#Contr%C3%B4leParental

Sei lá e pansrberlim@write.as
2025-06-16
Mac4Evermac4ever
2025-06-16

Pas d'écran avant 3 ans ? L'ambitieux plan du gouvernement !
mac4ever.com/189968

Thomas (aka Papa Dragon)dragondaddy@caselibre.fr
2025-06-13
Alerte rouge. Je répète, alerte rouge.

Le combo Pi-hole/OpenVPN ne marche plus sur les smartphones des enfants. Ils ne peuvent plus naviguer sur internet (par contre ça ne bloque pas nos échanges sur XMPP, curieusement).

#AdminEnCarton #OpenVPN #Pi-Hole #ContrôleParental #DIY #Auto-Hébergement #Self-Hosting
2025-06-13

iOS 26 renforce le contrôle parental sur les mineurs dlvr.it/TLKlhN #iOS26 #ContrôleParental

2025-06-06

Est-il vraiment si simple de contourner le contrôle parental d'un iPhone ? dlvr.it/TLC4wW #ContrôleParental #iPhone

Teddy / Domingo (🇨🇵/🇬🇧)TeddyTheBest@framapiaf.org
2025-05-15

Ne pas savoir si ses #enfants consultent des contenus dangereux sur #internet peut causer de l'angoisse aux parents. Un sentiment auquel ne répondait qu'imparfaitement les solutions de #controleparental disponibles. En tout cas jusqu'à l'arrivée de l'#IA.
Voilà comment protéger vos enfants des menaces en ligne.
clubic.com/actualite-565245-vo

Jean-Luc 🚲🗺️🍻🔧jlgnt@pouet.chapril.org
2025-04-11

Quelles solutions pour du contrôle parental libre

#ControleParental #parents #numerique #parentalité #nogafam

Gardez vos enfants loin de Roblox si vous êtes inquiet, dit son PDG aux parents

Le site, qui est le plus populaire au Royaume-Uni parmi les jeunes joueurs âgés de huit à douze ans, a été en proie à des allégations selon lesquelles certains enfants auraient été exposés à du contenu explicite ou préjudiciable via ses jeux, ainsi qu’à de multiples allégations d’intimidation et de toilettage.

Mais son cofondateur et PDG Dave Baszucki a insisté sur le fait que l’entreprise est vigilante dans la protection de ses utilisateurs et a souligné que « des dizaines de millions » de personnes vivent des « expériences incroyables » sur le site.

Lorsqu’on lui a demandé quel était son message aux parents qui ne veulent pas que leurs enfants soient sur la plateforme, M. Baszucki a déclaré : « Mon premier message serait : si vous n’êtes pas à l’aise, ne laissez pas vos enfants être sur Roblox. »

« Cela semble un peu contre-intuitif, mais je ferais toujours confiance aux parents pour prendre leurs propres décisions », a-t-il déclaré à BBC News dans une interview exclusive.

En réponse à l’interview, la directrice de Mumsnet, Justine Roberts, a déclaré que les parents présents sur le forum avaient parlé de la difficulté qu’ils avaient à gérer l’utilisation de Roblox par leurs enfants.

« Il existe un contrôle parental, et nos utilisateurs demandent une surveillance parentale constante », a-t-elle déclaré à la BBC.

« Mais nous savons tous qu’avec la meilleure volonté du monde, la vie nous empêche parfois de faire face.

« Si vous avez plusieurs enfants à charge et que des choses se produisent, vous ne pouvez probablement pas surveiller tout ce qu’ils font 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même si vous avez activé tous vos contrôles parentaux. »

Ellie Gibson – du podcast Scummy Mummies – a déclaré que le message de M. Baszucki risquait de ressembler à « une sorte de moyen de s’en sortir ».

« C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, surtout quand tous leurs amis y jouent », a-t-elle déclaré à la BBC.

Géant du jeu vidéo

Roblox, basé aux États-Unis, est l’une des plus grandes plateformes de jeux vidéo au monde, avec plus d’utilisateurs mensuels que la Nintendo Switch et la Sony PlayStation réunies. En 2024, elle comptait en moyenne plus de 80 millions de joueurs par jour, dont environ 40 % avaient moins de 13 ans. Son vaste empire compte quelque 40 millions de jeux et d’expériences créés par les utilisateurs.

Au Royaume-Uni, la loi sur la sécurité en ligne, qui entrera en vigueur en avril, prévoit des lois strictes pour toutes les entreprises technologiques visant spécifiquement à protéger les enfants contre les dangers en ligne.

Mais M. Baszucki dit qu’il reste confiant dans les outils de sécurité de Roblox et insiste sur le fait que l’entreprise fait tout son possible pour assurer la sécurité de ses utilisateurs.

« Dans l’entreprise, nous partons du principe que tout incident grave, même un seul, est un incident de trop », dit-il.

« Nous surveillons les cas d’intimidation, nous surveillons le harcèlement, nous filtrons tous ces types de choses, et je dirais qu’en coulisses, l’analyse se poursuit jusqu’à, si nécessaire, la prise de contact avec les forces de l’ordre. »

Les joueurs qui choisissent de ne pas faire preuve de ce qu’il appelle la « civilité » peuvent être confrontés à des temps d’arrêt temporaires et à des interdictions plus longues, et Roblox prétend analyser toutes les communications qui passent entre les membres sur la plateforme, en utilisant de plus en plus des systèmes d’IA plus avancés et d’autres technologies pour le faire – et tout ce qui est signalé est envoyé pour une enquête plus approfondie.

En novembre dernier, il a été interdit aux moins de 13 ans d’envoyer des messages directs, ainsi que de participer à des « expériences Hangout » qui proposent des discussions entre joueurs.

Filtres de sécurité contournés

Cependant, la BBC a pu créer deux faux comptes, l’un âgé de 15 ans et l’autre de 27 ans, sur des appareils non liés et échanger des messages entre les deux.

Bien que les filtres aient détecté nos tentatives de déplacer ouvertement la conversation vers une autre plateforme, nous avons trouvé des moyens simples de reformuler les demandes de discussion ailleurs et de faire des suggestions pour jouer à des jeux plus adultes.

Lorsque nous avons montré ces résultats au patron de Roblox, il a fait valoir que notre exemple mettait en évidence la sécurité relative de Roblox : les gens avaient le sentiment qu’ils devaient transférer du contenu susceptible de violer les règles de Roblox vers d’autres plateformes.

« Nous ne cautionnons aucun type de partage d’images sur notre propre plateforme, et vous nous verrez aller de plus en plus, je pense, bien au-delà de ce que prévoit la loi sur ce type de comportement », déclare M. Baszucki.

Il admet qu’il existe un équilibre délicat entre encourager les amitiés entre les jeunes et empêcher qu’ils ne se fassent du mal, mais il dit qu’il est convaincu que Roblox peut gérer les deux.

Nous lui avons également présenté quelques titres de jeux Roblox que la BBC a découverts comme ayant été recommandés par la plateforme à un enfant de 11 ans récemment, notamment :

  • ‘Late Night Boys And Girls Club RP’
  • « Simulateur des forces spéciales »
  • « Squid Game »
  • « Abattre des avions… parce que pourquoi pas ? »

Lorsque nous lui avons demandé s’il pensait que ces informations étaient appropriées, il a répondu qu’il faisait confiance aux systèmes de classification par âge de la plateforme.

« Une chose qui est vraiment importante dans la façon dont nous faisons les choses ici, c’est qu’il ne s’agit pas seulement du titre de l’expérience, mais aussi littéralement du contenu de l’expérience », dit-il.

Il insiste sur le fait que lorsque Roblox évalue l’expérience, ils suivent des directives rigoureuses et que l’entreprise a une « politique cohérente » à ce sujet.

M. Baszucki a fondé la plateforme avec Eric Cassel en 2004 et l’a lancée au public en 2006, un an avant l’apparition du premier iPhone d’Apple, annonçant le début de l’ère des smartphones.

M. Baszucki décrit son jeune âge comme « moins joueur qu’ingénieur ». Leur première entreprise était un éditeur de logiciels éducatifs appelé Knowledge Revolution. Mais ils ont vite constaté que les enfants n’utilisaient pas ce produit uniquement pour faire leurs devoirs.

« Ils voulaient jouer et construire. Ils construisaient des maisons, des bateaux ou des décors, et ils voulaient se lancer. Tout cet apprentissage a été à l’origine de Roblox », explique-t-il.

Le nom Roblox était un mélange des mots « robot » et « blocs » – et il est resté. La plateforme a rapidement gagné en popularité – et des signes avant-coureurs de ses futurs problèmes sont apparus.

M. Cassel a remarqué que certains joueurs « commençaient à se comporter de manière anormale » et ne se comportaient pas toujours de manière « civilisée » quelques mois après le lancement, se souvient M. Baszucki.

Il affirme que les racines de la construction d’un « système de confiance et de sécurité » ont donc commencé « très, très tôt » et qu’à cette époque, quatre personnes agissaient en tant que modérateurs de sécurité.

« C’est en quelque sorte ce qui a lancé cette fondation pour la sécurité et la civilité », ajoute-t-il.

Mais malgré le fait qu’elle ait attiré un nombre décent de personnes, c’est un an plus tard, lorsque l’entreprise a lancé sa monnaie numérique Robux, qu’elle a vraiment commencé à gagner de l’argent.

Les joueurs achètent des Robux et les utilisent pour acheter des accessoires et débloquer du contenu. Les créateurs de contenu perçoivent désormais 70 % des frais, et la boutique fonctionne avec une tarification dynamique, ce qui signifie que les articles populaires coûtent plus cher.

M. Baszucki affirme qu’il y avait une certaine résistance initiale au sein de l’équipe de direction à l’idée que Roblox devienne plus qu’un passe-temps pour ses joueurs, avec l’introduction d’une économie numérique.

Robux est resté et l’entreprise vaut désormais 41 milliards de dollars (31 milliards de livres sterling).

Le cours de son action a fluctué depuis son introduction en bourse en 2021, mais globalement, l’action Roblox vaut environ un tiers de plus qu’il y a six mois, au moment de la rédaction de cet article. Comme beaucoup de grandes entreprises technologiques, sa valeur a atteint son pic pendant la Covid, lorsque les confinements ont contraint des millions de personnes à rester confinées.

M. Baszucki compare son expérience de création de Roblox avec ce que Walt Disney a pu ressentir à propos de ses créations.

Il décrit son travail comme « un peu comme l’opportunité qu’il a eue il y a longtemps lorsqu’il concevait le Magic Kingdom », et se concentre sur l’évolution continue de Roblox vers une expérience de style métaverse où les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes dans un monde virtuel, sous forme d’avatar.

Ils ont également fait part publiquement de leur ambition d’attirer à terme 10 % des joueurs du monde entier.

Lorsqu’on lui demande de décrire Roblox en trois mots, il répond : « L’avenir de la communication. »

Nous terminons notre temps ensemble en jouant à quelques-uns de ses jeux préférés : Natural Disaster Survival et Dress to Impress.

Nous utilisons son compte et il est constamment reconnu par les autres joueurs, mais nous sommes quand même écrasés par un blizzard à l’extérieur du manoir des catastrophes naturelles.

Source : Par Zoe Kleinman et Georgina Hayes via BBC – Traduit de l’anglais

#adolescents #contrôleParental #enfants #miseEnGarde #parents #roblox

TikTok déploie de nouveaux outils pour les parents protéger leurs mineurs

TikTok renforce ses outils pour protéger les adolescents et rassurer les parents. La plateforme de vidéos courtes vient d’annoncer de nouvelles fonctionnalités visant à favoriser des habitudes numériques plus saines chez les jeunes. Parmi les nouveautés : des contrôles parentaux renforcés permettant de mieux gérer le temps passé sur l’application, un mode relaxation pour encourager les adolescents à se déconnecter plus tôt, ainsi que des outils facilitant le dialogue entre parents et enfants autour des contenus consommés sur le réseau social.

Sur TikTok, un contrôle parental enrichi pour une meilleure supervision

Conscient de la viralité de sa plateforme et du regard porté par les autorités de protection de la jeunesse, TikTok propose désormais des outils supplémentaires dans sa fonctionnalité de « Connexion Famille » (Family Pairing), qui permet aux parents de mieux contrôler l’utilisation de l’application par leurs adolescents.

TikTok a répondu aux demandes des jeunes et de leurs familles en proposant davantage d’outils pour les aider à préserver leur bien-être lors de l’utilisation de l’application, a déclaré la docteure Vicki Harrison, membre du conseil consultatif sur les contenus de TikTok.

Cela inclut notamment la mise en place de limites plus personnalisées du temps d’écran, avec la possibilité d’ajuster selon les jours de la semaine, en accordant par exemple un peu plus de temps sur l’application le week-end. Si la limite est atteinte, les parents pourront fournir un code unique pour ajouter du temps d’écran. Par défaut, 60 minutes par jour sont autorisées sur les comptes des moins de 18 ans.

Un système de blocage temporaire (« Time Away ») permet aussi aux parents d’interdire l’accès à l’application durant certaines périodes spécifiques (heures de cours, nuit, etc.). Les parents pourront également accéder à la liste des comptes suivis par leur adolescent, des abonnés à son profil, ainsi qu’aux comptes bloqués (voir image de une). Enfin, une option future permettra aux adolescents d’informer directement leurs parents ou un adulte de confiance lorsqu’ils signalent une vidéo problématique.

Un mode relaxation pour favoriser la déconnexion nocturne

Afin d’encourager les adolescents à réduire leur temps passé devant les écrans en soirée, TikTok introduit une autre fonctionnalité qui invitera les plus jeunes à se déconnecter. Concrètement, à partir de 22 h, les utilisateurs et utilisatrices âgés de moins de 16 ans verront apparaître un écran apaisant accompagné de musique relaxante pour les inciter à interrompre leur navigation. Si l’utilisateur décide de continuer malgré ce rappel, un second message plus insistant apparaîtra. Cette fonctionnalité, déjà testée dans plusieurs pays, sera prochainement enrichie par des exercices de méditation conçus pour améliorer le sommeil.

Par ailleurs, TikTok met en avant des contenus éducatifs par l’intermédiaire d’un flux spécifiquement dédié aux sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM). Déjà disponible et désormais déployé dans plus de 100 pays, ce flux « attire chaque semaine plusieurs millions d’adolescents », déclare la plateforme. Enfin, TikTok explique poursuivre ses efforts pour renforcer la vérification de l’âge en collaborant avec des opérateurs téléphoniques, ainsi qu’avec des organisations spécialisées. Ces démarches ont pour but de mieux garantir une utilisation adaptée de l’application en fonction de l’âge réel des utilisateurs.

Source : Par Matthieu Eugène via Blog du Modérateur

#adolescents #contrôleParental #enfants #hyperconnectés #mineurs #outils #parents #Santé #tiktok

TikTok mise sur le contrôle parental pour élargir son audience

Les adolescents européens ne pourront plus scroller pendant de longues heures sur TikTok. Le réseau social, propriété du groupe chinois ByteDance, a annoncé le 11 mars le lancement de nouveaux outils qui aideront les parents à maîtriser l’usage de l’application par leurs enfants.

Le choix d’un calendrier

L’entreprise a indiqué que le mode « connexion famille », créé il y a cinq ans, s’est enrichit d’une fonctionnalité « temps Hors d’écran » qui donne la possibilité aux parents de bloquer temporairement l’accès de leurs adolescents à TikTok pendant des périodes données.

« Que ce soit pendant les moments en famille, la nuit ou un week-end, à l’extérieur, les parents peuvent utiliser cette nouvelle fonction pour décider du moment le plus approprié pour que leurs adolescents fassent une pause. Les parents peuvent également définir un calendrier récurrent qui convient le mieux à leur vie de famille« , a indiqué Adam Presser, chef des opérations et de l’unité de confiance et de sécurité de TikTok.

La fonction « temps hors d’écran » du réseau social chinois est similaire à un outil identique lancé il y a quelques mois par l’application américaine Instagram. Elle ne peut être contournée sauf si l’adulte la déverrouille à l’aide d’un code parental unique. En plus de limiter le temps d’activité des adolescents sur TikTok, les parents pourront aussi vérifier son contenu, voir quelles personnes leurs enfants suivent, qui les suit, ainsi que les comptes qu’ils ont bloqués.

Cependant, tous les adultes qui souhaitent exercer leur contrôle doivent impérativement disposer d’un compte et intégrer le mode « connexion famille ». En choisissant de le faire, ils grossiront inexorablement, les rangs TikTok qui compte déjà 175 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne, dont un grand nombre de jeunes de moins de 18 ans.

Un temps de méditation

En plus du contrôle parental, la plateforme qui est accusée par de nombreuses ONG d’être un espace toxique et addictif pour les enfants propose parmi ses nouveautés « un mode méditation » pour les moins de 16 ans. Désormais, à partir de 22 heures, le fil « vidéo pour toi » sera interrompu pour laisser place à des exercices de méditation avec des musiques apaisantes.

« Cette fonctionnalité encourage des habitudes équilibrées et la plupart des adolescents choisissent de la conserver après l’avoir testée« , fait savoir TikTok qui mise également sur la modération pour protéger la sécurité des jeunes utilisateurs. Le réseau social a tenu à rappeler qu’il employait plus de 500 modérateurs de langue française et plus de 6000 dédiés aux langues européennes. Il a indiqué aussi que 95% des contenus indésirables sont supprimés dans les 24 heures suivant leur diffusion, dont 90% de vidéos retirées avant d’avoir généré la moindre vue.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte plutôt tendu pour le réseau social. En novembre 2024, réunies en collectif, sept familles l’ont assigné devant le tribunal judiciaire de Créteil, l’accusant d’avoir exposé leurs enfants à des contenus dangereux via son algorithme.

Source : Par Samia Lokmane via l’Usine Digitale

#adolescents #algorithmes #Bytedance #contrôleParental #enfants #réseauxSociaux #tempsécran #tiktok

Ce nouveau smartphone assure la sécurité des enfants : voici comment il les protège sans les couper d’internet

Voici un smartphone qui donne aux ados leur première dose de liberté numérique, tout en laissant leurs parents dormir sur leurs deux oreilles. C’est le HMD Fusion X1, un appareil malin qui va bien plus loin que les options classiques comme Family Link sur Android ou les restrictions natives d’Apple sur iPhone.

Comment ça marche ?

HMD, une entreprise qu’on connaît pour son utilise de la lience de marque Nokia, s’est associée à Xplora, une entreprise norvégienne qui cartonne avec ses montres connectées pour enfants. Ensemble, ils ont créé ce HMD Fusion X1, un téléphone qui place la sécurité en priorité sans pour autant transformer les ados en prisonniers du numérique (oui oui, on parle de vous The Phone). Le but ? Trouver un équilibre : assez de liberté pour explorer, mais avec des garde-fous solides pour éviter les dérapages.

Des outils de sécurité

Ce qui rend ce smartphone spécial, ce sont ses fonctionnalités intégrées directement dans le système – pas besoin d’installer une application tierce que vos enfants pourraient contourner. Avec un abonnement Xplora, vous avez accès à tout un arsenal de contrôles parentaux.

Par exemple, vous pouvez décider si les réseaux sociaux ou le navigateur web sont accessibles, et à quels moments. Pas envie que TikTok squatte les devoirs ou le dodo ? Hop, vous désactivez, et c’est réglé. On a pu faire la démo, l’activation et la désactivation se font en 2 secondes chrono, avec une application bien fichue sur le téléphone des parents.

Mais ce n’est pas tout. Le HMD Fusion X1 sécurise aussi les appels et les messages : seuls les contacts que vous avez approuvés peuvent passer (comme Family Link désormais).

Ajoutez à ça un suivi GPS avec des « zones de sécurité » – imaginez une alerte qui vous prévient si votre ado quitte le quartier ou l’école – et un mode « Rester concentré » qui bloque les distractions pendant les heures de cours ou la nuit.

Mais, soyons honnêtes : aucun téléphone ne va régler tous les soucis liés à l’ère numérique. Les ados sont malins, et le web peut être un jungle. Mais le HMD Fusion X1 ne s’arrête pas là. HMD bosse sur une nouveauté avec SafeToNet, une techno basée sur l’intelligence artificielle qui détecte et bloque les contenus dangereux avant qu’ils n’arrivent sous les yeux de vos enfants. Pas d’appli à télécharger, pas de faille évidente : tout est intégré au téléphone. Cela sera disponible cet été, et ça promet de faire de HMD un pionnier dans le domaine.

L’idée derrière tout ça, c’est le « Better Phone Project ». HMD ne veut pas juste vendre des téléphones sécurisés, mais repenser notre rapport à la tech.

Et Sten Kirkback, le patron de Xplora, enfonce le clou : leur mission, c’est d’aider les enfants à entrer dans le monde numérique sans se prendre les pieds dans le tapis. Pour eux, un premier smartphone ne doit pas être une porte ouverte à tous les risques, mais une expérience encadrée qui privilégie la sécurité et le bien-être. Avec les inquiétudes qui montent autour des réseaux sociaux et des contenus inappropriés, ça tombe à pic.

Source : Par Ulrich Rozier via Frandroid

#contrôleParental #enfants #protectionDesDonnées #SafeToNet #Sécurisation #smartphones #ViePrivée

Mac4Evermac4ever
2025-02-28

Apple renforce la sécurité des enfants sur iPhone
mac4ever.com/187545

2024-12-15

Les pare-feux open-source peu connus : Protégez votre réseau autrement nerdtek.fr/les-pare-feux-open- , -sécurité,

2024-12-14

AdGuard Home : Une solution innovante pour renforcer votre cybersécurité nerdtek.fr/adguard-home-une-so , -sécurité,

Les jeux mobiles gratuits sont un risque pour la vie privée des plus jeunes

Les personnes qui jouent à des jeux vidéo mobiles gratuits, qu’elles soient majeures ou mineures, sont aujourd’hui des millions. Dans un contexte où le respect de la vie privée n’est pas toujours au cœur des préoccupations des développeurs d’applications, la société spécialisée dans la cybersécurité Surfshark a mené une étude se concentrant spécialement sur ces apps très lucratives que sont les jeux free-to-play.

Les jeux gratuits sont beaucoup trop curieux

Maud Lepetit, responsable France chez Surfshark, commence par alerter :

« Nos recherches montrent que de nombreuses applications, en particulier gratuites, exploitent la curiosité et l’enthousiasme des enfants pour collecter des données qui sont ensuite revendues à des tiers ou utilisées à des fins publicitaires. Il est essentiel que les parents soient informés et vigilants pour protéger la vie privée de leurs enfants. »

Ainsi, des jeux comme Candy Crush SagaRoblox ou encore Monopoly Go ! seraient jusqu’à cinq fois plus agressifs avec la collecte et le partage des données personnelles que des jeux payants. En moyenne, les apps gratuites collectent des données depuis sept points d’entrées (Monopoly Go ! grimpant à treize !), contre cinq quand l’utilisateur met la main à la poche.

L’étude s’intéresse aussi à des applications gratuites conçues spécifiquement pour la période des fêtes (Santa Tracker, Christmas Countdown…), elles aussi peu regardantes sur la vie privée. L’application Gifter va même plus loin que la collecte et le partage de la géolocalisation, en récupérant noms et adresses email.

Des risques, mais aussi des solutions

Surfshark rappelle que de telles pratiques exposent non seulement les données des utilisateurs (souvent des enfants), mais peuvent également rendre la publicité invasive. L’utilisation de telles informations peut également aider des personnes malintentionnées à exploiter des failles de sécurité.

La société liste cependant quelques conseils pour limiter les risques, au-delà bien entendu d’arrêter d’utiliser ce genre d’app et de privilégier des jeux payants. Si cela est possible, limiter les permissions des jeux gratuits dans iOS et Android (comme la localisation) est un bon début. Utiliser un système de contrôle parental est également une bonne idée, ou encore passer par des outils spécialisés, comme Smart Home Privacy Checker de Surfshark, pour identifier les applications les plus intrusives.

Source : Par Antoine Roche via Cnet

#applications #apps #contrôleParental #Cybersécurité #donnéesPersonnelles #enfants #géolocalisation #jeuxVidéo #mineurs #mobiles #parents #roblox #ViePrivée

2024-11-24

Salut les mastaunotes.

J'ai un·e enfant à la maison à qui je souhaite donner accès à un ordinateur en limitant son temps d'utilisation par application et en filtrant les sites pouvant être consultés.

Nous avons actuellement un ordinateur sous Windows, avec Family Safety, et ça correspond exactement à ce qu'il nous faut sauf que j'aimerai pouvoir le passer sur Linux. Vous connaissez un bon outil de contrôle parental ?

#linux #controleparental #parentalite

Pour Maële*, tout commence par du harcèlement au collège (elle a d’ailleurs déposé plainte l’an dernier contre un élève). À la même période, Maële a son premier téléphone, juste avant ses 14 ans. Une amie lui parle alors de TikTok, et c’est le début de l’engrenage.

Aujourd’hui en sevrage de TikTok, l’adolescente témoigne de la « spirale infernale » qu’a été pour elle la plateforme.

Franceinfo : Comment tout cela a-t-il commencé ?

Maële :Je n’allais pas très bien entre la période où j’ai eu mon téléphone et l’installation de TikTok. J’avais commencé à me faire du mal, à me scarifier et j’ai liké des contenus qui parlaient de chansons tristes. Après, sont arrivés des contenus d’incitation à l’automutilation, au suicide ou de choses comme ça… Il y a, par exemple, des gens qui montrent leurs cicatrices, certaines encore fraîches, avec du sang. Ou des gens qui disent qu’ils vont aller acheter des lames et d’autres qui disaient « Si vous vous retrouvez pas aux urgences après une tentative de suicide, c’est que ça ne compte pas« . Ou encore, pour les troubles alimentaires, il faut être forcément en sous-poids, avec une sonde dans le nez, pour être légitime.

Comment tu réagissais face à ces contenus sur ton téléphone ?

Tout ça, malheureusement, s’ancre dans le cerveau et ça ravivait l’idée de vouloir me faire du mal ou de vouloir faire une tentative de suicide. TikTok m’a encouragée à mettre fin à mes jours, en donnant des astuces pour aller acheter des médicaments ou quoi utiliser pour se faire du mal, des choses comme ça.

« Je me rendais compte que je n’avais que des vidéos de gens tristes. Mais je me complaisais dans ça, ça me plaisait parce que je me sentais écoutée. »

Maële à franceinfo

Mais quelques mois plus tard, mon frère, à la sortie d’une hospitalisation, m’a demandé de désinstaller TikTok. Je l’ai fait. J’ai tenu plusieurs mois je crois, et j’ai réinstallé TikTok quelques mois plus tard. Et il s’est repassé de nouveau des tentatives de suicide par la suite.

Tu as le sentiment que c’était une addiction ?

J’allais sur TikTok pour m’occuper et dès que j’avais du temps libre, j’y allais. Je pouvais y passer plus de quatre heures le week-end, moins longtemps quand j’étais au lycée, mais cela prenait beaucoup de temps de ma journée.

Aujourd’hui, quel est ton rapport avec TikTok ?

J’ai un contrôle parental de 30 minutes. J’y vais beaucoup moins. Par exemple là, j’ouvre mon téléphone : la première publication que j’ai, c’est une vidéo de musique, de quelqu’un qui fait du hautbois avec de l’hélium ! Une vidéo classique de TikTok, et bonne humeur… On va dire que je fais une désensibilisation à TikTok, que je fais petit à petit, que si je fais un arrêt brutal, ce serait trop dur et que je risque de réinstaller. Et quand j’ai besoin de me vider la tête, je vais regarder des vidéos de gens qui font du hautbois avec de l’hélium !

Qu’est-ce que tu dirais aux autres adolescents ou adolescentes 

J’ai envie de leur dire que ça va aller. Après, je conseille de se faire aider, que ce soit par des professionnels de santé ou par des proches. C’est une spirale infernale. Après, c’est très difficile de l’enrayer, mais c’est possible parce que je l’ai fait. Après, il reste des jours difficiles, mais TikTok n’a pas créé mon mal-être, mais il l’a accentué avec ce genre de vidéos sombres. Si on n’est pas fragile, ça n’atteint peut-être pas la personne, mais s’il y a déjà une fragilité, on peut se réfugier dans son téléphone. Mais le refuge, il enflamme et donc ça ne va pas aider et on ne peut pas en sortir.

Qu’est-ce que tu aimerais que TikTok change ?

J’aimerais que TikTok revoie ses priorités de triage de vidéos, car il y a des vidéos qui incitent au suicide ou à l’automutilation, ou d’autres choses comme ça, qui sont totalement banalisées et sont assez communes sur la plateforme. En tout cas, sur TikTok, j’ai vraiment pris conscience de beaucoup de choses qui sont malsaines. Et là je suis entourée de toute une équipe de professionnels, tel un sportif, pour m’aider au mieux.

« Personne n’est au courant des horreurs que nos ados peuvent voir »

La mère de Maële, Morgane, souligne de son côté l’importance que revêt à ses yeux l’action en justice déclenchée contre TikTok. « Quand j’ai découvert ce que ma fille avait vu sur TikTok, dit-elle, j’étais abasourdie, le ciel m’est tombé sur la tête. J’étais à mille lieues d’imaginer ça. Et je pense que cette assignation de la plateforme devant la justice permet de sensibiliser le grand public, de dire ce qu’il se passe sur TikTok et de faire attention. Que ce soit les parents, les enseignants, les professionnels de santé, personne n’est au courant des horreurs que nos ados peuvent voir. Donc cette assignation permet cette sensibilisation, et puis aussi, on espère, une régulation des contenus. »

« Cette démarche en justice, c’est aussi une façon de dire à ma fille qu’on peut l’aider, qu’on peut faire changer les choses, et faire en sorte que ça aille mieux pour elle et pour les autres. »

Morgane, la mère de Maële à franceinfo

Morgane a installé un contrôle parental, pour que sa fille ne dépasse pas une demi-heure de TikTok par jour. « Les sevrages brutaux, quels qu’ils soient, ne sont jamais bons. Il faut donc y aller petit à petit. Et je suis convaincue qu’il y a aussi du bon sur les réseaux sociaux, mais il faut savoir trier. »

Maële et sa mère ont ouvert un compte Instagram, sur lequel l’adolescente raconte son expérience et comment sa pratique du crochet l’a aidée à se libérer de son addiction. Contacté, TikTok n’a pas répondu aux sollicitations de franceinfo.

*Le prénom a été modifié

Source par David Di Giacomo via FranceInfo

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/11/04/tiktok-ma-encouragee-a-mettre-fin-a-mes-jours-une-adolescente-raconte-la-spirale-infernale-et-comment-elle-sen-est-sortie/

#addictions #adolescents #écoles #élèves #contrôleParental #dépendance #harcèlement #psychologie #réseauxSociaux #Santé #suicides #tempsécran #tiktok

Malgré toutes les possibilités qu’offre Internet, ce n’est pas un lieu sans danger. Si on ne fait pas attention, on peut facilement se faire avoir par des anarques et autres fraudes, surtout quand on est jeune. Et le problème, c’est que les arnaques existent aussi sur les jeux vidéo, sur lesquels les enfants et les ados sont souvent passionnés et se laissent facilement avoir. Parmi ces escroqueries, nous allons ici nous concentrer sur celle qui touche le jeu le très populaire Roblox.

Qu’est-ce que Roblox ?

Avant toute chose, commençons par rapidement rappeler ce qu’est le jeu Roblox. Dans ce jeu « bac à sable », n’importe quel joueur a accès à un studio pour créer n’importe quel jeu avec les outils mis à disposition par Roblox. Vous avez une idée de jeu où, par exemple, les joueurs doivent s’évader d’une prison? Il vous suffit de le créer sur Roblox et de le partager au monde entier. Joué par des millions de joueurs, le contenu de Roblox est titanesque et en constante évolution.

En bref, on peut y passer des heures sans jamais se lasser. Vous l’avez compris, Roblox est un jeu multijoueur en ligne et c’est pour cela qu’il peut s’avérer dangereux pour vos enfants.

En effet, bien que Roblox soit un jeu gratuit, le jeu contient pas mal de microtransactions. En effet, il est possible d’acheter de l’équipement et de quoi personnaliser son personnage en échange d’une monnaie virtuelle appelée Robux. Et c’est là que les problèmes commencent.

Attention au Robux gratuits

Si vous avez des enfants qui passent des heures sur Roblox, il y a fort à parier qu’ils vous demandent des Robux pour encore plus s’amuser. Si ils sont à court de cette monnaie virtuelle, ils pourraient succomber à des Robux gratuits proposés en jeu ou sur les réseaux sociaux.

C’est à ce moment que vous devez faire attention :

Il est impossible d’obtenir des Robux gratuitement !

Si votre enfant tombe sur une telle offre, il s’agit à 100% d’une arnaque visant à obtenir des informations personnelles, le mot de passe du compte Roblox et même des coordonnées bancaires. De plus, vous ou votre enfant tombe dans le panneau, vous violez indirectement les conditions d’utilisation de Roblox et risquez donc la suppression de votre compte. Il faut donc être extrêmement vigilant. Il faut donc respecter les règles de base sur tous les jeux, sites web et plateformes en ligne:

  • N’utilisez jamais vos identifiants ailleurs que sur Roblox
  • Ne partagez jamais votre mot de passe avec qui que ce soit ou sur un site tiers.
  • Faites attention aux sites web partagés en jeu et vérifiez toujours l’URL ainsi que le but recherché par le site en question.
  • Méfiez-vous des personnes qui se font passer pour des développeurs et qui vous demandent de partager votre écran, de lui donner de l’argent ou votre mot de passe.
  • Les échanges « trop beaux pour être vrais » sont toujours des arnaques.

Et rappelez-vous :

Le seul moyen d’obtenir des Robux est de les acheter sur Roblox ou d’en gagner en vendant de l’équipement sur la plateforme Marketplace de Roblox. Il est donc important d’en parler avec vos enfants avant leurs sessions de jeu pour qu’ils ne tombent pas dans le panneau.

https://www.youtube.com/watch?v=5gpTbf0LRj0&t=129s

Roblox et le contrôle parental

Il existe une fonctionnalité de contrôle parental sur Roblox. Il n’empêchera pas vos enfants de se faire avoir par des anarques et autres escroqueries mais ce sera tout de même une belle protection pour eux. Dans un premier temps, il est important d’indiquer la date de naissance correcte de votre ou vos enfants. Grâce à cela, les discussions en jeu seront filtrées en fonction de l’âge de votre enfant. De plus, vous aurez accès à une connexion parentale distincte afin de vérifier les activités de votre enfant sur Roblox. Voici les informations auxquelles vous aurez accès:

  • Les historiques de discussion au sein du jeu.
  • Historique des messages privés.
  • La liste des amis et abonnés.
  • Historique d’achat et d’échange d’articles virtuels.
  • Créations telles que jeux, objets, sons, publicités… etc.
  • Les jeux récemment joués.

Pour avoir accès à toutes ces informations, vous devez vous rendre dans les paramètres du compte Roblox de votre enfant. Voici la marche à suivre:

  • Connectez-vous au compte Roblox de votre enfant sur le site du jeu et cliquez sur les 3 petits points à gauche de l’écran.
  • Rendez-vous ensuite dans les paramètres puis cliquez sur « Information du compte ».
  • Cliquez ensuite sur « Ajouter l’e-mail du parent ».
  • Indiquez votre adresse mail puis, toujours dans le menu Paramètres, rendez-vous dans la section « Contrôle Parental » pour configurer votre code pin parental.
  • Ensuite, toujours dans ce menu de contrôle parental, vous pourrez choisir tout ce que votre enfant pourra et ne pourra pas faire sur Roblox. On vous laisse découvrir toutes les possibilités par vous-même.
  • Dans le menu « Confidentialité », vous pouvez également gérer les dépenses en jeu de votre enfant ainsi que limiter ses possibilités de discussions en jeu.
  • Vous pouvez également bloquer des joueurs en se rendant sur leur profil via le site de Roblox. Evidemment, vous avez besoin du pseudo du joueur en question ou passer par l’historique de conversation, par exemple.

Voila, vous avez toutes les cartes en main pour offrir la meilleure expérience de jeu possible pour votre enfant. Roblox est un jeu excellent pour développer l’imagination des enfants et pour leur faire vivre des moments inoubliables avec leurs amis. Le tout est de bien les protéger contre les arnaques et les personnes malintentionnées qui malheureusement sévissent partout sur le web. Surtout, il faut les informer de tous les risques en ligne car les plus jeunes ne sont pas forcément conscient de tout cela.

Source : Par Sophie via Proximus

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/10/09/evitez-cette-arnaque-sur-roblox-il-nexiste-pas-de-robux-gratuits/

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Un constat qui inquiète, sachant qu’aux États-Unis, plus de la moitié des adolescents (51 %) signalent avoir déjà été exposés à de la pornographie par accident, simplement en cliquant sur un lien. Selon les experts, le nombre de crimes de pédopiégeage (grooming en anglais) – pratique qui consiste à l’utilisation d’applications ou de sites internet par des pédophiles, pour entrer en contact avec des enfants, afin de les rencontrer ensuite dans la vie réelle – est une pratique en constante progression ces dernières années. Au Royaume-Uni, le nombre de crimes de pédopiégeage a grimpé de plus de 80 % entre 2017 et 2022.

L’accès aux médias sociaux commence très jeune

Selon un rapport de Qustodio* (fabricant de logiciels de contrôle parental), 31 % des 7 à 9 ans ont accès à X, 28 % à Reddit et 26 % sont sur Facebook. Tensions internationales, guerres en Ukraine, Gaza, dissolution… Mais qu’est-ce qui peut bien pousser les enfants à scroller sur X ? Qustodio émet l’hypothèse que X pourrait attirer l’attention de ce jeune public grâce à son intégration à la recherche Google, qui présente les publications du réseau social directement dans ses résultats. Poussés par la curiosité, les Alphas surferaient ensuite sur les discussions en lien avec leur requête Google. Les datas de Qustodio ont également permis d’observer que dans la majorité des cas, X ne faisait pas partie des applications bloquées par les parents. « La théorie est que ces enfants ont accès à des applications comme X et Reddit, car leurs parents ne savent pas grand-chose à leur sujet ou ne pensent pas à les bloquer parce qu’elles ne sont pas aussi populaires et ne sont pas censées intéresser les enfants, à la différence de réseaux sociaux tels que TikTok ou Snapchat », indique Yasmin London, experte mondiale en sécurité en ligne chez Qoria, société mère de Qustodio.

Des règles de sécurité insuffisantes

Une ignorance des parents qui pourrait exposer leurs enfants à des contenus inappropriés tels que des fake news, des discours de haine ou encore de la pornographie. En effet, la dernière mise à jour concernant les « contenus pour adultes » de X nous laisse présager d’une plateforme encore plus trash. Si jusqu’ici les règles de X n’approuvaient pas « explicitement » la publication de contenu à caractère sexuel, depuis mai 2024, c’est officiellement autorisé. Pourquoi une telle évolution ? Au nom de la liberté d’expression, telle que défendue par Musk. « Nous pensons que les utilisateurs devraient pouvoir créer, diffuser et visionner des contenus sexuels dès lors qu’ils sont produits et distribués de façon consensuelle », explique la plateforme dans la section « Contenus adultes » de son règlement. » Outre le risque d’être exposé à des images et des vidéos nuisibles, la messagerie directe de la plateforme est également susceptible d’être utilisée pour promouvoir des contenus inappropriés. 

Auditionnée en février 2024 par le Sénat américain sur l’échec des principales plateformes à protéger les enfants sur Internet, Linda Yaccarino, PDG de X, avait affirmé que le réseau social X n’était pas la plateforme de choix des enfants et des adolescents. « Les enfants de moins de 13 ans ne peuvent pas ouvrir de compte et moins de 1 % des utilisateurs ont entre 13 et 17 ans », avait-elle expliqué. Mais, si sur le papier la plateforme impose un âge minimum de 13 ans, la règle est facilement contournable et contournée. Et si X propose aux parents un certain nombre d’options pour sécuriser l’expérience de leur enfant, dans les faits, aucune de ces fonctionnalités n’est protégée par mot de passe, offrant ainsi la possibilité aux enfants de modifier les paramètres de leur compte à tout moment. Au-delà, rappelons que X est également accessible sans même se connecter, ce qui rend les paramètres basés sur le compte inefficaces.

X : Elon Musk a créé les conditions d’une « tempête parfaite »

Quid de la modération ? Rappelons que lors de la prise en main de Twitter par Elon Musk, le milliardaire avait effectué des sérieuses coupes dans les effectifs et remis en ligne de nombreux comptes suspendus pour conduite haineuse. De récentes données obtenues par le régulateur australien montrent ainsi que 1 213 spécialistes du personnel de modération, y compris des sous-traitants, ont quitté X depuis son rachat par Elon Musk. Les conditions d’une « tempête parfaite », selon Julie Inman Grant, commissaire à la sécurité électronique australienne. « Il est presque inévitable que toute plateforme de médias sociaux devienne plus toxique et moins sûre pour les utilisateurs si l’on combine des réductions significatives de la sécurité et du personnel chargé des politiques publiques locales avec des milliers de réintégrations de comptes d’utilisateurs précédemment bannis », a-t-elle déclaré. Face à la fuite des annonceurs, en mars 2024, Musk a annoncé vouloir recruter 100 personnes afin de créer un « centre d’excellence en matière de confiance et de sécurité ». Un chiffre dérisoire compte tenu de l’ampleur du travail. D’autant plus que selon un ancien employé (qui a souhaité rester anonyme) interrogé par The Media Leader, Musk devra faire face à des difficultés de recrutement. « Les responsables de la confiance et de la sécurité sont très prudents et méthodiques. Ces gens ne voudront pas travailler pour Musk. »

Source : Par Peggy Baron via l’ADN

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/09/24/ipad-kids-la-generation-alpha-est-sur-x-et-ca-craint/

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