⏰ J-2 avant la réunion publique de jeudi consacrée à l'inclusion scolaire des enfants en situation de handicap
📅 Jeudi 19 juin à 19h
📍 A Grâces, Espace multiculturel "La lanterne"
#inclusion #handicap #ecole #reunionpublique #guingamp #graces
⏰ J-2 avant la réunion publique de jeudi consacrée à l'inclusion scolaire des enfants en situation de handicap
📅 Jeudi 19 juin à 19h
📍 A Grâces, Espace multiculturel "La lanterne"
#inclusion #handicap #ecole #reunionpublique #guingamp #graces
La #Haute #Ecole Libre Ilya #Prigogine entame son établissement à proximité des futurs sièges de la #RTBF et de la VRT.
Aux abords du futur médiapark.brussels à Schaerbeek, tout près du boulevard Reyers, les travaux ont commencé pour un bâtiment neuf remarquable : la Haute École Libre de Bruxelles Ilya Prigogine – en abrégé HELB– y recevra un tout nouveau campus, conçu par B-architecten. Le bâtiment accueillera des étudiants en cinéma, photographie et techniques…
Emma et les mauvais éléments - Critiques - 1001BD.com https://www.1001bd.com/index.php?/ecriturecritiques/emma-et-les-mauvais-%25C3%25A9l%25C3%25A9ments-r5472/ Note : 3.5/5 #jungleEdition #bd #jeunesse #magie #ecole
[À LIRE SUR NOTRE SITE]
La « culture générale » et l’école
Jean-Michel Zakhartchouk a lu pour vous le rapport de l’Académie des sciences morales et politiques, sous la direction d'Olivier Houdé.
#culture #école #cultureGé
⬇️ ⬇️
https://www.cahiers-pedagogiques.com/la-culture-generale-et-lecole/
Ce qui passe à travers les portiques....
Mélanie est morte.
J’en ai été si bouleversé que je n’ai d’abord même pas réussi à le penser complètement, encore moins à l’écrire, mais :
Mélanie est morte, assassinée.
Assassinée par un élève.
Mélanie avait une vie, un enfant, un métier. Son enfant n’a plus de mère. Ses parents n’ont plus leur fille. Nous avons tous perdu une collègue.
Quelqu’un désormais manque au monde.
Je ne sais pas le nom de son enfant, et il me semblerait obscène de vouloir le savoir, mais je sais au moins le nom de son métier : assistante d’éducation. Quand j’étais enfant, on les appelait les « pions » ; dans le journal l’autre jour, on disait « surveillante ». C’est dans les deux cas le même genre d’irrespect malhabile, celui qui consiste à mal nommer ce qui semble peu important : la méconnaissance d’un métier commence par la méconnaissance de son nom – les assistants d’éducation sont pourtant un rouage essentiel de la vie d’un établissement scolaire, ils ont un rôle précis et particulier à jouer ; qu’ils jouent pour pas grand-chose et souvent du mieux qu’ils peuvent.
Une assistante d’éducation est morte parce qu’un enfant de quatorze ans voulait tuer une assistante d’éducation. « N’importe laquelle », c’est ce que disent les journaux, qui citent l’enfant meurtrier. « N’importe laquelle ». C’est si flou qu’on n’y voit, qui surnage, que la marque du féminin : « laquelle ». Un jour un enfant est devenu un assassin parce qu’il voulait tuer une femme. Il s’est trouvé que ce fût Mélanie.
Je ne connais rien de plus terrible. La mort d’un être humain sous les coups d’un enfant meurtrier. Ça vous trouble l’esprit. Ça ne peut pas être. Quand on enseigne, on ne peut pas penser les enfants comme des tueurs : ou alors on n’enseigne pas.
C’est une des choses qui vous pousse à rester enseignant quand la logique, la banque et vos amis froncent des sourcils : travailler avec des enfants, c’est surtout les aider : les aider à pouvoir, à la fin, ne pas répéter les erreurs de leurs parents ; les aider à grandir du mieux possible. On fait ce qu’on peut, on se trompe parfois, toujours on fait de notre mieux. Rien n’est définitif chez un collégien : c’est le postulat d’éducabilité. « Peut mieux faire », ça n’a rien à faire sur un bulletin, mais tout dans une tête de professeur ou d’assistant d’éducation : ils peuvent et pourront toujours mieux faire. On ne fait ce métier-là que quand on pense ça.
On a confiance pour deux, pour douze, pour six-cent vingt.
Puis un meurtre.
Quatorze ans. Je n’arrive pas à m’y faire. Quatorze ans.
Un petit garçon a tué une jeune femme.
Les solutions magiques sont apparues tout de suite dans la bouche des politiques. Ça m’a fait marcher la logique ; quelque part, tant mieux, ça a redirigé ma colère. C’est fou, des gens qui n’ont jamais eu d’autres enfants face à eux que les leurs semblaient tout à coup très concernés, et très sûrs d’eux. « Des portiques ! » que ça a gueulé d’un certain côté. Comme si ça changeait quelque chose, de faire les gros bras devant les collèges : il y avait des gendarmes à deux pas lorsque le jeune meurtrier a sorti un couteau de son sac. « Interdiction de vente de couteaux aux mineurs ! » a continué la vindicte ministérielle. Bêtement, je pensais que c’était déjà le cas ; plus tard, j’ai lu dans le journal que le meurtrier avait trouvé le couteau dans sa propre cuisine. Bon. Ça fera une loi de plus qui ne servira de rien, mais qui fera bien.
Toujours en lisant le journal, je suis tombé sur une drôle d’annonce gouvernementale : un ministre quelconque proposait de mieux former les enseignants au « repérage précoce de troubles psy ». Belle idée ! Moi, je ne suis pas formé au « repérage précoce de troubles psy ». Forcément : je ne suis pas psychiatre. Je ne suis pas totalement idiot non plus : je me situe quelque part entre les deux. Il m’est arrivé, quelquefois – plusieurs fois –, de mettre le doigt sur quelque chose ; de me dire qu’un enfant n’allait pas bien. De déceler un trouble dont je n’étais pas certain du nom. De m’inquiéter pour lui, et aussi – parfois surtout – pour les autres enfants qu’il allait croiser sur la route. Si j’avais été formé, labellisé, tamponné, ça n’aurait rien changé : lorsque vos alertes échouent sur un bureau inoccupé parce que le ministère n’a recruté personne pour y lire les dossiers qui s’y entassent, vous finissez bien par vous rendre compte que vous travaillez dans le vide. Vos alertes ne sont plus là que pour le principe. Pour pouvoir dire après coup : « je vous avais prévenu ». Maigre consolation.
Combien d’établissements sans infirmier·ère ? sans psychologue ?
On fait, on a fait de la santé mentale une grande cause nationale, mais presque seulement pour dire qu’on l’avait dit. Ça tient de l’énoncé performatif. La prochaine fois – il y aura une prochaine fois, il y en a bien eu une précédente –, on dira : on a pourtant fait ce qu’on a pu. Ce sera un mensonge de plus, mais ça fera bien.
Ensuite, un imbécile heureux proposera peut-être des punitions collectives, ou des choses encore plus bêtes que la fois d’avant. Aucun ministre ne dira qu’il faut embaucher des psychologues, parce que : le budget. Aucun ministre ne dira qu’il faudrait peut-être enfin demander aux gens qui ont des élèves chaque jour face à eux ce qu’il faudrait faire pour que les élèves aillent mieux.
On ne pose pas les questions dont les réponses coûtent cher.
Reste que :
un garçon a assassiné une jeune femme, et on ne saura jamais « comment il allait ».
C’est trop tard maintenant :
Mélanie est morte.
Tuée par un garçon de quatorze ans.
Quatorze ans.
Mes élèves ont cet âge.
Allez dans une salle de classe. Asseyez-vous tout au fond. Taisez-vous. Un enseignant fait classe. C’est moi, ou quelqu’un d’autre. On parle de poésie, ou alors c’est un cours sur Antigone de Jean Anouilh, ou alors une analyse d’un discours de Simone Veil, d’un chapitre de Petit Pays, peu importe. La classe est belle, il y a des images au mur, il fait bon. Comptez. Comptez le nombre de fois qu’un enfant coupe la parole d’un enseignant, qu’un enseignant demande de se taire à un enfant ; faites de petites croix sur une feuille séparée en deux : garçons | filles. C’est un exercice que je demande à mes élèves de faire. Vous n’avez pas besoin de vous y plier, vous savez déjà comment l’expérience finira :
Le problème a un genre,
Le problème est masculin.
Le masculinisme gagne de la place. Il gangrène peu à peu l’espace des salles de classe.
Il est temps de s’en inquiéter.
Car il est là, il pourrit la tête des petits garçons que vous aviez laissé sans surveillance ; il jaillit de leur bouche et dégueule en pleine tête des petites filles que vous pensiez en sécurité.
Ça y est : il est des garçons qui veulent empêcher les filles de parler. Qui ne veulent plus écouter le discours Simone Veil car ils ont l’avortement en horreur. Qui font tout ce qu’ils peuvent pour occuper l’espace sonore comme s’il s’agissait d’une guerre de position. Dans leur tête, c’est clair : les filles n’ont pas le droit à la parole. Et les filles finiront peut-être même par l’accepter.
Les autres garçons me font de la peine, les garçons sensibles et intelligents, réduits au silence par la grossièreté des dominants. S’ils l’ouvrent trop, ils s’exposent.
Le masculinisme avance, rampant. Nourri et gorgé de l’infâme écoulement des réseaux. Les algorithmes proposent sans cesse aux enfants les discours bréneux des autoproclamés maîtres de la drague – ils n’ont même plus conscience à la fin que tout ça, c’est : un mode d’emploi du harcèlement sexuel.
« Je lui ai offert un téléphone pour son entrée au collège », disent les parents innocents, sans avoir conscience qu’ils ont permis à leurs enfant d’entendre que le monde entier veut, avec eux, vous et l’entière communauté des hommes : la mort des femmes qui ont l’outrecuidance de ne pas se coucher.
Sur les réseaux, on ne vous dit plus que vous êtes un abruti : on vous dit que vous n’êtes pas seul. Ça donne de la force même aux plus horribles.
On vous apprend une seule et même chose, très simple et parfaitement horrible : les hommes ont tous les droits sur les femmes.
Ensuite, en classe, il se trouve des élèves pour dire que vous êtes toujours du côté des filles, que c’est injuste, qu’ils ne sont pas considérés à leur juste valeur. Vous finissez même par entendre un jour que vous venez de faire un cours sur l’égalité filles/garçons : « lui, il s’est trompé, il se bat pour le camp d’en face ».
« Le camp d’en face ». Autant dire : l’adversaire.
Pour certains, vous êtes l’adversaire. Le camp d’en face.
Parce que vous êtes une fille, ou parce que vous avez simplement défendu les droits des femmes.
En m’en rentrant l’autre jour chez moi, tout troublé, j’ai repensé à ces petits garçons odieux auxquels j’avais fait cours et auxquels je ferai cours à nouveau la semaine prochaine, à ces êtres minuscules et touchants tout grandis dans les mamours de leurs mères. J’ai pensé à ce qu’elles diraient, si elles savaient. Je me suis promis de leur dire. Je me suis demandé ce qu’elles diraient, si elles entendaient toute la haine des femmes déversée.
Car il y en a qui, dès quatorze ans, haïssent les femmes.
Détestent le fait que le sexe opposé puisse avoir le choix.
Et sont prêts à la violence, parfois même sous le regard enamouré de leurs mères.
Les pauvres.
Vous ne vous en étiez pas rendu compte, parce que vous étiez ailleurs, que vous regardiez ailleurs ; je ne vous blâme pas ; j’étais là et, pourtant, je n’avais pas vu les choses se faire non plus, en tous cas, pas à ce point.
Les garçons en France tuent des jeunes femmes.
Mélanie est morte.
Vous regardiez ailleurs.
Mélanie, je pense à toi.
Contre-Attaque
Attaques dans les lycées : masculinisme et passage à l’acte ?
https://mcinformactions.net/attaques-dans-les-lycees-masculinisme-et-passage-a-l-acte
#Assassinat #Ecole #Extremedroite #Incels #masculinisme #santementale
Les députés Spillebout (Renaissance) et Vannier (LFI) interpellent Borne sur sa numéro 2 au ministère de l'Education nationale dans l’affaire Stanislas. Les deux élus interrogent "l’intégrité" de Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, l'accusant d'avoir soustrait les accusations d’homophobie et de racisme visant l'établissement catholique dans un rapport.
#Politique #Borne #Education #Enseignement #Gouvernement #Stanislas #Religion #Homophobie #VSS #Ecole
Je viens d'apprendre un truc de zinzin :
dans les Hautes-Pyrénées, il n'y a qu'UN SEUL MÉDECIN SCOLAIRE pour l'ensemble des écoles du département (établissement du 1er degré, les collèges et lycées ne sont pas concernés).
UN SEUL. 😱
Comment peut-on imaginer un seul instant que ça fonctionne ?! 🤬
Quand @marinetondelier parle de désert médicaux, elle vise juste.
#educationnationale #medecin #medecinescolaire #honte #hautespyrénées #ecole #sante
J'ai des proches qui sont profs (familles, amis etc.) et tous sont très choqués par le meurtre d'une surveillante par un élève dans un collège à Nogent. Plusieurs d'entre eux ont "peur" dans l'exercice de leurs fonctions et le "manque de respect" d'élèves et de leurs parents revient souvent. Ce sont ces élèves qui crient leur racisme, des parents qui hurlent pour 1H de colle etc. "Il y a une remise en cause de l'Etat", me confie un prof, désemparé.
Surveillante poignardée dans la Haute-Marne, en France : le collégien voulait tuer une surveillante, "n’importe laquelle", selon le procureur
Il n'avait pas de 'grief particulier' envers la victime et 'indique avoir agi ainsi parce qu'il ne supportait plus le...#JUDICIAIRE #ECOLE #HAUTEMARNE #FRANCE #SURVEILLANTE
Surveillante poignardée dans la Haute-Marne, en France : le collégien voulait tuer une surveillante, 'n’importe laquelle', selon le procureur - RTBF Actus
La proposition de Bayrou d'interdire la vente de couteaux aux mineurs fait ricaner à l'Intérieur, abonné il est vraie au concours Lépine des idées les plus inutiles: "Ça tombe bien, c'est déjà une infraction", grince une source sécuritaire. Ainsi, "un couteau est une arme, relevant de la catégorie D", indique le site de la Place Beauvau. C'est en ligne.
#Politique #Bayrou #Off #Arme #College #Ecole #Enseignement #Meutre #Securite #Gouvernement #Couteau #SOS
Yaël Braun-Pivet se prononce contre les portiques de sécurité à l'entrée des écoles, prônés par Bayrou. La présidente de l'Assemblée critique sur RTL une mesure "coûteuse", "inefficace" et "anxiogène", qui procure une "fausse impression de sécurité". "Nos établissements scolaires ne sont pas des prisons", martèle l'élue des Yvelines, pour une fois, alignée sur les syndicats enseignants. Ça fait tout drôle...
#Politique #YaelBraunPivet #DirectAN #Ecole #Enseignement #DirectAN #Securite