Film Ă voir sur Disney+ : Prey
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Prey (2022)
Film disponible sur Disney+ au moment de la rédaction.
Genres : Action, Science Fiction
Réalisation : Dan Trachtenberg
Casting : Amber Midthunder, Dakota Beavers, Dane DiLiegro
Durée : 1h39
Note : 4/5
Synopsis :
Une apprentie guerriĂšre Comanche doit affronter un Predator, chasseur en quĂȘte de proies venu de lâespace.
Un nouveau regard sur la franchise Predator
Les Comanches faisaient partie des tribus guerriĂšres les plus reconnues, leur habiletĂ© Ă cheval nâavait pas dâĂ©gale. Pas de chevaux dans ce film, on se concentre, franchise oblige, sur lâopposition entre guerriers terrestres et extraterrestres. Simpliste mais efficace, ce film est le cinquiĂšme opus dâune franchise quâon peut adorer ou dĂ©tester. On ne peut pas, par contre, nier la qualitĂ© de certains des films. Le premier « Predator » est une rĂ©fĂ©rence du film dâaction, selon moi, pour plusieurs raisons, la premiĂšre Ă©tant son rĂ©alisateur John McTiernan, quâon retrouvera des annĂ©es plus tard pour ce qui est, pour moi, la meilleure scĂšne dâouverture de film de tous les temps dans « Une journĂ©e en enfer » (Die Hard with a Vengeance), une masterclass inĂ©galĂ©e.
Une réalisation professionnelle et accessible
Le rĂ©alisateur de ce film, sans lui faire offense, ne peut pas ĂȘtre comparĂ© Ă son aĂźnĂ© citĂ© prĂ©cĂ©demment ; il nâen demeure pas moins que le travail rĂ©alisĂ© pour Prey est trĂšs professionnel et artistiquement cohĂ©rent. Le spectateur nâayant aucune connaissance de lâunivers dont il est question pourra apprĂ©cier le film autant que le fan invĂ©tĂ©rĂ©, câest Ă souligner, car certaines franchises ne se donnent pas la peine, ou maladroitement, de traiter les films dâune franchise en les rendant accessibles au plus grand nombre. Le rĂ©cit est donc tout Ă fait abordable pour quiconque.
Lâimportance de lâexpĂ©rience visuelle et sonore
Les images qui sâoffrent Ă nous sont toutes soignĂ©es et servent le propos et surtout le contexte du film et des personnages. La construction globale du rĂ©cit et la mise en images se dispensent de dialogues longs et inutiles ; les images se suffisent Ă elles-mĂȘmes. Lâambiance sonore est elle aussi trĂšs rĂ©ussie et contribue pleinement au visionnage et Ă lâimmersion. Il ne sâagit pas lĂ dâun film Ă voir en sourdine, lâapprĂ©ciation ne peut se faire quâĂ haut volume, car lâenvironnement sonore est une partie prĂ©pondĂ©rante dans lâapprĂ©ciation du spectacle qui nous est proposĂ©.
Quelques regrets mineurs pour un film réussi
Le seul regret quâon peut avoir est quâĂ certains moments, peu, les effets spĂ©ciaux ne sont pas vraiment Ă la hauteur et câest dommage, mais pas rĂ©barbatif. Cela ne gĂąche en rien la qualitĂ© gĂ©nĂ©rale du film, mais on aurait apprĂ©ciĂ© ne pas avoir ce petit dĂ©faut dans ce qui sâavĂšre ĂȘtre une rĂ©ussite qualitative dans la saga Predator.
Conditions optimales de visionnage
Il nâen reste pas moins que notre attention est captive du dĂ©but Ă la fin. Il faut, pour le comprendre, avoir visionnĂ© ce film comme dans une salle de cinĂ©ma avec le moins de lumiĂšres parasites possible et dans un silence de cathĂ©drale, car lâambiance sonore est indispensable Ă lâapprĂ©ciation et Ă lâimmersion.
Une expérience cinématographique à privilégier
Vous lâaurez compris, ce film est Ă voir dans lâobscuritĂ© et avec un volume consĂ©quent. Toute autre condition de visionnage ne rendrait pas honneur et ne lui conviendrait pas, ce serait comme boire du Champagne chaud, on peut, mais on y perd. Rendez-vous service et mettez en place les conditions pour apprĂ©cier un film qui sâinscrit dignement dans une saga qui aurait pu se passer de certains films prĂ©cĂ©dents.
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