d’entamer une discussion avec l’enfant derrière la porte. »
Dans la plupart des cas, en effet, les parents auront besoin de l’aide d’un tiers pour trouver une issue (car décider de couper Internet, par exemple, peut déclencher chez le jeune une crise violente). « Le plus important est de ne pas laisser la situation s’installer », explique le psychiatre. Dès que des symptômes d’enfermement apparaissent – un jeune qui sort de moins en moins de sa chambre, ne ressent plus le besoin de voir ses amis et dont la cyberdépendance s’aggrave –, un accompagnement semble alors nécessaire.
*Ces enfants qui s’enferment chez leurs parents, l’Harmattan, 2024.
**Association francophone pour l’étude et la recherche sur les Hikikomori (www.afhiki.org), fondée par le docteur Marie-Jeanne Guedj Bourdiau, autrice de Hikikomori. Réparer l’isolement, Doin, 2024.
Source : Par Émilie Gilmer via Le Point
#cyberdépendance #enfants #Jeunesse #mentale #reclus #refuge #Santé
On peut vivre sans cellulaire
Entente familiale sur l'utilisation d'Internet – fiche-conseil (PDF) https://habilomedias.ca/sites/mediasmarts/files/pdfs/tipsheet/Fiche-conseil_Entente_familiale_utilisation_Internet.pdf Les recherches de HabiloMédias ont démontré que les
enfants encadrés par des règles à la maison
relativement à l’utilisation d’Internet sont moins
susceptibles de commettre des gestes comme
communiquer leurs coordonnées, visiter des sites de
jeu, chercher de la pornographie en ligne et parler à
des étrangers en…
#famille #cyberdependance #security
via https://magifab.ca/liens
They lost their kids to Fortnite | Macleans.ca https://macleans.ca/longforms/fortnite-addiction-video-games-mental-health/ A group of Canadian parents say their kids are so addicted to the video game #Fortnite that they’ve stopped eating, sleeping and showering. Now these parents want to hold its tech-giant creator accountable.
#gaming #cyberdependance
via https://magifab.ca/liens