GRENADINE LECTURE
ZAZIE DANS LE MÉTRO de Raymond Queneau (1959)
De cet auteur oulipien j’avais déjà lu les excellents « Exercices de style ». De Zazie j’avais surtout le souvenir du film de Louis Malle et de séquences complètement fofolles.
Ce court roman de moins de 200 pages est lui aussi complètement foufou. Pas réellement d’intrigue (la petite et espiègle Zazie est déposée par sa mère chez un oncle parisien, et les deux et quelques autres personnages se baladent dans la capitale…), mais une « mise en scène » complètement foutraque. Orthographe oralisée (dont l’incipit Doukipudonktan), rebondissements irréalistes, personnages changeant de chemise comme d’identité. C’est peut-être ça le surréalisme.
J’ai lu jusqu’au bout, et malgré quelques moments vraiment rigolos, je crois que j’ai quand même un peu lutté.
Édition de poche trouvée en boite à livre, imprimée en 1981, vendu à l’époque 10,10 francs chez Euromarché.