« Des #chiffres trĂšs #alarmants » : un #Ă©tudiant sur trois envisage dâ #arrĂȘter ses #Ă©tudes Ă cause de sa #santĂ© #mentale, rĂ©vĂšle un baromĂštre
« Des #chiffres trĂšs #alarmants » : un #Ă©tudiant sur trois envisage dâ #arrĂȘter ses #Ă©tudes Ă cause de sa #santĂ© #mentale, rĂ©vĂšle un baromĂštre
« Des #chiffres trĂšs #alarmants » : un #Ă©tudiant sur trois envisage dâ #arrĂȘter ses #Ă©tudes Ă cause de sa #santĂ© #mentale, rĂ©vĂšle un baromĂštre
www.nouvelobs.com/societe/2025...
« Des chiffres trÚs alarmants ...
La #police #indienne franchit une ligne rouge : une mĂ©thode de #dĂ©tection #mentale digne dâun #thriller de #science #fiction inquiĂšte les #dĂ©fenseurs des #droits.
Une technologie basée sur les ondes cérébrales qui trahissent le suspect malgré lui (?)..
To be confirmed.
La #police #indienne franchit une ligne rouge : une mĂ©thode de #dĂ©tection #mentale digne dâun #thriller de #science #fiction inquiĂšte les #dĂ©fenseurs des #droits.
Une technologie basée sur les ondes cérébrales qui trahissent le suspect malgré lui (?)..
To be confirmed.
hellobiz.fr/2025/06/22/l...
La police indienne franchit un...
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Simon Keizer (41) laat zich van zijn kwetsbare kant zien op Instagram. Hij schrijft over de mentale strijd die hij voert. De zanger deelt met zijn volgers wat hij hier de afgelopen jaren van geleerd heeft.
#Zoomposium mit Professor Dr. #Daniel #Dennett: âA #naturalistic view on #consciousnessâ
Auf dem philosophischen #Konzept des vermeintlichen #naturalistischen #Monismus basieren momentan die meisten AnsÀtze zur AufklÀrung des PhÀnomens #Bewusstsein im Forschungsbereich der #kognitiven #Neurowissenschaften, die versuchen #mentale #ZustÀnde auf #physische #ZustÀnde zu #reduzieren.
Mehr auf: https://philosophies.de/index.php/2023/12/25/naturalistic-view/
Ătre #heureux favorise une #meilleuresantĂ© âphysique et #mentale, renforçant le #systĂšmeimmunitaire et ârĂ©duisant le stress. Cela conduit Ă©galement Ă des ârelations plus Ă©panouissantes et Ă une âvision plus positive de la vie, âaugmentant ainsi la rĂ©silience face aux difficultĂ©s.
#Norris ed il problema della #salute #mentale: «Rivedevo i miei #errori prima di andare a dormire» https://www.formula1.it/news/23540/1/norris-ed-il-problema-della-salute-mentale-rivedevo-i-miei-errori-prima-di-andare-a-dormire?utm_source=dlvr.it&utm_medium=mastodon
Interdire le smartphone Ă lâĂ©cole : ça ne marche pas ?
Il y a quelques mois, nous nous interrogions sur le fait de savoir si la France devait oui ou non prendre le mĂȘme chemin que lâAngleterre et bannir les tĂ©lĂ©phones portables de lâenceinte des collĂšges ? A lâĂ©poque, Nicole Belloubet, alors ministre de lâĂducation nationale indiquait que âlâimpact [des] rĂ©seaux sociaux pour les jeunes Ă©tait absolument catastrophiqueâ, ajoutant quâune pause numĂ©rique pourrait Ă©galement constituer un bon levier pour lutte contre le cyberharcĂšlement.
La âpause numĂ©riqueâ pas suffisante pour redynamiser la santĂ© des Ă©lĂšves ?
Cette mĂȘme pause numĂ©rique a Ă©tĂ© testĂ©e dans 200 Ă©tablissements Ă la rentrĂ©e 2024, et prĂ©voit que les Ă©lĂšves dĂ©posent leurs smartphones Ă lâentrĂ©e de lâĂ©cole pour les rĂ©cupĂ©rer en fin de journĂ©e. A cette Ă©poque, le gouvernement Ćuvrait sur une possible interdiction des smartphones au collĂšge Ă la rentrĂ©e 2025. Mais le fait dâinterdire le smartphone peut-il suffire Ă lui tout seul Ă amĂ©liorer les notes, ainsi que le comportement des Ă©lĂšves ? A priori nonâŠ
Câest en effet ce qui ressort dâune Ă©tude menĂ©e par lâUniversitĂ© de Birmingham, en comparant les rĂ©sultats et les comportements de plus de 1 200 Ă©tudiants rĂ©partis dans 30 Ă©tablissements au Royaume-Uni. Selon cette Ă©tude, il ne serait pas possible dâaffirmer que les seules restrictions en matiĂšre dâutilisation des smartphones aient âun quelconque effet bĂ©nĂ©fique sur la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre des adolescentsâ.
Plus globalement, câest le temps total passĂ© sur les smartphones et les rĂ©seaux sociaux qui aurait un impact nĂ©gatif sur la bonne santĂ© (mentale et physique) des Ă©lĂšves. Le sommeil serait de moins bonne qualitĂ©, le comportement serait de plus en plus problĂ©matique, les rĂ©sultats de moins en moins satisfaisants, le manque dâexercice de plus en plus importantâŠ
Ainsi, lâĂ©tude tend Ă dĂ©montrer que âces interdictions prises isolĂ©ment ne suffisent pas Ă sâattaquer aux impacts nĂ©gatifsâ. En fin dâannĂ©e derniĂšre, nous revenions sur le temps moyen passĂ© chaque jour devant un Ă©cran, avec une moyenne Ă©difiante de 6h30 (et de 5h26 pour la France).
Pour le ministĂšre de lâĂ©ducation, la pause numĂ©rique constitue une mesure qui vise Ă âsensibiliser les Ă©lĂšves Ă lâutilisation raisonnĂ©e des outils numĂ©riques et Ă leur faire pleinement bĂ©nĂ©ficier de la richesse de la vie collectiveâ. RĂ©cemment, câest un nouveau baromĂštre de la Fondation pour lâEnfance qui confirme les âeffets nĂ©gatifsâ des Ă©crans sur les enfants, avec 89% des enseignants interrogĂ©s qui observaient une hausse des difficultĂ©s dâapprentissage (langage, graphisme, motricitĂ©âŠ), sans oublier un impact rĂ©el (lĂ encore) sur le sommeil.
Source : Par Stéphane Ficca via Presse-Citron
#écoles #enseignements #interdiction #mentale #Santé #smartphones
Toenemende stress bij cisos: hoe zij hun werkdruk kunnen verlichten https://www.trendingtech.news/trending-news/2025/01/52240/toenemende-stress-bij-cisos-hoe-zij-hun-werkdruk-kunnen-verlichten #CISO stress #cybersecurity #werkdruk #soft skills #mentale gezondheid #Trending #News #Nieuws
âTikTok est extrĂȘmement dangereux pour les jeunesâ !
CâĂ©tait il y quelques jours Ă peine, le rĂ©seau TikTok cessait dâĂ©mettre aux Etats-Unis, avant que Donald Trump ne signe un dĂ©cret donnant un sursis de 75 jours au plus cĂ©lĂšbre des rĂ©seaux chinois. Rappelons que TikTok est utilisĂ© par pas moins de 170 millions dâamĂ©ricains, et quâun simple mois de bannissement ferait perdre 1 milliard de dollars aux petites entreprises amĂ©ricaines, et 300 millions de dollars aux crĂ©ateurs.
TikTok, un rĂ©seau qui âabimeâ la jeunesse ?
Toutefois, quand bien mĂȘme de trĂšs nombreux utilisateurs se sont rĂ©jouit du retour de leur plateforme favorite, la dangerositĂ© de cette derniĂšre continue encore et encore de se confirmer. Et selon Jonathan Haidt, psychologue Ă lâUniversitĂ© de New York et auteur du livre Ă succĂšs âThe Anxious Generationâ, le rĂ©seau TikTok serait particuliĂšrement nĂ©faste pour la santĂ© mentale des plus jeunes.
âCette entreprise nuit aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes Ă grande Ă©chelleâ indique Jonathan Haidt. En effet, ce dernier pointe du doigt ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© par de nombreuses Ă©tudes, Ă savoir un usage Ă la fois addictif et compulsif, et qui peut sâavĂ©rer trĂšs problĂ©matique.
Les jeunes utilisateurs peuvent en effet ĂȘtre exposĂ©s Ă des contenus sexuels et/ou violents, lesquels vont faire monter en flĂšche les niveaux dâanxiĂ©tĂ©, de dĂ©pression et dâautres problĂšmes de santĂ© mentale. Et si tous les rĂ©seaux sociaux ont tendance Ă comporter des risques psychologiques (la course aux likes, aux abonnĂ©s, aux commentaires, Ă la notoriĂ©tĂ©âŠ), le fait est que TikTok est trĂšs populaire auprĂšs des jeunes, puisque plus de 60% des amĂ©ricains ĂągĂ©s entre 13 et 17 ans sont prĂ©sents sur le rĂ©seau.
A lâinstar de nombreux autres spĂ©cialistes, Jonathan Haidt prĂŽne lâinterdiction des rĂ©seaux sociaux pour les moins de 16 ans, et encourage les jeunes Ă sâengager dans des activitĂ©s sans tĂ©lĂ©phone, ne serait-ce que pour âinteragir entre eux en personneâ.
Du cĂŽtĂ© de chez TikTok, on indique avoir dĂ©jĂ mis en place plusieurs mesures visant Ă protĂ©ger la jeunesse, avec notamment la suppression proactive des utilisateurs dâĂąge suspect, ou encore des fonctionnalitĂ©s de sĂ©curitĂ© telles que des limites de temps dâĂ©cran par dĂ©faut, le jumelage familial et la protection de la vie privĂ©e par dĂ©faut pour les mineurs de moins de 16 ans.
Source : Par Stéphane Ficca via Presse-Citron
Et vous, que pensez-vous du rĂ©seau TikTok ? Donnez nous votre avis en commentaireâŠ
#addictions #adolescents #étatsUnis #DonaldTrump #enfants #Jeunesse #mentale #psychologique #réseauxSociaux #Santé #tiktok
Les vidĂ©os stupides des rĂ©seaux sociaux sont source de perte dâattention et mĂȘme de matiĂšre grise
Le verdict est sans appel. Notre addiction aux rĂ©seaux sociaux ne se limite pas Ă une simple perte de temps : elle dĂ©truit littĂ©ralement nos capacitĂ©s cognitives. Une sĂ©rie dâĂ©tudes scientifiques menĂ©es par des institutions prestigieuses comme Harvard Medical School et lâUniversitĂ© dâOxford rĂ©vĂšle que la consommation compulsive de contenus en ligne rĂ©duit la matiĂšre grise de notre cerveau. Un constat alarmant qui transforme lâexpression familiĂšre qui caractĂ©rise les vidĂ©os les plus stupides des rĂ©seaux appelĂ©es « brain rot » en une rĂ©alitĂ© scientifique mesurable.
Le scrolling infini, une arme de destruction massive pour notre cerveau
Les rĂ©seaux sociaux ont parfaitement compris comment exploiter les faiblesses de notre cerveau. Le scrolling infini, cette fonctionnalitĂ© qui permet de faire dĂ©filer sans fin les contenus, nâest pas un hasard. Le Dr Michoel Moshel de lâUniversitĂ© Macquarie explique que cette fonction tire profit de notre tendance naturelle Ă rechercher la nouveautĂ©, particuliĂšrement quand il sâagit dâinformations potentiellement dangereuses ou alarmantes. Un mĂ©canisme qui, ironiquement, servait autrefois Ă notre survie.
Cette surstimulation constante provoque des dĂ©gĂąts considĂ©rables. Les Ă©tudes en neuroimagerie montrent une diminution du volume de matiĂšre grise dans les rĂ©gions cĂ©rĂ©brales responsables du traitement des rĂ©compenses, du contrĂŽle des impulsions et de la prise de dĂ©cision. Plus inquiĂ©tant encore, ces modifications ressemblent Ă©trangement aux effets observĂ©s chez les personnes souffrant dâaddictions aux substances comme la mĂ©thamphĂ©tamine ou lâalcool.
Une génération entiÚre menacée par le « doomscrolling »
Le phĂ©nomĂšne touche particuliĂšrement les adolescents, Ă un moment crucial de leur dĂ©veloppement. Les changements neuroanatomiques observĂ©s perturbent la formation de leur identitĂ© et leurs capacitĂ©s de cognition sociale. Une Ă©tude publiĂ©e dans Nature en novembre dernier souligne un cercle vicieux particuliĂšrement pervers : les personnes souffrant dĂ©jĂ de problĂšmes de santĂ© mentale sont plus susceptibles de sâengager dans la consommation de contenus nocifs, ce qui aggrave encore leurs symptĂŽmes.
Eduardo FernĂĄndez JimĂ©nez, psychologue clinicien Ă lâhĂŽpital La Paz de Madrid, met en lumiĂšre un autre aspect du problĂšme. Lâexposition continue aux stimuli variables des rĂ©seaux sociaux force notre cerveau Ă constamment changer de focus. Cette gymnastique mentale Ă©puisante dĂ©truit progressivement notre capacitĂ© Ă maintenir une attention soutenue, celle-lĂ mĂȘme qui est essentielle aux processus dâapprentissage.
Des solutions existent, mais nécessitent une prise de conscience collective
Le problĂšme nâest pas nouveau. DĂšs 2005, des scientifiques de lâUniversitĂ© de Londres avaient observĂ© une baisse de 10 points de QI chez les personnes consultant leurs emails de maniĂšre compulsive. Un impact plus nĂ©faste que la consommation de cannabis. Aujourdâhui, avec la multiplication des plateformes et des formats courts, la situation est devenue critique.
Face Ă ce constat, les experts recommandent une approche Ă©quilibrĂ©e. Le Dr Moshel insiste sur lâimportance de privilĂ©gier des contenus Ă©ducatifs et dâĂ©tablir des limites claires dâutilisation quotidienne. Le psychologue Carlos Losada prĂ©conise quant Ă lui un retour aux activitĂ©s physiques et aux interactions sociales en personne, essentielles pour contrebalancer les effets nĂ©fastes de la consommation de contenu rapide.
En brefâŠ
La consommation excessive de contenus en ligne réduit physiquement la matiÚre grise du cerveau
Les adolescents sont particuliÚrement vulnérables aux effets néfastes du « doomscrolling »
Une limitation du temps dâĂ©cran et un retour aux activitĂ©s physiques sont essentiels pour prĂ©server notre santĂ© mentale
Source : Par Robin Sabbadini via Presse-Citron
#addictions #adolescents #attention #études #brainRot #contenus #enfants #mentale #réseauxSociaux #Santé #scrolling #vidéos
Accusés de nuire à la santé mentale des jeunes, Meta et TikTok dans le viseur de la justice
A moins que ByteDance nâaccepte de vendre TikTok Ă une entreprise non chinoise, la plateforme pourrait bien disparaĂźtre des smartphones amĂ©ricains en janvier prochain. Mais en attendant que cette Ă©chĂ©ance arrive, le mĂ©dia social sâest pris une autre volĂ©e de bois vert judiciaire. Le 8 octobre dernier, quatorze Ătats ont dĂ©posĂ© plainte contre TikTok, affirmant que cette derniĂšre avait menti en affirmant « Ă tort » quâelle Ă©tait sĂ»re pour les plus jeunes.
« Utilisation compulsive »
Ces plaintes sâappuient notamment sur des documents internes Ă lâentreprise qui prouvent que les employĂ©s savaient que les fonctionnalitĂ©s addictives de la plateforme Ă©taient nocives pour les plus jeunes. Parmi ces recherches internes, TikTok avait Ă©tabli que « lâutilisation compulsive est corrĂ©lĂ©e Ă une sĂ©rie dâeffets nĂ©gatifs sur la santĂ© mentale, comme la perte des capacitĂ©s dâanalyse, de formation de la mĂ©moire, de pensĂ©e contextuelle, de profondeur de conversation, dâempathie et dâanxiĂ©tĂ© accrue ». Sâajoutent Ă cela des interfĂ©rences avec le sommeil, les responsabilitĂ©s professionnelles et scolaires, et mĂȘme « la connexion avec ses proches ». Les documents internes font aussi Ă©tat de lâinefficacitĂ© des outils permettant de limiter le temps dâutilisation, de la dangerositĂ© des bulles de filtre ou encore de la mĂ©diocritĂ© de sa modĂ©ration, notamment quand il sâagit de bannir les comptes de mineurs de moins de 13 ans.
Cette offensive judiciaire vis-Ă -vis des plateformes sociales sâinscrit dans la continuitĂ© dâune large campagne menĂ©e par les procureurs gĂ©nĂ©raux de 33 Ătats, dont la Californie et New York, depuis le mois dâoctobre 2023 contre Meta, ByteDance, Alphabet et Snapchat. Dans la plainte originale dĂ©posĂ©e auprĂšs du Tribunal fĂ©dĂ©ral dâOakland, les plateformes sont accusĂ©es dâavoir conçu leurs rĂ©seaux sociaux pour attirer les enfants et adolescents Ă passer le plus de temps possible en ligne.
« Meta accusée de piéger les jeunes et les adolescents »
Meta est ainsi accusĂ©e dâavoir « exploitĂ© des technologies puissantes et sans prĂ©cĂ©dent pour attirer, engager et finalement piĂ©ger les jeunes et les adolescents ». En sâappuyant sur des travaux scientifiques, la plainte stipule que lâutilisation des plateformes comme Instagram ou WhatsApp provoque chez les plus jeunes « la dĂ©pression, lâanxiĂ©tĂ©, lâinsomnie, lâinterfĂ©rence avec lâĂ©ducation et la vie quotidienne, et de nombreux autres rĂ©sultats nĂ©gatifs ». Le tout est appuyĂ© par les documents internes rendus publics en 2021 par la lanceuse dâalerte Frances Haugen.
La firme a bien tentĂ© de rejeter les rĂ©clamations formulĂ©es par les Ătats au nom de la Section 230 du Communications Decency Act, une loi censĂ©e dĂ©douaner les plateformes web de toute responsabilitĂ© quant au contenu quâelles hĂ©bergent. La juge de district amĂ©ricaine basĂ©e Ă Oakland, Yvonne Gonzalez Rogers, a toutefois motivĂ© son rejet en indiquant que les Ătats avaient fourni suffisamment de dĂ©tails sur les dĂ©clarations prĂ©tendument trompeuses faites par lâentreprise pour poursuivre la procĂ©dure. Cette dĂ©cision ouvre la voie aux Ătats et aux autres plaignants pour quâils puissent obtenir davantage de preuves et Ă©ventuellement intenter un procĂšs.
En attendant la suite de cette longue bataille, les rĂ©seaux tentent de faire bonne figure. Meta a rĂ©cemment mis en place des comptes Instagram spĂ©cialement taillĂ©s pour les adolescents de 13 Ă 17 ans. Ces derniers sont automatiquement configurĂ©s comme privĂ©s et les adultes qui nâont aucun lien avec les adolescents ne peuvent pas leur envoyer de messages privĂ©s. Comme pour TikTok, la firme a aussi mis en place des outils de limitation du temps dâutilisation ou de restriction de contenus potentiellement nocifs, notamment ceux basĂ©s sur lâapparence physique.
Source : Par David-Julien Rahmil via LâADN
#Bytedance #cyberdépendance #entreprise #jeunes #justice #mentale #meta #plaintes #plateformes #Santé #smartphones #tiktok
Presque la moitié des adolescents sont « constamment en ligne », selon cette étude
46 % des adolescents amĂ©ricains assurent ĂȘtre constamment en ligne, selon une Ă©tude menĂ©e par le Pew Research Center, un centre de recherche qui se consacre Ă lâanalyse des tendances sociales, politiques et dĂ©mographiques. Un chiffre qui souligne lâimportance croissante des plateformes numĂ©riques et des smartphones dans la vie des plus jeunes, malgrĂ© les dangers quâils reprĂ©sentent.
Plus que jamais connectés
Les chercheurs ont interrogĂ© des adolescents ĂągĂ©s de 13 Ă 17 ans pour parvenir Ă ces rĂ©sultats. Il en ressort quâils sont plus que jamais connectĂ©s numĂ©riquement. Ainsi, 95 % dâentre eux disposent dâun smartphone, contre 88 % pour un ordinateur. Ils sont 83 % Ă avoir accĂšs Ă une console de jeu et 70 % Ă une tablette.
PrĂšs de la moitiĂ© des adolescents, câest-Ă -dire 46 %, dĂ©clarent ĂȘtre presque constamment en ligne. Câest quasiment le double dâil y a 10 ans, bien que la proportion demeure stable depuis quelques annĂ©es. Dans lâensemble, 96 % des rĂ©pondants assurent utiliser Internet quotidiennement.
YouTube, TikTok et Instagram en tĂȘte
La plateforme quâils utilisent le plus nâest autre que YouTube. 90 % des adolescents sây rendent rĂ©guliĂšrement, et 73 % la visitent quotidiennement. Sans surprise, câest TikTok qui arrive en seconde position. Lâapplication chinoise est utilisĂ©e par environ 60 % dâentre eux, avec 16 % dĂ©clarant y ĂȘtre « presque constamment ». Dans ce contexte, sa possible interdiction aux Ătats-Unis serait trĂšs vivement contestĂ©eâŠ
Instagram enregistre Ă peu prĂšs les mĂȘmes performances, avec 60 % des participants Ă lâĂ©tude qui utilisent lâapplication, dont 12 % quasiment tout le temps, contre 8 % en 2023. Snapchat, pour sa part, est utilisĂ© par 55 % des adolescents. « Environ un sur dix rĂ©pondant dĂ©clare ĂȘtre sur chacune de ces plateformes presque constamment », prĂ©cise lâĂ©tude.
Facebook poursuit sa dégringolade
De son cĂŽtĂ©, Facebook continue sa mue en plateforme dĂ©diĂ©e aux plus vieilles gĂ©nĂ©rations⊠Lâutilisation du rĂ©seau social le plus populaire au monde par les adolescents a fortement dĂ©gringolĂ© au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, passant de 71 % Ă seulement 32 % aujourdâhui.
MĂȘme son de cloche pour X, anciennement Twitter. Seuls 17 % des participants se rendent sur la plateforme, soit prĂšs de la moitiĂ© des 33 % recensĂ©s il y a dix ans, et une baisse par rapport aux 23 % recensĂ©s en 2022.
Ces chiffres vertigineux sur la surutilisation des plateformes en ligne par les adolescents prouvent quâune meilleure rĂ©glementation est nĂ©cessaire pour prĂ©munir de leurs effets nĂ©fastes. Les rĂ©seaux sociaux entraĂźnent des risques de dĂ©pendance, dâautant plus chez les jeunes utilisateurs. De mĂȘme, ils peuvent affecter leur santĂ© mentale.
En brefâŠ
Une étude révÚle que 46 % des adolescents américains se disent « constamment en ligne ».
95 % dâentre eux disposent dâun smartphone.
YouTube, TikTok et Instagram sont les plateformes les plus populaires chez les 13-17 ans.
Source : Par Mathilde Rochefort via Presse-Citron
#adolescents #études #dépendance #Facebook #hyperconnectés #Instagram #jeunes #mentale #plateformes #réseauxSociaux #Santé #smartphones #tiktok #X #youtube
Que faire si votre enfant vit « reclus » dans sa chambre ?
» Mon fils se couche quand on se lĂšve [âŠ] et se lĂšve pratiquement au moment oĂč on rentre du travail. Il ne sort pas de sa chambre ou juste pour manger, passe son temps sur Internet, que nous coupons maintenant la nuit, et il nâa pas de vie sociale. » Ce tĂ©moignage, issu de lâouvrage* du psychiatre Thierry Vincent, illustre un phĂ©nomĂšne encore mal connu sur le sol français : des jeunes dĂ©scolarisĂ©s ou sans travail, sâenfermant durablement au domicile parental, portes closes et volets fermĂ©s. « Il y a diffĂ©rents degrĂ©s dâisolement, mais certains nâouvrent plus du tout la porte de leur chambre, indique le psychiatre. La dĂ©pendance vis-Ă -vis des parents en charge devient alors totale, ceux-ci dĂ©posant par exemple un plateau-repas ou des vĂȘtements propres au bas de leur porte⊠«
Au Japon, oĂč le terme de Hikikomori dĂ©signe un individu qui reste cloĂźtrĂ© au moins six mois, 1,5 million de personnes seraient concernĂ©es. « On nâa pas atteint ce niveau-lĂ en France, mais au vu des alertes des parents qui augmentent depuis une dizaine dâannĂ©es, le phĂ©nomĂšne prend de lâampleur », remarque le spĂ©cialiste. Selon lâassociation AFHIKI**, ils seraient en effet des dizaines de milliers (en majoritĂ© des garçons) Ă vivre cet enfermement.
Le désarroi des jeunes face à la pression sociale
Quels sont alors les mĂ©canismes Ă lâĆuvre ? « Le phĂ©nomĂšne est multifactoriel, mais dans la grande majoritĂ© des cas, son terrain est celui dâune intense phobie sociale, prĂ©cise Thierry Vincent. Dâailleurs, lâenfermement est souvent (pas toujours) prĂ©cĂ©dĂ© dâĂ©pisodes de ârefusâ scolaire, essentiellement durant le collĂšge. Le refus scolaire concerne des Ă©lĂšves, parfois brillants, mais qui Ă un moment donnĂ© ne peuvent plus retourner au collĂšge, car le vivre ensemble et les difficultĂ©s quâil implique (la rivalitĂ©, la jalousie, le regard des autres) sont devenus une Ă©preuve insupportable. »
En France, 5 Ă 8 % des consultations en pĂ©dopsychiatrie ont pour raison une phobie scolaire (un taux en augmentation depuis le confinement). Pour le spĂ©cialiste, il existe alors un continuum entre le refus scolaire et le jeune qui se calfeutre chez lui : dans les deux cas, le sujet met en place une « stratĂ©gie massive dâĂ©vitement ». « En ce qui concerne le Hikikomori, câest souvent au moment de prendre son envol vers une vie dâadulte que le retrait se fait, prĂ©cise-t-il. La pression sociale et les contraintes de la vie courante Ă©tant trop difficiles Ă affronter. »
Une fuite dans un monde virtuel
La mise Ă lâĂ©cart est alors une mise Ă lâabri dans une bulle numĂ©rique. « Les mĂ©tavers sont extraordinairement attractifs et addictifs parce quâils donnent lâillusion dâun monde multipolaire oĂč la confrontation Ă lâaltĂ©ritĂ©, dĂšs quâelle devient trop forte, peut ĂȘtre facilement Ă©cartĂ©e », estime Thierry Vincent dans son ouvrage. En effet, sur Internet, les Hikikomori nouent des liens avec des profils qui leur ressemblent, dâautres adolescents ou jeunes adultes rĂ©fugiĂ©s dans cette bulle, mais dont ils peuvent sâĂ©carter en un clic de souris sâils deviennent dĂ©rangeants⊠« Ces Ă©changes leur donnent de quoi sâalimenter sur le plan psychique, explique le spĂ©cialiste.
Leur chambre devient un lieu sĂ©cure quâils ne parviennent plus Ă quitter pour se confronter aux affres de la vie rĂ©elle. Ils sâenferment alors dans un cercle vicieux, car tout le problĂšme de la phobie est lĂ : moins on sâexpose Ă lâobjet de sa phobie, moins on se sent en capacitĂ© de le faire. »
Face Ă cette situation, les parents â souvent isolĂ©s, « il y a beaucoup de mĂšres seules confrontĂ©es Ă cette situation, alors que le pĂšre est complĂštement absent », indique le psychiatre â sont alors dĂ©semparĂ©s, rongĂ©s par la honte et la culpabilitĂ©. « Le problĂšme est encore mal connu, mais des Ă©quipes de soins psychiatriques commencent nĂ©anmoins Ă y ĂȘtre sensibilisĂ©es, note le spĂ©cialiste. Ămerge notamment la mise en place dâĂ©quipes mobiles, composĂ©es dâinfirmiers ou de psychologues, qui se rendent chez les gens, et sont capables dâentamer une discussion avec lâenfant derriĂšre la porte. »
Dans la plupart des cas, en effet, les parents auront besoin de lâaide dâun tiers pour trouver une issue (car dĂ©cider de couper Internet, par exemple, peut dĂ©clencher chez le jeune une crise violente). « Le plus important est de ne pas laisser la situation sâinstaller », explique le psychiatre. DĂšs que des symptĂŽmes dâenfermement apparaissent â un jeune qui sort de moins en moins de sa chambre, ne ressent plus le besoin de voir ses amis et dont la cyberdĂ©pendance sâaggrave â, un accompagnement semble alors nĂ©cessaire.
*Ces enfants qui sâenferment chez leurs parents, lâHarmattan, 2024.
**Association francophone pour lâĂ©tude et la recherche sur les Hikikomori (www.afhiki.org), fondĂ©e par le docteur Marie-Jeanne Guedj Bourdiau, autrice de Hikikomori. RĂ©parer lâisolement, Doin, 2024.
Source : Par Ămilie Gilmer via Le Point
#cyberdépendance #enfants #Jeunesse #mentale #reclus #refuge #Santé
»DAS AUSGEGLICHENE GEHIRN«
Wann bin ich mental gesund?
Ob Achtsamkeit oder Resilienz: Mentale Gesundheit ist in aller Munde. Doch was versteht die Neurowissenschaft darunter? Camilla Nord geht dieser Frage nach. #mentale #Gesundheit #Balance
https://www.spektrum.de/rezension/buchkritik-zu-das-ausgeglichene-gehirn/2246078
Ados et rĂ©seaux sociaux : je tâaime, moi non plus
« Câest devenu un souci pour moi. Jâai du mal Ă me faire des amis IRL (in real life, dans la vraie vie en français, ndlr) Ă cause de mon manque dâacuitĂ© sociale. Du coup, je suis souvent sur les Ă©crans », raconte Haron, 20 ans. Depuis lâĂąge de 16 ans, le jeune Parisien est inscrit sur quasi tous les rĂ©seaux sociaux, de Facebook Ă Snapchat, en passant par Instagram ou Twitter ; mĂȘme sâil en a dĂ©sinstallĂ© certains « pour ne pas rester focalisĂ© dessus ». Cette prise de conscience du temps passĂ© sur les Ă©crans, Margot, Ă©tudiante de 20 ans, lâa eue au dĂ©but de ses Ă©tudes supĂ©rieures. « Jâai commencĂ© Ă prendre mes cours sur mon ordi Ă la fac. Entre ça et le temps passĂ© sur mon tĂ©lĂ©phone Ă rĂ©pondre Ă mes amis ou Ă regarder YouTube⊠Je crois que jâai augmentĂ© mon temps dâĂ©cran, et jâaimerais bien le faire baisser », raconte la jeune fille. Dâautant quâelle vient de dĂ©barquer pour ses Ă©tudes Ă Bordeaux, ville oĂč elle ne connaĂźt pas grand monde. « Câest trĂšs important pour moi de garder du lien avec mes amis, je leur fais des petits vlogs sur Snapchat, jâĂ©change beaucoup sur Instagram⊠Je ne veux pas couper mon lien social, mais il faut que je trouve une solution », dĂ©clare Margot, dĂ©cidĂ©e.
Cachez ce portable que je ne saurais voir
Parmi les solutions testĂ©es, Haron tente de couper les Ă©crans la nuit, et de dormir sans tĂ©lĂ©phone, en le laissant dans une autre piĂšce. « GĂ©nĂ©ralement, je mĂ©dite ou je lis. Ăa me fait du bien de penser Ă autre chose », explique-t-il. Du cĂŽtĂ© de Margot, cette derniĂšre essaye de couper son tĂ©lĂ©phone pendant ses voyages. « Cet Ă©tĂ©, je suis allĂ©e au Japon, et jâai enlevĂ© mes rĂ©seaux pendant deux semaines et demie. Jâai bien plus profitĂ© du voyage, ça mâa Ă peine manquĂ© de partager des storys ou quoi », se souvient-elle. Et au quotidien, elle tracke son temps dâĂ©cran pour le conscientiser, ou de ne pas toucher Ă son tĂ©lĂ©phone une heure avant le coucher et une heure aprĂšs le lever. Mais pour Margot ou Haron, garder le contrĂŽle sur le temps dâĂ©cran est complexe. « Je suis en dĂ©pression, donc câest compliquĂ© de se couper totalement. Trouver un entre-deux est compliquĂ© mais possible », Ă©voque le jeune Parisien. « Je me dis que je perds du temps, que je pourrai faire dâautres choses plus stimulantes ! â », constate Margot, qui a vu sa capacitĂ© dâattention diminuer depuis le dĂ©but de ses Ă©tudes. « Câest trĂšs compliquĂ© pour moi dâĂ©couter un cours entier de deux heures. Jâai envie de faire dâautres choses sur mon ordinateur, pas forcĂ©ment aller sur les rĂ©seaux, mais dâautres activitĂ©s rapides et dynamiques », souffle-t-elle.
Limiter TikTok pour préserver sa santé mentale
Dâautant que la plupart des jeunes interrogĂ©s se rendent bien compte des effets nĂ©gatifs des Ă©crans ou des rĂ©seaux sociaux sur leur concentration, leur santĂ© mentale ou leur sommeil. En 2023 selon lâINSEE, 57 % des internautes de moins de 20 ans dĂ©claraient au moins un effet nĂ©faste liĂ© Ă lâusage des Ă©crans dans la vie courante. Eden, 19 ans, a installĂ© TikTok au collĂšge. DĂ©sormais en L3 de lettres, « au dĂ©but je me sentais bien dessus, je voyais de quoi me divertir ou mâinformer. » Rapidement, les rĂ©seaux sociaux deviennent « une source de giga-angoisse car je me comparais aux autres, et jâĂ©tais inquiĂšte pour la sociĂ©tĂ© dans laquelle on vit », explique Eden, qui fait partie de la communautĂ© LGBTQ+. Pour Violette, 21 ans, cela fait plusieurs annĂ©es que lâapplication chinoise de courtes vidĂ©os comble ses moments dâennui. « Je me disais que jâallais faire « une petite pause TikTokâ » car je pouvais me retrouver Ă rester 1h30 dessus, sans avoir bougĂ© », se rappelle-t-elle. Ă force de voir des contenus idylliques, dâinfluenceurs Ă la vie de rĂȘve, Violette se met, elle aussi, Ă se comparer, mais surtout Ă avoir lâimpression quâelle « perd son temps ».
Eden et Violette ont donc dĂ©cidĂ© de couper TikTok, pour rĂ©cupĂ©rer du temps et un peu de confiance. « Jâai dĂ©sinstallĂ© lâappli en atterrissant en classe prĂ©pa, pour ne pas ĂȘtre dans un engrenage alors que je devais travailler⊠», se rappelle Eden. « Pour ma santĂ© mentale ça mâa aidĂ©.e, car je scrollais beaucoup moins ». Violette ne regrette pas non plus dâavoir mis lâappli Ă la corbeille. « Je me reconnecte Ă des activitĂ©s qui demandent plus de temps de concentration, comme lire, ou regarder des films sans mon tĂ©lĂ©phone ! » constate-t-elle, ravie. Mais elle confie quâelle compense parfois en regardant des Reels sur Instagram. Si Eden a fini par rĂ©installer TikTok, câest pour partager son art du drag. « Surtout, je regarde des vidĂ©os de nettoyage, du cleantok, car câest hypersatisfaisant⊠», dit-il en riant. Violette, elle nâa pas craquĂ©, mais elle continue de recevoir des vidĂ©os TikTok par message. « Et on ne peut pas voir les vidĂ©os tant quâon nâa pas lâappli, ça crĂ©e une frustration⊠Mais je rĂ©siste ! Ăa ne mâapporte rien comparĂ© Ă lâaddiction quâelle procure. »
Vivre sans rĂ©seaux, rĂȘve ou cauchemar ?
La prise de conscience liĂ©e au temps quâils passent sur les Ă©crans ou sur les rĂ©seaux sociaux pousse mĂȘme certains adolescents Ă revenir Ă des âdumb phonesâ, les tĂ©lĂ©phones Ă clapet ou Nokia 3310 du dĂ©but des annĂ©es 2000. Aux Ătats-Unis, certains se vantent mĂȘme dâĂȘtre devenus des Luddites, et de vivre sans rĂ©seaux sociaux. Si la pratique nâa pas forcĂ©ment atteint lâautre cĂŽtĂ© de lâAtlantique, certains ados comme Rosalie, 16 ans, vivent trĂšs bien sans beaucoup de connexions. « Jâai dĂ©jĂ eu Snapchat ou Instagram quelques jours, mais je nâai pas trouvĂ© ça intĂ©ressant, alors jâai supprimĂ© », raconte la jeune Bordelaise. Elle ne communique avec ses amis que par WhatsApp, et regarde quelques vidĂ©os sur YouTube, mais sans dĂ©passer lâheure par jour quâelle sâest fixĂ©e. « Je savais que je risquais de passer trop de temps sur les rĂ©seaux sociaux. Cela me faisait peur, le fait que tout peut prendre une grande ampleur trĂšs vite sur ces plateformes », explique la jeune fille, qui craint le cyberharcĂšlement. Rosalie se rend compte quâelle est lâexception parmi les jeunes de son Ăąge : elle rate des informations, des rĂ©fĂ©rences culturelles, et nâest mĂȘme pas prĂ©sente dans son groupe de classe sur Snapchat. « Je ne me sens pas seule : je fais plein dâactivitĂ©s Ă cĂŽtĂ©, du sport, de la musique⊠Mais câest vrai que pour mes proches, ça peut ĂȘtre un peu dĂ©rangeant, notamment par souci pratique », rĂ©agit Rosalie.
Pourtant, son entourage reste admiratif face Ă son hygiĂšne numĂ©rique, et peu sâimaginent Ă sa place⊠Et pas que chez les moins de 25 ans. Selon lâINSEE en 2023, environ un tiers des personnes interrogĂ©es ont conscience des effets nĂ©fastes liĂ©s Ă lâusage des Ă©crans et tentent de limiter leur temps dâĂ©cran, mais 7 % nây parviennent pas. Manque de volontĂ© ou consĂ©quence de notre environnement digitalisĂ© ? Dans une sociĂ©tĂ© oĂč la dĂ©matĂ©rialisation sâaccĂ©lĂšre et touche tous les secteurs, des services publics au monde scolaire ou professionnel, peut-on encore imaginer un futur dĂ©connectĂ© ? « Aujourdâhui, câest dur de vivre sans Ă©cran. Pour communiquer avec ma promo, mes profs, mes potes, ma famille⊠Je ne pourrai pas mâen passer. Câest compliquĂ©, câest toute une partie de ma vie », rĂ©sume Margot.
Source : Par Pauline Ferrari via LâADN
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TikTok limite lâusage des filtres de beautĂ© chez les mineurs
La fin des filtres qui modifient lâapparence des jeunes
TikTok prĂ©voit dâinterdire lâutilisation de certains filtres de beautĂ© pour les utilisateurs de moins de 18 ans, tels que ceux qui modifient les traits du visage ou la couleur de la peau. Ces filtres, comme âBold Glamourâ, ont Ă©tĂ© critiquĂ©s pour crĂ©er des attentes irrĂ©alistes et gĂ©nĂ©rer une baisse de lâestime de soi chez les jeunes. Les filtres plus ludiques, comme les oreilles de lapin, ne seront pas concernĂ©s. Ces restrictions visent Ă rĂ©duire la pression sociale liĂ©e Ă lâapparence. Cependant, leur efficacitĂ© dĂ©pendra de la capacitĂ© de TikTok Ă identifier correctement lâĂąge de ses utilisateurs.
Des mesures renforcées pour exclure les moins de 13 ans
Par ailleurs, TikTok sâattaque aux comptes dâutilisateurs de moins de 13 ans, dĂ©jĂ bannis par sa politique interne. GrĂące Ă lâintelligence artificielle, la plateforme espĂšre dĂ©tecter les utilisateurs trop jeunes avec plus de prĂ©cision. Actuellement, elle supprime environ 20 millions de comptes mineurs chaque trimestre. Ces nouvelles technologies seront testĂ©es avant la fin de lâannĂ©e et permettront des appels pour les comptes supprimĂ©s par erreur. Cette mesure rĂ©pond Ă une demande accrue de rĂ©gulateurs comme Ofcom, qui soulignent les failles actuelles des plateformes en matiĂšre de respect des limites dâĂąge.
Une adaptation face à une réglementation stricte
Ces initiatives surviennent Ă la veille de la mise en Ćuvre de lâOnline Safety Act au Royaume-Uni, qui imposera des contrĂŽles dâĂąge stricts et des pĂ©nalitĂ©s sĂ©vĂšres pour non-conformitĂ©. Dâautres plateformes, comme Instagram et Roblox, adoptent Ă©galement des mesures similaires pour se prĂ©parer Ă cette rĂ©glementation. Ces adaptations illustrent une prise de conscience croissante des risques liĂ©s aux contenus inappropriĂ©s pour les jeunes. Cependant, des critiques pointent que ces actions semblent motivĂ©es davantage par la rĂ©glementation que par une rĂ©elle volontĂ© de protĂ©ger les enfants.
Protéger les jeunes : un défi collectif
Si ces nouvelles rĂšgles sont saluĂ©es par des associations comme le NSPCC, elles ne suffisent pas selon les experts. Andy Burrows, de la Molly Rose Foundation, appelle TikTok Ă plus de transparence sur lâefficacitĂ© de ses contrĂŽles. Il insiste Ă©galement sur la nĂ©cessitĂ© de corriger les dĂ©fauts algorithmiques qui exposent les adolescents Ă des contenus nuisibles. Plus largement, les acteurs comme le gouvernement et les organismes de rĂ©gulation devront continuer Ă exercer une pression pour garantir des expĂ©riences adaptĂ©es Ă lâĂąge des jeunes. Les annonces de TikTok, bien que prometteuses, ne reprĂ©sentent quâun premier pas vers un environnement numĂ©rique plus sĂ»r.
En brefâŠ
TikTok interdit aux mineurs certains filtres de beautĂ© qui modifient lâapparence pour rĂ©duire les impacts nĂ©gatifs sur leur santĂ© mentale.
TikTok renforce ses systÚmes de détection pour exclure les moins de 13 ans et se conformer aux exigences réglementaires.
Ces mesures sâinscrivent dans un contexte de rĂ©gulation accrue, mais les experts appellent Ă plus de transparence et dâefforts pour protĂ©ger les jeunes.
Source : Par Jordan via BeGeek
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5 conseils pour sortir la tĂȘte des Ă©crans
Il y a de lâenvie de dĂ©connexion dans lâair ! Si, comme la youtubeuse star LĂ©na Situations, vos Ă©crans vous envahissent tard le soir et dĂšs le lever du jour, que vous avez lâimpression de ne pas pouvoir rester concentrĂ© plus de 15 minutes, quâen regardant la tĂ©lĂ©, vous ne pouvez plus arrĂȘter de scroller sur votre smartphone, etc., Johann Hari peut vous aider. Ăcrivain et journaliste anglais, il sâest penchĂ© sur le sujet. Dans son essai « On vous vole votre attention« , paru en octobre dernier aux Ă©ditions Eyrolles, on apprend que notre capacitĂ© dâattention a diminuĂ© mais quâil est possible dây remĂ©dier.
Consommez les nouvelles technologies autrement
On le sait, le vol de notre attention est le fondement des modĂšles Ă©conomiques des gĂ©ants de la tech : plus on passe de temps sur nos Ă©crans, plus leur valorisation grimpe. Pour ne pas ĂȘtre trop soumis Ă cet engrenage, la premiĂšre mesure peut ĂȘtre de ne consommer quâun seul rĂ©seau. Par ailleurs, on peut appliquer une limite de temps quotidienne â certaines applications la proposent â et comprendre ainsi quels sont les moments oĂč on consomme le plus.
Pour retrouver votre sommeil, éteignez la lumiÚre bleue
On le rĂ©pĂšte aux enfants depuis des millĂ©naires, mais dormir aide le cerveau Ă mieux fonctionner. Et cela marche aussi pour lâattention. Dans son essai, Johann Hari donne la parole Ă Roxanne Prichard, professeure de neurosciences et de psychologie Ă lâuniversitĂ© de Minneapolis. Elle indique quâen cas de manque de sommeil, « le corps lâinterprĂšte comme une urgence », et met en route le systĂšme nerveux sympathique pour se prĂ©parer Ă toute Ă©ventualitĂ©. Ce qui signifie moins dâattention Ă court terme et Ă long terme. La bonne recette ? IdĂ©alement, supprimer la lumiĂšre bleue au moins deux heures avant de se coucher et ne pas laisser le tĂ©lĂ©phone portable Ă cĂŽtĂ© du lit.
Lisez de vrais livres
Anne Mangen, professeure de lettres Ă lâuniversitĂ© de Stavanger en NorvĂšge a travaillĂ© pendant une vingtaine dâannĂ©es pour dĂ©montrer quâun ĂȘtre humain comprend mieux en lisant un vrai livre quâĂ travers un Ă©cran (dans lâĂ©tude « Comparing Comprehension of a long text read in print book and on Kindle: where in the text and when in the story ? »). En version papier, la lecture est linĂ©aire et concentrĂ©e. Sur un Ă©cran, elle est plutĂŽt en diagonale. Sauf quâĂ force de prendre lâhabitude de lire Ă travers un Ă©cran, cette lecture en diagonale influence la façon de lire du papierâŠ
Laissez vos pensées errer
Quand on rĂȘvasse, on permet au cerveau dâerrer mentalement. Tant dâenfants se sont fait taper sur les doigts Ă rĂȘver en regardant la fenĂȘtre que câest devenu nĂ©gatif. Pourtant, lâerrance mentale est absolument nĂ©cessaire. Selon lâĂ©tude « The Ecology of Attention », dâYves Citton en 2016, elle permet de structurer ses pensĂ©es, de trouver des solutions et de voyager dans le temps et mieux anticiper ce quâil va se passer prochainement. Ainsi, lâattention est dĂ©cuplĂ©e.
Source : Par Julie Falcoz via LâADN
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