#temps%C3%A9cran

Claire 🌊đŸ‡ȘđŸ‡șđŸ‡«đŸ‡·đŸŒclbear31@mstdn.party
2025-05-29

4/ MĂȘme lorsque le rapport cite correctement les auteurs, il dĂ©forme leurs conclusions. Par exemple, l’étude de Mariana G. Figueiro sur le temps d'Ă©cran et le sommeil des enfants a Ă©tĂ© dĂ©formĂ©e pour suggĂ©rer une autre conclusion. đŸ˜€
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TikTok mise sur le contrĂŽle parental pour Ă©largir son audience

Les adolescents europĂ©ens ne pourront plus scroller pendant de longues heures sur TikTok. Le rĂ©seau social, propriĂ©tĂ© du groupe chinois ByteDance, a annoncĂ© le 11 mars le lancement de nouveaux outils qui aideront les parents Ă  maĂźtriser l’usage de l’application par leurs enfants.

Le choix d’un calendrier

L’entreprise a indiquĂ© que le mode « connexion famille Â», créé il y a cinq ans, s’est enrichit d’une fonctionnalitĂ© « temps Hors d’écran Â» qui donne la possibilitĂ© aux parents de bloquer temporairement l’accĂšs de leurs adolescents Ă  TikTok pendant des pĂ©riodes donnĂ©es.

« Que ce soit pendant les moments en famille, la nuit ou un week-end, Ă  l’extĂ©rieur, les parents peuvent utiliser cette nouvelle fonction pour dĂ©cider du moment le plus appropriĂ© pour que leurs adolescents fassent une pause. Les parents peuvent Ă©galement dĂ©finir un calendrier rĂ©current qui convient le mieux Ă  leur vie de famille« , a indiquĂ© Adam Presser, chef des opĂ©rations et de l’unitĂ© de confiance et de sĂ©curitĂ© de TikTok.

La fonction « temps hors d’écran Â» du rĂ©seau social chinois est similaire Ă  un outil identique lancĂ© il y a quelques mois par l’application amĂ©ricaine Instagram. Elle ne peut ĂȘtre contournĂ©e sauf si l’adulte la dĂ©verrouille Ă  l’aide d’un code parental unique. En plus de limiter le temps d’activitĂ© des adolescents sur TikTok, les parents pourront aussi vĂ©rifier son contenu, voir quelles personnes leurs enfants suivent, qui les suit, ainsi que les comptes qu’ils ont bloquĂ©s.

Cependant, tous les adultes qui souhaitent exercer leur contrĂŽle doivent impĂ©rativement disposer d’un compte et intĂ©grer le mode « connexion famille Â». En choisissant de le faire, ils grossiront inexorablement, les rangs TikTok qui compte dĂ©jĂ  175 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union europĂ©enne, dont un grand nombre de jeunes de moins de 18 ans.

Un temps de méditation

En plus du contrĂŽle parental, la plateforme qui est accusĂ©e par de nombreuses ONG d’ĂȘtre un espace toxique et addictif pour les enfants propose parmi ses nouveautĂ©s « un mode mĂ©ditation Â» pour les moins de 16 ans. DĂ©sormais, Ă  partir de 22 heures, le fil « vidĂ©o pour toi Â» sera interrompu pour laisser place Ă  des exercices de mĂ©ditation avec des musiques apaisantes.

« Cette fonctionnalitĂ© encourage des habitudes Ă©quilibrĂ©es et la plupart des adolescents choisissent de la conserver aprĂšs l’avoir testĂ©e« , fait savoir TikTok qui mise Ă©galement sur la modĂ©ration pour protĂ©ger la sĂ©curitĂ© des jeunes utilisateurs. Le rĂ©seau social a tenu Ă  rappeler qu’il employait plus de 500 modĂ©rateurs de langue française et plus de 6000 dĂ©diĂ©s aux langues europĂ©ennes. Il a indiquĂ© aussi que 95% des contenus indĂ©sirables sont supprimĂ©s dans les 24 heures suivant leur diffusion, dont 90% de vidĂ©os retirĂ©es avant d’avoir gĂ©nĂ©rĂ© la moindre vue.

Cette annonce s’inscrit dans un contexte plutĂŽt tendu pour le rĂ©seau social. En novembre 2024, rĂ©unies en collectif, sept familles l’ont assignĂ© devant le tribunal judiciaire de CrĂ©teil, l’accusant d’avoir exposĂ© leurs enfants Ă  des contenus dangereux via son algorithme.

Source : Par Samia Lokmane via l’Usine Digitale

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“Les parents donnent le mauvais exemple” : les Ă©crans font des ravages chez les enfants

En ce mois de janvier 2025, la Fondation pour l’Enfance publie la 3Ăšme Ă©dition de son baromĂštre Enfance et NumĂ©rique. RĂ©alisĂ©e en partenariat avec l’IFOP, celle-ci vient croiser le point de vue des parents et des professionnels de l’enfance en ce qui concerne l’impact des usages numĂ©riques sur le dĂ©veloppement des enfants de 3 Ă  10 ans, ainsi que les enjeux du numĂ©rique Ă©ducatif. Pour cette nouvelle Ă©tude, la Fondation pour l’Enfance a fait appel Ă  un Ă©chantillon reprĂ©sentatif de 601 parents et de 400 professeurs de maternelle et d’élĂ©mentaire.

L’usage numĂ©rique des parents et leur impact sur les enfants

Au total, ce sont 52% des parents qui confirment constater des consĂ©quences nĂ©gatives de leur propre utilisation des Ă©crans sur le comportement de leurs enfants. Toutefois, Ă  peine 23% se disent prĂȘts Ă  Ă©teindre leurs notifications en prĂ©sence de leurs enfants. Et ce n’est guĂšre mieux en ce qui concerne la tĂ©lĂ©vision durant les repas, puisque seulement 41% d’entre eux se disent prĂȘts Ă  l’éteindre.

Du cĂŽtĂ© des enseignants, si le lien entre usage des Ă©crans et difficultĂ©s de dĂ©veloppement chez l’enfant ne fait plus aucun doute, ceux-ci estiment que ces difficultĂ©s de dĂ©veloppement liĂ©es aux Ă©crans sont en augmentation, et 89% observent notamment une hausse des difficultĂ©s d’apprentissage (langage, graphisme, motricité ), sans oublier un impact rĂ©el Ă©galement sur le sommeil.

Malgré tout, 61% des professeurs déclarent utiliser les outils numériques en classe (38% en école maternelle, et 68% en école primaire). Parmi eux, 72% y ont recours quotidiennement, et 29% proposent aux élÚves des outils individuels.

Toujours est-il que 93% des parents affirment, eux aussi, que l’usage des Ă©crans impacte le dĂ©veloppement des enfants. Outre la mise en place de rĂšgles concernant la durĂ©e et/ou les moments d’utilisation, plus de 72% des parents interrogĂ©s insistent sur

« l’importance de « compenser » les temps d’écran des enfants avec d’autres activitĂ©s utiles et favorables Ă  leur bien-ĂȘtre et leur dĂ©veloppement Â»

Le souci provient Ă©galement du sacro-saint smartphone, puisque 96% des professeurs indiquent avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tĂ©moins de parents qui restent sur leur tĂ©lĂ©phone “en mĂȘme temps qu’ils s’occupent de leur enfant“. A cela s’ajoute le fait que 54% des professeurs indiquent avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tĂ©moins d’enfants (en classe Ă©lĂ©mentaire) qui apportent leur propre smartphone en classe.

Aux parents donc de donner le bon exemple en ce qui concerne la bonne utilisation des Ă©crans, mĂȘme s’il semblerait que nous ayons malheureusement bien du mal Ă  percevoir l’impact de notre propre usage numĂ©rique sur le comportement de nos enfants.

Source : Par Stéphane Ficca Presse-Citron

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Vous passez en moyenne 4 h 23 par jour devant des vidĂ©os : seriez-vous accros ?

Les chiffres de MĂ©diamĂ©trie pour l’annĂ©e 2024 sont tombĂ©s hier. L’entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la mesure d’audience et l’analyse de la consommation des mĂ©dias a enfin livrĂ© son verdict : nous passons toujours autant de temps les yeux rivĂ©s sur un Ă©cran. En moyenne, ce sont 4 h et 23 minutes prĂ©cisĂ©ment que nous dĂ©dions Ă  cette activitĂ©. MĂȘme si le chiffre est moins important que l’annĂ©e 2023 (4 h 37), cette diminution est minime et ne suffit pas Ă  inverser la tendance : nous sommes de plus en plus connectĂ©s. Ce malgrĂ© les dangers Ă©vidents que reprĂ©sente cette surconsommation.

La télévision, un classique qui perdure

La bonne vieille tĂ©lĂ©vision maintient sa domination malgrĂ© le temps qui passe ; elle reprĂ©sente 64 % du temps de visionnage total. On pourrait expliquer ce phĂ©nomĂšne par plusieurs facteurs : simplicitĂ© d’usage, offre diversifiĂ©e et adaptĂ©e Ă  tous les publics, sans oublier que le petit Ă©cran est souvent associĂ© Ă  des moments de partage collectifs entre amis ou en famille.

Une prĂ©dominance qui peut aussi s’expliquer par les grands rendez-vous qui ont ponctuĂ© l’annĂ©e 2024. La cĂ©rĂ©monie d’ouverture des Jeux olympiques du 26 juillet et son emblĂ©matique vasque volante a ainsi fĂ©dĂ©rĂ© 24,4 millions de tĂ©lĂ©spectateurs, Ă©tablissant un record historique d’audience. Les Ă©chĂ©ances politiques ont Ă©galement mobilisĂ© les foyers : 23,2 millions de Français se sont rassemblĂ©s devant leur Ă©cran pour suivre les dĂ©bats des lĂ©gislatives.

BientĂŽt, le paysage audiovisuel connaĂźtra un grand bouleversement : l’arrĂȘt programmĂ© de plusieurs chaĂźnes sur la TNT, dont C8 et NRJ12 (28 fĂ©vrier), qui entraĂźnera une rĂ©organisation de la numĂ©rotation. Cela entraĂźnera indĂ©niablement des changements importants dans les habitudes de consommation des tĂ©lĂ©spectateurs et, par consĂ©quent, sur les audiences.

Le replay et le streaming explosent

MĂȘme s’ils restent bien derriĂšre la tĂ©lĂ©, les plateformes numĂ©riques gagnent progressivement du terrain, reprĂ©sentant dĂ©sormais 36 % du temps d’écran. YouTube s’y taillant la part du lion, avec ses 41 minutes quotidiennes que nous lui consacrons en moyenne. Les services de replay des chaĂźnes historiques sĂ©duisent particuliĂšrement : 80 %  les consultent mensuellement. Le dernier trimestre 2024 a enregistrĂ© une hausse de frĂ©quentation de 10 % par rapport au dĂ©but d’annĂ©e, avec 11,6 millions d’utilisateurs rĂ©guliers. Par rĂ©guliers, on entend ici : au moins un contenu Ă  la demande visionnĂ©.

Comme le note Laurence DelĂ©chapt, directrice TV & Cross mĂ©dias de MĂ©diamĂ©trie : « Le contrĂŽle du choix du moment oĂč on va regarder son contenu devient une habitude des Français Â». C’est une vĂ©ritable rupture avec l’ùre de la tĂ©lĂ©vision linĂ©aire d’avant les annĂ©es 2000 oĂč les programmes Ă©taient imposĂ©s par les grilles.

On assiste donc Ă  une rĂ©elle diversification des modes de consommation vidĂ©o : les Français s’adapte trĂšs bien aux nouveaux moyens de diffusion, sans pour autant dĂ©laisser les formats traditionnels. Une plus grande libertĂ© qui n’a pas empĂȘchĂ© la moyenne de visionnage de redescendre Ă  peu prĂšs Ă  celle de la pĂ©riode prĂ©-COVID, qui Ă©tait alors de 4 h 24 en 2019.

En bref


  • Les Français passent toujours plus de quatre heures par jour devant des Ă©crans, avec une lĂ©gĂšre baisse par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

  • La tĂ©lĂ©vision reste majoritaire grĂące Ă  des Ă©vĂ©nements fĂ©dĂ©rateurs comme les JO et les Ă©lections, mais les plateformes numĂ©riques progressent.

  • Le replay et le streaming gagnent en popularitĂ©, procurant une plus grande libertĂ© de visionnage.

Source : Par Camille Coirault via Presse-Citron

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Ados et rĂ©seaux sociaux : je t’aime, moi non plus

« C’est devenu un souci pour moi. J’ai du mal Ă  me faire des amis IRL (in real life, dans la vraie vie en français, ndlr) Ă  cause de mon manque d’acuitĂ© sociale. Du coup, je suis souvent sur les Ă©crans Â», raconte Haron, 20 ans. Depuis l’ñge de 16 ans, le jeune Parisien est inscrit sur quasi tous les rĂ©seaux sociaux, de Facebook Ă  Snapchat, en passant par Instagram ou Twitter ; mĂȘme s’il en a dĂ©sinstallĂ© certains « pour ne pas rester focalisĂ© dessus Â». Cette prise de conscience du temps passĂ© sur les Ă©crans, Margot, Ă©tudiante de 20 ans, l’a eue au dĂ©but de ses Ă©tudes supĂ©rieures. « J’ai commencĂ© Ă  prendre mes cours sur mon ordi Ă  la fac. Entre ça et le temps passĂ© sur mon tĂ©lĂ©phone Ă  rĂ©pondre Ă  mes amis ou Ă  regarder YouTube
 Je crois que j’ai augmentĂ© mon temps d’écran, et j’aimerais bien le faire baisser Â», raconte la jeune fille. D’autant qu’elle vient de dĂ©barquer pour ses Ă©tudes Ă  Bordeaux, ville oĂč elle ne connaĂźt pas grand monde. « C’est trĂšs important pour moi de garder du lien avec mes amis, je leur fais des petits vlogs sur Snapchat, j’échange beaucoup sur Instagram
 Je ne veux pas couper mon lien social, mais il faut que je trouve une solution Â», dĂ©clare Margot, dĂ©cidĂ©e.

Cachez ce portable que je ne saurais voir

Parmi les solutions testĂ©es, Haron tente de couper les Ă©crans la nuit, et de dormir sans tĂ©lĂ©phone, en le laissant dans une autre piĂšce. « GĂ©nĂ©ralement, je mĂ©dite ou je lis. Ça me fait du bien de penser Ă  autre chose Â», explique-t-il. Du cĂŽtĂ© de Margot, cette derniĂšre essaye de couper son tĂ©lĂ©phone pendant ses voyages. « Cet Ă©tĂ©, je suis allĂ©e au Japon, et j’ai enlevĂ© mes rĂ©seaux pendant deux semaines et demie. J’ai bien plus profitĂ© du voyage, ça m’a Ă  peine manquĂ© de partager des storys ou quoi Â», se souvient-elle. Et au quotidien, elle tracke son temps d’écran pour le conscientiser, ou de ne pas toucher Ă  son tĂ©lĂ©phone une heure avant le coucher et une heure aprĂšs le lever. Mais pour Margot ou Haron, garder le contrĂŽle sur le temps d’écran est complexe. « Je suis en dĂ©pression, donc c’est compliquĂ© de se couper totalement. Trouver un entre-deux est compliquĂ© mais possible Â», Ă©voque le jeune Parisien. « Je me dis que je perds du temps, que je pourrai faire d’autres choses plus stimulantes ! ” Â», constate Margot, qui a vu sa capacitĂ© d’attention diminuer depuis le dĂ©but de ses Ă©tudes. « C’est trĂšs compliquĂ© pour moi d’écouter un cours entier de deux heures. J’ai envie de faire d’autres choses sur mon ordinateur, pas forcĂ©ment aller sur les rĂ©seaux, mais d’autres activitĂ©s rapides et dynamiques Â», souffle-t-elle.

Limiter TikTok pour préserver sa santé mentale

D’autant que la plupart des jeunes interrogĂ©s se rendent bien compte des effets nĂ©gatifs des Ă©crans ou des rĂ©seaux sociaux sur leur concentration, leur santĂ© mentale ou leur sommeil. En 2023 selon l’INSEE, 57 % des internautes de moins de 20 ans dĂ©claraient au moins un effet nĂ©faste liĂ© Ă  l’usage des Ă©crans dans la vie courante. Eden, 19 ans, a installĂ© TikTok au collĂšge. DĂ©sormais en L3 de lettres, « au dĂ©but je me sentais bien dessus, je voyais de quoi me divertir ou m’informer. Â» Rapidement, les rĂ©seaux sociaux deviennent « une source de giga-angoisse car je me comparais aux autres, et j’étais inquiĂšte pour la sociĂ©tĂ© dans laquelle on vit Â», explique Eden, qui fait partie de la communautĂ© LGBTQ+. Pour Violette, 21 ans, cela fait plusieurs annĂ©es que l’application chinoise de courtes vidĂ©os comble ses moments d’ennui. « Je me disais que j’allais faire « une petite pause TikTok’ Â» car je pouvais me retrouver Ă  rester 1h30 dessus, sans avoir bougĂ© Â», se rappelle-t-elle. À force de voir des contenus idylliques, d’influenceurs Ă  la vie de rĂȘve, Violette se met, elle aussi, Ă  se comparer, mais surtout Ă  avoir l’impression qu’elle « perd son temps Â».

Eden et Violette ont donc dĂ©cidĂ© de couper TikTok, pour rĂ©cupĂ©rer du temps et un peu de confiance. « J’ai dĂ©sinstallĂ© l’appli en atterrissant en classe prĂ©pa, pour ne pas ĂȘtre dans un engrenage alors que je devais travailler
 », se rappelle Eden. « Pour ma santĂ© mentale ça m’a aidĂ©.e, car je scrollais beaucoup moins ». Violette ne regrette pas non plus d’avoir mis l’appli Ă  la corbeille. « Je me reconnecte Ă  des activitĂ©s qui demandent plus de temps de concentration, comme lire, ou regarder des films sans mon tĂ©lĂ©phone ! » constate-t-elle, ravie. Mais elle confie qu’elle compense parfois en regardant des Reels sur Instagram. Si Eden a fini par rĂ©installer TikTok, c’est pour partager son art du drag. « Surtout, je regarde des vidĂ©os de nettoyage, du cleantok, car c’est hypersatisfaisant
 », dit-il en riant. Violette, elle n’a pas craquĂ©, mais elle continue de recevoir des vidĂ©os TikTok par message. « Et on ne peut pas voir les vidĂ©os tant qu’on n’a pas l’appli, ça crĂ©e une frustration
 Mais je rĂ©siste ! Ça ne m’apporte rien comparĂ© Ă  l’addiction qu’elle procure. »

Vivre sans rĂ©seaux, rĂȘve ou cauchemar ?

La prise de conscience liĂ©e au temps qu’ils passent sur les Ă©crans ou sur les rĂ©seaux sociaux pousse mĂȘme certains adolescents Ă  revenir Ă  des â€œdumb phones”, les tĂ©lĂ©phones Ă  clapet ou Nokia 3310 du dĂ©but des annĂ©es 2000. Aux États-Unis, certains se vantent mĂȘme d’ĂȘtre devenus des Luddites, et de vivre sans rĂ©seaux sociaux. Si la pratique n’a pas forcĂ©ment atteint l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique, certains ados comme Rosalie, 16 ans, vivent trĂšs bien sans beaucoup de connexions. « J’ai dĂ©jĂ  eu Snapchat ou Instagram quelques jours, mais je n’ai pas trouvĂ© ça intĂ©ressant, alors j’ai supprimĂ© Â», raconte la jeune Bordelaise. Elle ne communique avec ses amis que par WhatsApp, et regarde quelques vidĂ©os sur YouTube, mais sans dĂ©passer l’heure par jour qu’elle s’est fixĂ©e. « Je savais que je risquais de passer trop de temps sur les rĂ©seaux sociaux. Cela me faisait peur, le fait que tout peut prendre une grande ampleur trĂšs vite sur ces plateformes Â», explique la jeune fille, qui craint le cyberharcĂšlement. Rosalie se rend compte qu’elle est l’exception parmi les jeunes de son Ăąge : elle rate des informations, des rĂ©fĂ©rences culturelles, et n’est mĂȘme pas prĂ©sente dans son groupe de classe sur Snapchat. « Je ne me sens pas seule : je fais plein d’activitĂ©s Ă  cĂŽtĂ©, du sport, de la musique
 Mais c’est vrai que pour mes proches, ça peut ĂȘtre un peu dĂ©rangeant, notamment par souci pratique Â», rĂ©agit Rosalie.

Pourtant, son entourage reste admiratif face Ă  son hygiĂšne numĂ©rique, et peu s’imaginent Ă  sa place
 Et pas que chez les moins de 25 ans. Selon l’INSEE en 2023, environ un tiers des personnes interrogĂ©es ont conscience des effets nĂ©fastes liĂ©s Ă  l’usage des Ă©crans et tentent de limiter leur temps d’écran, mais 7 % n’y parviennent pas. Manque de volontĂ© ou consĂ©quence de notre environnement digitalisĂ© ? Dans une sociĂ©tĂ© oĂč la dĂ©matĂ©rialisation s’accĂ©lĂšre et touche tous les secteurs, des services publics au monde scolaire ou professionnel, peut-on encore imaginer un futur dĂ©connectĂ© ? « Aujourd’hui, c’est dur de vivre sans Ă©cran. Pour communiquer avec ma promo, mes profs, mes potes, ma famille
 Je ne pourrai pas m’en passer. C’est compliquĂ©, c’est toute une partie de ma vie Â», rĂ©sume Margot.

Source : Par Pauline Ferrari via L’ADN

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Panorama des rĂ©seaux sociaux en 2024 : des gĂ©ants de la tech aux nouveaux challengers

Course aux trends sur TikTok et Instagram, bataille du copywriting sur LinkedIn, algorithme bancal sur X, succĂšs timide de Threads, rĂ©surrection de Reddit, montĂ©e en puissance de Telegram
 Le monde des rĂ©seaux sociaux ne cesse d’ĂȘtre en mouvance. Tandis que les rĂ©seaux historiques Ă©voluent au grĂ© des tendances d’usages, de nouveaux challengers Ă©mergent, mais non sans difficulté  Tour d’horizon du paysage social media en 2024.

TikTok, Instagram et YouTube, bienvenue au royaume du “scroll”

34h15min. C’est le temps passĂ© en moyenne par mois sur TikTok Ă  faire dĂ©filer des vidĂ©os, selon le dernier rapport de « We Are Social Â». Sur ce point, l’application chinoise devance ses rivaux principaux : YouTube (29h21min) et Instagram (16h49min). Ces 3 applications prĂ©sentent un point fort en commun : leur capacitĂ© Ă  nous faire scroller, avec un feed infini de “snacking content” et de trends en tout genre. Si la vidĂ©o courte Ă©tait l’unique format prĂ©sent dans ce royaume du “scroll”, ce n’est dĂ©sormais plus le cas. Nouvelle tendance cette annĂ©e : les carrousels photo font leur entrĂ©e sur TikTok, mais aussi sur Instagram dans la section Reels, qui commence tout juste Ă  afficher les carrousels avec de la musique intĂ©grĂ©e.

En parallĂšle, YouTube se fait une place au royaume du “scroll” avec les Shorts, son format vidĂ©o d’une durĂ©e de 1 minute initialement, qui vient d’ĂȘtre Ă©tendue Ă  3 minutes.

Selon les derniers chiffres de la plateforme, YouTube Shorts est en pleine expansion, avec plus de 70 milliards de vues enregistrĂ©es par jour dans le monde. Et si l’on se focalise sur la France, l’intĂ©rĂȘt est grandissant Ă©galement. Depuis 1 an, la plateforme enregistre une hausse de 60 % d’utilisateurs qui se connectent quotidiennement sur YouTube Shorts en France.

Ce trio de rĂ©seaux porte aussi les voix des crĂ©ateurs et sont devenus de vĂ©ritables canaux de l’influence. Instagram, TikTok et YouTube font d’ailleurs partie du top 5 des rĂ©seaux sociaux privilĂ©giĂ©s par les marques en 2024 pour travailler avec des influenceurs. Il n’est pas rare de tomber sur des vidĂ©os d’influenceurs mettant en avant un produit, dans le cadre d’une collaboration commerciale. Les crĂ©ateurs doivent ĂȘtre transparents sur ce sujet au regard de la loi, car ils sont tenus de prĂ©ciser la dimension publicitaire de leur contenu, s’ils reçoivent une contrepartie. A contrario, certains crĂ©ateurs surfent sur la dĂ©sinfluence, une pratique qui consiste Ă  dĂ©conseiller certains produits et dĂ©noncer la surconsommation.

LinkedIn, le nouveau terrain de jeu des experts influenceurs

“Google est mort”.

plus.

Voici le genre d’accroche qu’on peut trouver sur des posts LinkedIn. Tout est fait pour vous accrocher et vous faire cliquer sur ce fameux  â€œâ€Šplus”. Le copywriting est une mĂ©thode de plus en plus utilisĂ©e par les crĂ©ateurs de contenu. Il faut trouver la phrase choc de dĂ©part qui intriguera, l’image qui interpellera, le carrousel qui incitera Ă  regarder toutes les slides
 Et ce n’est pas anodin. L’algorithme de LinkedIn est sensible aux interactions, et si votre contenu suscite l’engagement rapidement Ă  travers des clics et commentaires, vous ĂȘtes rĂ©compensĂ© ! Votre post sera poussĂ© Ă  davantage d’utilisateurs, car la portĂ©e organique est encore performante sur ce rĂ©seau, contrairement Ă  celle de X (Twitter) qui s’est rĂ©duite considĂ©rablement


LinkedIn est le nouveau terrain de jeu des professionnels qui souhaitent partager leurs expertises, points de vue et anecdotes ; une véritable opportunité pour ceux qui souhaitent développer leur personal branding et leur réseau.

Si le carrousel reste le format roi, il est possible que la vidĂ©o soit poussĂ©e davantage en 2025. Depuis cet Ă©tĂ©, LinkedIn a lancĂ© un feed vidĂ©o Ă  la TikTok sur son application mobile, pour favoriser la rĂ©tention sur sa plateforme.

Twitter est mort, Threads veut ĂȘtre le sauveur, Bluesky attire

CĂŽtĂ© microblogging, on ne s’ennuie pas ! L’ñme de Twitter semble bel et bien avoir disparu depuis les bouleversements orchestrĂ©s par Elon Musk. Entre fonctionnalitĂ©s gratuites devenues payantes, manque de modĂ©ration des contenus, impertinence de son algorithme, X ne fait plus l’unanimitĂ©. MĂȘme les mĂ©dias se sont mis Ă  le dĂ©serter ; dernier en date, le quotidien Ouest-France qui a dĂ©plorĂ© â€œle manque de rĂ©gulation et de modĂ©ration, qui conduit au pullulement de comportements nĂ©fastes”.

La porte est ouverte pour les concurrents : Threads, propulsĂ© par Meta, et Bluesky, initiĂ© par Jack Dorsey, cofondateur de Twitter. Threads compte dĂ©sormais plus de 275 millions d’utilisateurs, bĂ©nĂ©ficiant de la notoriĂ©tĂ© de Meta. Bluesky, le petit poucet de la bande, vient quant Ă  lui, de franchir la barre des 21 millions d’utilisateurs, et connaĂźt un regain d’intĂ©rĂȘt profitant des dĂ©ceptions engendrĂ©es par X. Et quid de Mastodon ? Le mammouth du micro-blogging a rĂ©alisĂ© une mise Ă  jour majeure en octobre dernier, mais cela ne suffit pas pour attirer le grand public.

Facebook se ternit, Instagram brille Ă  travers ses formats

Facebook est mort ? Non. Il reste le 3e rĂ©seau le plus utilisĂ© dans le monde en termes de temps passĂ© par mois, derriĂšre TikTok et YouTube, selon le dernier rapport de « We Are Social Â». Mais le rĂ©seau social historique de Meta se vieillit, et ne fait plus rĂȘver comme avant. Les marques privilĂ©gient dĂ©sormais Instagram oĂč le reach organique est plus Ă©levĂ© et oĂč elles peuvent s’exprimer Ă  travers diffĂ©rents formats performants : Reels, carrousels et Stories. En revanche, les marques continuent de s’appuyer sur Facebook pour diffuser leurs campagnes social ads, selon notre enquĂȘte 2024, rĂ©alisĂ©e auprĂšs des community managers en France.

Grùce à Google, Reddit renaßt de ses cendres tel un phénix

Le forum de discussion Reddit, créé en 2005, attire 97 millions d’utilisateurs uniques chaque jour, ce qui reprĂ©sente, selon son PDG, une hausse de 47 % du nombre d’utilisateurs uniques par rapport Ă  octobre 2023. La plateforme aurait profitĂ© des derniĂšres mises Ă  jour de l’algorithme de Google. Ainsi, les discussions sur Reddit peuvent dĂ©sormais se retrouver en position n°1 dans les rĂ©sultats de recherche de Google, au-dessus d’articles spĂ©cialisĂ©s. Pourquoi ? Les sujets abordĂ©s dans les sous-forums rĂ©pondent Ă  des questions prĂ©cises, et donc aux intentions de recherche des internautes.

Et depuis fin octobre, pour la premiĂšre fois de son histoire, Reddit a atteint la rentabilitĂ©, rĂ©alisant un bĂ©nĂ©fice de 29,9 millions de dollars sur le dernier trimestre. Reddit est rentrĂ© en bourse en mars 2024, et a Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une compensation annuelle de 60 millions de dollars de Google afin que ce dernier puisse entraĂźner ses modĂšles d’IA sur les contenus de la plateforme.

Pinterest, Snapchat, Twitch, les réseaux qui séduisent les jeunes

Ces rĂ©seaux sont moins sous les projecteurs des mĂ©dias, pourtant ils sont tous plĂ©biscitĂ©s par les jeunes, dans des domaines diffĂ©rents. La Gen Z reprĂ©sente 40 % de l’audience de Pinterest, oĂč elle y trouve un espace pour exprimer sa crĂ©ativitĂ© et singularitĂ©, notamment avec la derniĂšre fonctionnalitĂ© : Collages. Quant Ă  Snapchat, rĂ©seau créé en 2011 et prĂ©curseur du format Ă©phĂ©mĂšre, il n’est pas mort, son fantĂŽme est toujours lĂ . L’application est mĂȘme utilisĂ©e par certains jeunes, comme leur messagerie principale, et se retrouve encore en 2e position des rĂ©seaux sociaux prĂ©fĂ©rĂ©s des 18-29 ans, juste derriĂšre Instagram.

Et Twitch ? Le premier service de streaming en direct du monde est essentiellement utilisĂ© par la communautĂ© de gamers, mais se dĂ©mocratise, notamment auprĂšs des journalistes et des mĂ©dias. RĂ©cemment, Twitch a lancĂ© un nouveau feed de recommandations inspirĂ© de TikTok pour permettre aux streamers moins connus de dĂ©velopper leur audience. MalgrĂ© ses innovations, la plateforme continue de faire face Ă  certaines difficultĂ©s : problĂšme de rentabilitĂ© et cyberharcĂšlement.

Telegram gagne en popularitĂ© : bientĂŽt 1 milliard d’utilisateurs

MalgrĂ© l’arrestation de son PDG en France fin aoĂ»t dernier et ses problĂšmes de modĂ©ration inquiĂ©tants, Telegram continue d’augmenter son nombre d’utilisateurs, et pourrait bien atteindre les 1 milliard d’utilisateurs dans les prochains mois. L’application de messagerie est aussi devenue un vĂ©ritable rĂ©seau social Ă  travers ses groupes publics et ses canaux, parfois ouverts Ă  la dĂ©rive. De son cĂŽtĂ©, WhatsApp continue d’ĂȘtre la messagerie la plus utilisĂ©e dans le monde, avec 2,3 milliards d’utilisateurs Ă  son actif.

Les challengers sont lĂ , mais peuvent-ils vraiment challenger ?

Le monde des rĂ©seaux sociaux Ă©tant en mouvance, de nouveaux challengers apparaissent. Les gĂ©ants de la tech se challengent entre eux ; cette annĂ©e, nous avons vu Ă©merger TikTok Notes au Canada et en Australie pour concurrencer Instagram. Certains tentent de nouveaux concepts Ă  l’image de Daze qui cible la gĂ©nĂ©ration Z, avec une application de messagerie dĂ©calĂ©e.

D’autres prennent le parti pris de l’authenticitĂ©, comme BeReal, Yubo ou Airchat, une application qui encourage ses utilisateurs Ă  discuter de vive voix. Mais ces derniers peinent Ă  se dĂ©velopper pour le moment. Difficile de se faire une place au soleil face aux acteurs bien ancrĂ©s dans le paysage, tels qu’Instagram, TikTok ou encore YouTube. Comme Dallas, le marchĂ© du social media reste un univers impitoyable !

Source : Par Estelle Raffin via BDM

#algorithmes #évolutions #Facebook #GénérationZ #IA #Instagram #jeunes #LinkedIn #mastodon #meta #pinterest #plateformes #réseauxSociaux #Snapchat #tempsécran #threads #tiktok #Twitter #whatsapp #X #youtube

5 conseils pour sortir la tĂȘte des Ă©crans

Il y a de l’envie de dĂ©connexion dans l’air ! Si, comme la youtubeuse star LĂ©na Situations, vos Ă©crans vous envahissent tard le soir et dĂšs le lever du jour, que vous avez l’impression de ne pas pouvoir rester concentrĂ© plus de 15 minutes, qu’en regardant la tĂ©lĂ©, vous ne pouvez plus arrĂȘter de scroller sur votre smartphone, etc., Johann Hari peut vous aider. Écrivain et journaliste anglais, il s’est penchĂ© sur le sujet. Dans son essai « On vous vole votre attention« , paru en octobre dernier aux Ă©ditions Eyrolles, on apprend que notre capacitĂ© d’attention a diminuĂ© mais qu’il est possible d’y remĂ©dier.

Consommez les nouvelles technologies autrement

On le sait, le vol de notre attention est le fondement des modĂšles Ă©conomiques des gĂ©ants de la tech : plus on passe de temps sur nos Ă©crans, plus leur valorisation grimpe. Pour ne pas ĂȘtre trop soumis Ă  cet engrenage, la premiĂšre mesure peut ĂȘtre de ne consommer qu’un seul rĂ©seau. Par ailleurs, on peut appliquer une limite de temps quotidienne – certaines applications la proposent – et comprendre ainsi quels sont les moments oĂč on consomme le plus.

Pour retrouver votre sommeil, éteignez la lumiÚre bleue

On le rĂ©pĂšte aux enfants depuis des millĂ©naires, mais dormir aide le cerveau Ă  mieux fonctionner. Et cela marche aussi pour l’attention. Dans son essai, Johann Hari donne la parole Ă  Roxanne Prichard, professeure de neurosciences et de psychologie Ă  l’universitĂ© de Minneapolis. Elle indique qu’en cas de manque de sommeil, « le corps l’interprĂšte comme une urgence Â», et met en route le systĂšme nerveux sympathique pour se prĂ©parer Ă  toute Ă©ventualitĂ©. Ce qui signifie moins d’attention Ă  court terme et Ă  long terme. La bonne recette ? IdĂ©alement, supprimer la lumiĂšre bleue au moins deux heures avant de se coucher et ne pas laisser le tĂ©lĂ©phone portable Ă  cĂŽtĂ© du lit.

Lisez de vrais livres

Anne Mangen, professeure de lettres Ă  l’universitĂ© de Stavanger en NorvĂšge a travaillĂ© pendant une vingtaine d’annĂ©es pour dĂ©montrer qu’un ĂȘtre humain comprend mieux en lisant un vrai livre qu’à travers un Ă©cran (dans l’étude « Comparing Comprehension of a long text read in print book and on Kindle: where in the text and when in the story ? Â»). En version papier, la lecture est linĂ©aire et concentrĂ©e. Sur un Ă©cran, elle est plutĂŽt en diagonale. Sauf qu’à force de prendre l’habitude de lire Ă  travers un Ă©cran, cette lecture en diagonale influence la façon de lire du papier


Laissez vos pensées errer

Quand on rĂȘvasse, on permet au cerveau d’errer mentalement. Tant d’enfants se sont fait taper sur les doigts Ă  rĂȘver en regardant la fenĂȘtre que c’est devenu nĂ©gatif. Pourtant, l’errance mentale est absolument nĂ©cessaire. Selon l’étude « The Ecology of Attention Â», d’Yves Citton en 2016, elle permet de structurer ses pensĂ©es, de trouver des solutions et de voyager dans le temps et mieux anticiper ce qu’il va se passer prochainement. Ainsi, l’attention est dĂ©cuplĂ©e.

Source : Par Julie Falcoz via L’ADN

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Si vous avez l’impression de passer plus de temps sur Facebook et Instagram, c’est normal

Si, ces derniers temps, vous avez l’impression que vous ĂȘtes devenu accro Ă  Facebook ou Ă  Instagram, il est possible que ce ne soit pas qu’une impression. En effet, grĂące Ă  l’IA, le groupe indique qu’il a pu augmenter le temps passĂ© par les utilisateurs sur ses plateformes.

Hausse du nombre d’utilisateurs et hausse de l’engagement

Fin octobre, le groupe a prĂ©sentĂ© ses rĂ©sultats du troisiĂšme trimestre 2024. Des rĂ©sultats trĂšs bons, puisque les revenus Ă©taient en hausse de 19 %, tandis que le bĂ©nĂ©fice a augmentĂ© de 35 %. Meta a Ă©galement indiquĂ© qu’il y a plus de 3,29 milliards de personnes qui utilisent au moins une application Meta chaque jour, ce qui correspond Ă  une hausse de 5 %. Par ailleurs, le groupe aurait aussi une hausse de l’engagement sur Facebook et sur Instagram.

“Les amĂ©liorations apportĂ©es Ă  nos recommandations de flux et de vidĂ©os basĂ©es sur l’IA ont entraĂźnĂ© une augmentation de 8 % du temps passĂ© sur Facebook et de 6 % sur Instagram cette annĂ©e seulement”, a indiquĂ© Mark Zuckerberg. Auparavant, Facebook et Instagram s’appuyaient sur la liste des comptes que vous suivez pour choisir le contenu Ă  afficher sur vos flux. Mais pour contrer TikTok, le groupe a créé le format vidĂ©o Shorts. Celui-ci a Ă©galement dĂ©veloppĂ© un systĂšme de recommandations qui utilise l’IA pour afficher du contenu susceptible de vous intĂ©resser qui ne provient pas des comptes que vous suivez.

Facebook attire aussi un peu plus les jeunes

Aujourd’hui, cet effort porte ses fruits, puisqu’en plus d’avoir augmentĂ© le temps passĂ© par les utilisateurs sur ses plateformes, Meta a aussi rendu Facebook plus populaire auprĂšs des jeunes utilisateurs. â€œSur Facebook, nous continuons de constater des tendances positives auprĂšs des jeunes adultes, notamment aux États-Unis. Sur Instagram, la croissance mondiale reste forte”, a indiquĂ© le patron de Meta, lors de la prĂ©sentation des rĂ©sultats trimestriels.

En bref


  • RĂ©cemment, Meta a prĂ©sentĂ© ses rĂ©sultats trimestriels : les revenus et le bĂ©nĂ©fice sont en hausse

  • Le nombre d’utilisateurs des apps du groupe Meta a aussi augmentĂ©

  • Et celui-ci indique que les gens passent plus de temps sur Facebook et Instagram

  • Cette hausse est attribuĂ©e au format vidĂ©o et Ă  l’utilisation de l’IA pour recommander du contenu

Source : Par Setra via Presse-Citron

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Pour MaĂ«le*, tout commence par du harcĂšlement au collĂšge (elle a d’ailleurs dĂ©posĂ© plainte l’an dernier contre un Ă©lĂšve). À la mĂȘme pĂ©riode, MaĂ«le a son premier tĂ©lĂ©phone, juste avant ses 14 ans. Une amie lui parle alors de TikTok, et c’est le dĂ©but de l’engrenage.

Aujourd’hui en sevrage de TikTok, l’adolescente tĂ©moigne de la « spirale infernale Â» qu’a Ă©tĂ© pour elle la plateforme.

Franceinfo : Comment tout cela a-t-il commencé ?

MaĂ«le :Je n’allais pas trĂšs bien entre la pĂ©riode oĂč j’ai eu mon tĂ©lĂ©phone et l’installation de TikTok. J’avais commencĂ© Ă  me faire du mal, Ă  me scarifier et j’ai likĂ© des contenus qui parlaient de chansons tristes. AprĂšs, sont arrivĂ©s des contenus d’incitation Ă  l’automutilation, au suicide ou de choses comme ça
 Il y a, par exemple, des gens qui montrent leurs cicatrices, certaines encore fraĂźches, avec du sang. Ou des gens qui disent qu’ils vont aller acheter des lames et d’autres qui disaient « Si vous vous retrouvez pas aux urgences aprĂšs une tentative de suicide, c’est que ça ne compte pas« . Ou encore, pour les troubles alimentaires, il faut ĂȘtre forcĂ©ment en sous-poids, avec une sonde dans le nez, pour ĂȘtre lĂ©gitime.

Comment tu rĂ©agissais face Ă  ces contenus sur ton tĂ©lĂ©phone ?

Tout ça, malheureusement, s’ancre dans le cerveau et ça ravivait l’idĂ©e de vouloir me faire du mal ou de vouloir faire une tentative de suicide. TikTok m’a encouragĂ©e Ă  mettre fin Ă  mes jours, en donnant des astuces pour aller acheter des mĂ©dicaments ou quoi utiliser pour se faire du mal, des choses comme ça.

« Je me rendais compte que je n’avais que des vidĂ©os de gens tristes. Mais je me complaisais dans ça, ça me plaisait parce que je me sentais Ă©coutĂ©e. Â»

Maële à franceinfo

Mais quelques mois plus tard, mon frĂšre, Ă  la sortie d’une hospitalisation, m’a demandĂ© de dĂ©sinstaller TikTok. Je l’ai fait. J’ai tenu plusieurs mois je crois, et j’ai rĂ©installĂ© TikTok quelques mois plus tard. Et il s’est repassĂ© de nouveau des tentatives de suicide par la suite.

Tu as le sentiment que c’était une addiction ?

J’allais sur TikTok pour m’occuper et dĂšs que j’avais du temps libre, j’y allais. Je pouvais y passer plus de quatre heures le week-end, moins longtemps quand j’étais au lycĂ©e, mais cela prenait beaucoup de temps de ma journĂ©e.

Aujourd’hui, quel est ton rapport avec TikTok ?

J’ai un contrĂŽle parental de 30 minutes. J’y vais beaucoup moins. Par exemple lĂ , j’ouvre mon tĂ©lĂ©phone : la premiĂšre publication que j’ai, c’est une vidĂ©o de musique, de quelqu’un qui fait du hautbois avec de l’hĂ©lium ! Une vidĂ©o classique de TikTok, et bonne humeur
 On va dire que je fais une dĂ©sensibilisation Ă  TikTok, que je fais petit Ă  petit, que si je fais un arrĂȘt brutal, ce serait trop dur et que je risque de rĂ©installer. Et quand j’ai besoin de me vider la tĂȘte, je vais regarder des vidĂ©os de gens qui font du hautbois avec de l’hĂ©lium !

Qu’est-ce que tu dirais aux autres adolescents ou adolescentes 

J’ai envie de leur dire que ça va aller. AprĂšs, je conseille de se faire aider, que ce soit par des professionnels de santĂ© ou par des proches. C’est une spirale infernale. AprĂšs, c’est trĂšs difficile de l’enrayer, mais c’est possible parce que je l’ai fait. AprĂšs, il reste des jours difficiles, mais TikTok n’a pas créé mon mal-ĂȘtre, mais il l’a accentuĂ© avec ce genre de vidĂ©os sombres. Si on n’est pas fragile, ça n’atteint peut-ĂȘtre pas la personne, mais s’il y a dĂ©jĂ  une fragilitĂ©, on peut se rĂ©fugier dans son tĂ©lĂ©phone. Mais le refuge, il enflamme et donc ça ne va pas aider et on ne peut pas en sortir.

Qu’est-ce que tu aimerais que TikTok change ?

J’aimerais que TikTok revoie ses prioritĂ©s de triage de vidĂ©os, car il y a des vidĂ©os qui incitent au suicide ou Ă  l’automutilation, ou d’autres choses comme ça, qui sont totalement banalisĂ©es et sont assez communes sur la plateforme. En tout cas, sur TikTok, j’ai vraiment pris conscience de beaucoup de choses qui sont malsaines. Et lĂ  je suis entourĂ©e de toute une Ă©quipe de professionnels, tel un sportif, pour m’aider au mieux.

« Personne n’est au courant des horreurs que nos ados peuvent voir Â»

La mĂšre de MaĂ«le, Morgane, souligne de son cĂŽtĂ© l’importance que revĂȘt Ă  ses yeux l’action en justice dĂ©clenchĂ©e contre TikTok. Â« Quand j’ai dĂ©couvert ce que ma fille avait vu sur TikTok, dit-elle, j’étais abasourdie, le ciel m’est tombĂ© sur la tĂȘte. J’étais Ă  mille lieues d’imaginer ça. Et je pense que cette assignation de la plateforme devant la justice permet de sensibiliser le grand public, de dire ce qu’il se passe sur TikTok et de faire attention. Que ce soit les parents, les enseignants, les professionnels de santĂ©, personne n’est au courant des horreurs que nos ados peuvent voir. Donc cette assignation permet cette sensibilisation, et puis aussi, on espĂšre, une rĂ©gulation des contenus. Â»

« Cette dĂ©marche en justice, c’est aussi une façon de dire Ă  ma fille qu’on peut l’aider, qu’on peut faire changer les choses, et faire en sorte que ça aille mieux pour elle et pour les autres. Â»

Morgane, la mÚre de Maële à franceinfo

Morgane a installĂ© un contrĂŽle parental, pour que sa fille ne dĂ©passe pas une demi-heure de TikTok par jour. Â« Les sevrages brutaux, quels qu’ils soient, ne sont jamais bons. Il faut donc y aller petit Ă  petit. Et je suis convaincue qu’il y a aussi du bon sur les rĂ©seaux sociaux, mais il faut savoir trier. Â»

MaĂ«le et sa mĂšre ont ouvert un compte Instagram, sur lequel l’adolescente raconte son expĂ©rience et comment sa pratique du crochet l’a aidĂ©e Ă  se libĂ©rer de son addiction. ContactĂ©, TikTok n’a pas rĂ©pondu aux sollicitations de franceinfo.

*Le prénom a été modifié

Source par David Di Giacomo via FranceInfo

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/11/04/tiktok-ma-encouragee-a-mettre-fin-a-mes-jours-une-adolescente-raconte-la-spirale-infernale-et-comment-elle-sen-est-sortie/

#addictions #adolescents #écoles #élÚves #contrÎleParental #dépendance #harcÚlement #psychologie #réseauxSociaux #Santé #suicides #tempsécran #tiktok

Jamie Dimon, le PDG de la banque JPMorgan, participait rĂ©cemment Ă  la confĂ©rence â€œFinancial Markets Quality” du Georgetown Psaros Center for Financial Markets and Policy. Comme souvent en pareil cas, il lui a Ă©tĂ© demandĂ© s’il avait des conseils Ă  adresser aux Ă©tudiants prĂ©sents Ă  cet Ă©vĂ©nement. Le dirigeant s’est alors lancĂ© dans une charge assez savoureuse contre les rĂ©seaux sociaux.

« Une stupide perte de temps Â»

Le CEO a tout d’abord expliquĂ© : â€œPour la plupart d’entre vous, Ă©teignez TikTok et Facebook. C’est une perte de temps totalement stupide”. Comment ces jeunes peuvent-ils utiliser le temps gagnĂ© ? La rĂ©ponse est assez simple :

« Mon conseil aux Ă©tudiants : apprenez, apprenez, apprenez, apprenez, apprenez, apprenez, apprenez. Si vous ĂȘtes dĂ©mocrate, lisez l’opinion des rĂ©publicains. Les bonnes. Si vous ĂȘtes rĂ©publicain, lisez les avis des dĂ©mocrates. Lisez les livres d’histoire. Vous ne pouvez pas l’inventer. Nelson Mandela, Abe Lincoln, Sam Walton. On n’apprend qu’en lisant et en parlant Ă  d’autres personnes. Il n’y a pas d’autre moyen. Â»

https://www.youtube.com/watch?v=trAsQ5qJYRk&t=29937s

De fait, Jamie Dimon joint les actes Ă  la parole, et nos confrĂšres de Business Insider ont notĂ© qu’à l’exception de LinkedIn, il n’assure qu’une prĂ©sence trĂšs discrĂšte sur les grandes plateformes. Signalons par ailleurs qu’il est loin d’ĂȘtre le seul grand dirigeant Ă  tenir de tels propos.

Les avis tranchés de Tim Cook et Bill Gates

En janvier 2018, Tim Cook soulignait ainsi :

« J’ai des neveux Ă  qui je mets des limites. Il y a certaines choses que je ne leur permettrais pas. Je n’aimerais pas les voir sur un rĂ©seau social. Â»

De son cĂŽtĂ©, Bill Gates a dĂ©cidĂ© de limiter drastiquement le temps d’écran de ses enfants :

“Nous n’avons pas de tĂ©lĂ©phone portable Ă  table lorsque nous prenons un repas. Nous n’avons pas donnĂ© de tĂ©lĂ©phone portable Ă  nos enfants avant qu’ils aient 14 ans et ils se sont plaints que d’autres enfants en avaient plus tĂŽt.”

En bref


  • Jamie Dimon, le PDG de la banque JPMorgan n’a pas mĂąchĂ© ses mots lors d’une confĂ©rence

  • Il conseille aux Ă©tudiants d’arrĂȘter de passer leur temps sur les rĂ©seaux sociaux

  • Il suggĂšre Ă  la place de lire des livres

Source : Par Jean-Yves Alric via Presse-Citron

 

Que pensez-vous de l’avis trĂšs tranchĂ© de ces PDG ? Dites-le-nous dans les commentaires


https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/09/18/cest-stupide-ce-grand-pdg-explique-pourquoi-vous-devriez-arreter-tiktok-et-facebook/

#étudiants #BillGates #enfants #Facebook #Jeunesse #LinkedIn #réseauxSociaux #tempsécran #tiktok

Faut-il interdire les smartphones Ă  l’école ?

Aujourd’hui, le sujet fait dĂ©bat. En effet, les mobiles peuvent ĂȘtre une distraction pour les Ă©lĂšves Ă  l’école. Mais la bonne nouvelle, c’est que l’annĂ©e prochaine, Google proposera une alternative Ă  cette interdiction, sur Android, qui pourrait permettre aux parents de rester en contact avec leurs enfants, tout en Ă©liminant les sources de distraction potentielles. Cette solution consiste tout simplement Ă  proposer aux parents une fonctionnalitĂ© qui leur permettra de bloquer les smartphones de leurs enfants pendant les heures de cours.

Cela fait des annĂ©es que Google propose un systĂšme de contrĂŽle parental sur son systĂšme d’exploitation Android. Ce systĂšme permet par exemple de contrĂŽler les apps utilisĂ©es par les enfants, ou encore le temps passĂ© devant l’écran. Et dans un billet de blog, Google annonce qu’au cours de l’annĂ©e prochaine, celle-ci proposera la fonctionnalitĂ© “School time” ou horaire scolaire sur les smartphones Android, les tablettes ainsi que les montres connectĂ©es « Galaxy Watch Â». Cette fonctionnalitĂ© est dĂ©jĂ  prĂ©sente sur la montre connectĂ©e Fitbit Ace LTE, qui a justement Ă©tĂ© conçue pour les enfants.

Des fonctionnalités restreintes pendant les cours

Pendant les heures des cours, les parents pourront programmer les smartphones Android de leurs enfants pour que l’appareil utilise un Ă©cran d’accueil avec des fonctionnalitĂ©s limitĂ©es. Ainsi, l’enfant ne sera pas complĂštement dĂ©connectĂ©, mais seulement privĂ© des sources de distraction pendant les cours. Sur l’app de contrĂŽle parental, les parents pourront dĂ©finir les horaires, et indiquer quelles applications sont autorisĂ©es pendant les cours. Il sera mĂȘme possible de limiter les communications Ă  une liste de contacts.

“Les parents rĂ©flĂ©chissent profondĂ©ment Ă  la maniĂšre dont leurs enfants devraient utiliser la technologie, notamment Ă  la maniĂšre de trouver le bon Ă©quilibre entre le temps passĂ© en ligne et hors ligne. Chaque famille a des besoins et des points de vue diffĂ©rents sur ce sujet, c’est pourquoi nous nous sommes concentrĂ©s sur le dĂ©veloppement d’outils pour aider chaque famille Ă  Ă©tablir ses propres rĂšgles de base”, indique Google dans son annonce. Dans celle-ci, Google indique Ă©galement qu’il va lancer une fonctionnalitĂ© qui permettra de lier les comptes YouTube des enfants avec ceux de leurs parents. Cela permettra de surveiller l’activitĂ© des enfants sur la plateforme de vidĂ©os en ligne.

En bref


Source : Par Setra via Presse-Citron

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/08/07/voici-lalternative-dandroid-pour-ne-pas-interdire-les-smartphones-a-lecole/

#androïd #appareilsConnectés #applications #apprentissage #apps #écoles #élÚves #blocage #contrÎleParental #enfants #Google #parents #smartphones #smartwatchs #tablettes #tempsécran #youtube

D’oĂč proviennent vos craintes ?

Ce n’est pas tant l’accĂšs Ă  une technologie avancĂ©e que vous ne comprenez pas toujours qui vous ennuie, ni le temps que votre enfant passera sur les Ă©crans aussi nombreux soient ils (TV, console de jeux, smartphone, ordinateur, tablette,
). On peut Ă©galement penser Ă  l’accĂšs aux rĂ©seaux sociaux ou simplement Ă  l’information facile sur tout sujet souhaitĂ©.

C’est en fait l’ensemble de tous ces paramĂštres qui vous dĂ©range et surtout le fait de ne pas savoir comment les gĂ©rer, ni quelles limites leurs donner.

Les bonnes pratiques

Les foyers sont Ă  ce jour remplis d’un tas d’écrans diffĂ©rents. L’évolution technologique veut qu’un Ă©cran offre l’accĂšs Ă  toutes les fonctionnalitĂ©s possibles en quelques clics


Par exemple, la TV que nous connaissions n’existe plus. Chaque foyer maintenant ou presque dispose d’une TV connectĂ©e. Celle-ci permet pratiquement les mĂȘmes choses qu’un ordinateur ou une tablette.

  • AccĂšs Ă  un panel de chaĂźnes impressionnant
  • AccĂšs Ă  un navigateur de recherche Web
  • AccĂšs Ă  Youtube
  • AccĂšs aux rĂ©seaux sociaux
  • Certains modĂšles donneront mĂȘme accĂšs Ă  vos e-mails et agendas
  • Des jeux peuvent mĂȘme y ĂȘtre installĂ©s

Autant dire qu’un seul Ă©cran pourrait en remplacer 2 ou 3 dans la maison
 C’est chouette me direz vous ! Et bien oui et non
 La majeure partie des Ă©crans prĂ©voit une synchronisation parfaite afin de pouvoir accĂ©der Ă  l’ensemble de sa vie numĂ©rique partout et tout le temps. Mais dites vous bien que si vous y avez accĂšs partout et tout le temps, vos enfants y ont Ă©galement accĂšs de maniĂšre trĂšs aisĂ©e.

Comment gérer tous ces écrans ?

A mon sens, une TV doit rester une TV
 Un compte Google ou Apple est nĂ©cessaire pour les mises Ă  jour et installations d’applications bien sĂ»re. Mais vous n’avez pas besoin pour autant d’accepter la synchronisation avec vos e-mails, vos rĂ©seaux sociaux ou encore vos albums photos
 Il y’a des choses qui doivent rester personnelles et ne s’afficher que sur VOTRE Ă©cran (smartphone, tablette, ordinateur) auquel votre enfant n’a pas accĂšs.

Vous allez me rĂ©pondre : « Oui, mais mon enfant veut avoir accĂšs Ă  tout cela et je ne veux pas lui mettre une tablette personnelle entre les mains car il est trop jeune. Â»

LĂ , je vous direz : « Et justement, pourquoi pas ? Vous Ă©duquez votre enfant tous les jours en tous points. Alors pourquoi ne pas le faire avec la vie numĂ©rique qui de toute façon est et restera prĂ©sente ? Â»

Lui donner un écran sans surveillance
 Vraiment ?

Ne soyez pas retissant Ă  mettre un Ă©cran entre les mains de votre enfant quelque soit son Ăąge. C’est l’utilisation qu’il va en faire qui doit vous inquiĂ©ter et c’est donc sur ce point qu’il faut travailler.

Il n’est absolument pas nĂ©cessaire de rester figĂ© Ă  cĂŽtĂ© de lui les yeux rivĂ©s sur l’écran tout le temps que votre enfant l’utilise. Il y’a des logiciels et applications pour faire ce travail Ă  votre place. L’installation d’un software de contrĂŽle parental donnera une libertĂ© d’utilisation « Presque Totale Â» dans l’esprit de votre enfant et vous permettra de passer de bonne nuit.

Il y’a tellement de solutions proposĂ©es
 Quoi et comment ?

Tout Ă  fait ! Le marchĂ© est inondĂ© de ce type de softwares car l’éducation et la sĂ©curitĂ© numĂ©rique dĂšs le plus jeune Ăąge est devenue primordiale depuis quelques annĂ©es. En matiĂšre de sĂ©curitĂ©, fiez vous aux grands nom du Web tout simplement ! Et l’un des principaux acteurs en SĂ©curitĂ© Web si ce n’est le principal est bien entendu, Google avec Family Link.

Peut importe l’appareil connectĂ©, l’installation et la configuration de Family Link sont d’une facilitĂ© dĂ©concertante.

  • Etablissez des rĂšgles de base sur l’utilisation des appareils numĂ©riques (dĂ©finir des limites de temps d’utilisation ou encore orienter votre enfant vers du contenu adaptĂ© Ă  son Ăąge)
  • GĂ©rez et sĂ©curisez le compte Google de votre enfant (ProtĂ©gez en quelques clics la vie privĂ©e de votre enfant)
  • Restez connectĂ© oĂč que vous soyez (Le systĂšme de gĂ©olocalisation vous permettra de toujours retrouver votre enfant)
  • Etre informĂ© en temps rĂ©el de son utilisation numĂ©rique (apps installĂ©es, historique Web partagĂ©e,
)
  • Gestion des restrictions et blocages (liste d’apps autorisĂ©es ou encore sites Web interdits,
)
  • Verrouillage de l’appareil Ă  distance (mettre un temps de pause sur l’utilisation ou encore bloquer l’appareil en cas de punition,
)

En pratique, cela est-il vraiment gérable ?

Autant vous donner un cas concret, et quoi de plus concret que le mien
 J’ai un fils de bientĂŽt 9 ans dont le pĂšre (et oui c’est moi !) au vue de mes activitĂ©s professionnelles, passe la majore partie de son temps Ă  bosser sur un ordinateur et/ou avec son smartphone Ă  la main. Depuis son plus jeune Ăąge, celui-ci baigne dans le numĂ©rique Ă  la maison ce qui a forcement aiguisĂ© sa curiositĂ© trĂšs tĂŽt.

Comme tous les petits garçon, il est fada de jeux vidĂ©o donc il dispose d’une Nintendo Switch ou encore d’une Playstation Portable. RĂ©cemment, je lui ai placĂ© une tablette dans sa chambre qui lui sert principalement de TV quand il ne souhaite pas regarder le mĂȘme programme que nous. Il a donc accĂšs Ă  Youtube, Netflix et les chaĂźnes de TV classiques ainsi qu’un navigateur web pour des recherches scolaires.

Effrayant me direz vous !!! Et bien non pas du tout car tout est configurĂ© et contrĂŽlĂ© pour lui offrir un cadre prĂ©cis d’utilisation.

Family Link est installĂ© et configurĂ© sur chacun de ses Ă©crans ainsi que sur mon smartphone. Mon compte Google est donc le rĂ©fĂ©rent Ă  cette installation et la crĂ©ation d’un compte enfant y est reliĂ© afin de configurer ses appareils avec son accĂšs personnel sĂ©curisĂ©.

  • Il dispose ainsi de son adresse e-mail perso (J’ai accĂšs Ă  l’historique complet envois/rĂ©ceptions depuis mon compte)
  • Il dispose de Youtube (Avec blocage en diffusion pour un enfant de – de 10ans)
  • Il dispose de Netflix (Il a uniquement accĂšs Ă  son compte utilisateur enfant)
  • Il dispose des chaĂźnes de TV classiques (Avec blocage en diffusion pour un enfant de – de 12 ans)
  • Il peut demander l’installation d’une application ou d’un jeu (Je reçois instantanĂ©ment la demande sur mon smartphone que je valide ou non)
  • Il a accĂšs aux appareils de 9h Ă  20h en semaine et de 9h Ă  22h le weekend (Programmation totalement personnelle. Beaucoup plus de restriction de temps peuvent ĂȘtre programmĂ©es, mais je prĂ©fĂšre lui donner moi mĂȘme une Ă©ducation de gestion de temps d’écrans. Il dispose d’un temps d’écran total sur une journĂ©e et c’est Ă  lui de gĂ©rer celui-ci. Si nĂ©anmoins, il devait mal gĂ©rer celui-ci, je dispose d’un systĂšme de verrouillage instantanĂ© de tous ces appareils via mon smartphone)
  • Pour ce qui est des jeux vidĂ©os, Ă  l’achat de ceux-ci, je respecte la classification en fonction de l’ñge mĂȘme si parfois il prĂ©fĂšrerais jouer Ă  la guerre plutĂŽt qu’aux jeux adaptĂ©s Ă  son Ăąge. (La collection des jeux vidĂ©o « Lego Â» est trĂšs bien adaptĂ©e et propose un nombre de scĂ©narios impressionnants allant de Jurrasic Park jusqu’à Harry Potter en passant par l’univers Marvel et bien d’autres)

Et les réseaux sociaux dans tout cela
 On en parle ?

Voici Ă  mon sens, le Noeux du problĂšme ! Donner accĂšs aux rĂ©seaux sociaux ou ne pas donner accĂšs ? Et bien, je vous conseil d’agir comme pour les jeux vidĂ©o ou encore les diffusions de vidĂ©os.

 Â» RESPECTEZ LES AGES !!! « 

Si nous nous rĂ©fĂ©rons au RGPD en vigueur, l’AutoritĂ© soutient le choix du lĂ©gislateur belge d’abaisser Ă  13 ans l’ñge pour le consentement parental en vertu du RĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es. Cet Ăąge correspond mieux Ă  la rĂ©alitĂ© quotidienne de trĂšs nombreux jeunes qui surfent dĂ©jĂ  sur Internet Ă  un jeune Ăąge. Nous ne pouvons pas les priver d’opportunitĂ©s de s’épanouir numĂ©riquement. Mais vu que les enfants doivent aussi prendre conscience de leur vie privĂ©e, le choix de 13 ans doit s’accompagner d’efforts supplĂ©mentaires pour leur apprendre dĂšs l’enfance Ă  adopter une attitude rĂ©flĂ©chie Ă  l’égard des mĂ©dias.

Dans le cas oĂč la crĂ©ation d’un compte de rĂ©seau social serait motivĂ©e par la mise en place d’un groupe scolaire, sachez que c’est tout Ă  fait faisable. Mais vous ne pourrez jamais sĂ©curiser Ă  100% le compte de votre enfant ni ses donnĂ©es privĂ©es. Gardez Ă  l’esprit que ce canal de diffusion et communication est Ă  l’heure actuelle le plus utilisĂ© dans les cas de harcĂšlements scolaires et y compris les tentatives de dĂ©tournements de mineurs.

Pour un cadre scolaire, il existe pas mal de solutions en ligne permettant de crĂ©er un environnement totalement sĂ©curisĂ© rassemblant les enfants, professeurs et parents. Beaucoup d’établissements scolaires en utilisent dores et dĂ©jĂ  afin de faciliter les Ă©changes de documents, soutiens scolaires ou encore pour des besoins organisationnels. (Au besoin, vous pouvez nous contacter et nous vous transmettrons diffĂ©rentes solutions adaptĂ©es en fonction des besoins et pouvons mĂȘme les mettre en place avec plaisir)

Retrouvez sur le site Web, « Parents ConnectĂ©s« , rĂ©ponse Ă  toutes les questions que vous vous posez sur l’éduction numĂ©rique selon les Ăąges.

Alors j’espĂšre que cet article vous a donner un regard neuf sur la vie numĂ©rique de votre enfant et vous permettra surtout de prendre celle-ci en main pour prĂ©venir les problĂšmes itinĂ©rants Ă  une vie connectĂ©e.

Par Abdessalem FrĂ©dĂ©ric, Dirigeant en transformation numĂ©rique chez Hydre Agency 

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/04/08/la-peur-de-laisser-libre-acces-aux-appareils-connectes-a-mon-enfant/

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Aujourd’hui, les Ă©crans sont omniprĂ©sents et nous savons dĂ©jĂ  qu’une utilisation excessive des rĂ©seaux sociaux et autres applications peut ĂȘtre nĂ©faste pour notre santĂ© mentale. Mais il semblerait que cela soit encore plus grave qu’on le pensait. En effet, aprĂšs la â€œmaladie des Ă©crans” qui guette les enfants, un nouveau terme vient d’apparaĂźtre : la dĂ©mence numĂ©rique.

Le neuroscientifique et psychiatre Manfred Spitzern affirmait, en 2012, que les mĂ©dias numĂ©riques sont Ă  l’origine d’une dĂ©gĂ©nĂ©rescence du cerveau. Il y a de quoi faire peur Ă  n’importe qui. Depuis quelques annĂ©es, plusieurs Ă©tudes et recherches s’intĂ©ressent Ă  ce “phĂ©nomĂšne” et dĂ©montrent qu’effectivement, l’utilisation excessive des Ă©crans a un impact nĂ©gatif sur la santĂ© des usagers, et particuliĂšrement sur les plus jeunes. Mais faut-il vraiment s’alarmer ?

Bannir les mĂ©dias numĂ©riques pour Ă©viter la dĂ©mence ?

Selon Manfred Spitzern, la dĂ©mence numĂ©rique serait donc une dĂ©tĂ©rioration des capacitĂ©s cognitives Ă  cause de la surutilisation des technologies numĂ©riques, comme le smartphone ou l’ordinateur. GrĂące Ă  la technologie, nous activons moins notre cerveau et nous faisons moins appel Ă  notre mĂ©moire, ce qui altĂ©rerait nos facultĂ©s cognitives. En effet, pour nous rendre d’un point A Ă  un point B, nous nous laissons porter par notre GPS, sans rĂ©ellement rĂ©flĂ©chir Ă  l’itinĂ©raire. C’est plus simple, mais moins stimulant. Connaissez-vous les numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone de vos proches par cƓur ?

Mais Ă  l’heure actuelle, la dĂ©mence numĂ©rique n’est qu’un concept. Il n’est donc pas possible d’établir un diagnostic mĂ©dical ou de la quantifier. NĂ©anmoins, il y a certains signes qui peuvent mettre en lumiĂšre un problĂšme, comme la perte de mĂ©moire Ă  court et long terme, des difficultĂ©s Ă  effectuer plus d’une tĂąche Ă  la fois, ainsi que des troubles de l’humeur, de la concentration et du sommeil.

Mais le mĂ©dia suisse, Le Temps, est plus tempĂ©rĂ© concernant les craintes de Manfred Spitzern. Effectivement, depuis plusieurs annĂ©es, des Ă©tudes dĂ©montrent le lien entre un temps d’écran accru et des effets nĂ©fastes sur la cognition des internautes. Cela dit, le psychiatre allemand oublie de prendre en compte certains Ă©lĂ©ments. Comme l’explique Gabriel Thorens, spĂ©cialiste en addictologie aux HĂŽpitaux universitaires de GenĂšve, au Temps“le terme Internet recouvre plusieurs activitĂ©s diffĂ©rentes. Certaines peuvent ĂȘtre plus dĂ©lĂ©tĂšres que d’autres pour des personnes fragiles”.

Si les mĂ©dias numĂ©riques peuvent avoir des effets nĂ©fastes sur les utilisateurs, ils peuvent Ă©galement ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques dans certains cas. Une Ă©tude portĂ©e par Peter Ohler de l’Institut de recherche sur les mĂ©dias de Chemnitz prouve que les enfants maĂźtrisant la littĂ©ratie mĂ©diatique, et qui savent donc analyser, hiĂ©rarchiser l’information et Ă©valuer les sources, s’en sortent mieux Ă  l’école. Comme toute chose, il y a du positif et du nĂ©gatif.

L’idĂ©al est donc d’utiliser les Ă©crans de maniĂšre raisonnĂ©e en limitant les notifications, en Ă©vitant le scrolling passif et en prenant le temps de se dĂ©connecter pour se consacrer Ă  des activitĂ©s plus stimulantes.

Source : Par Manon Carpentier via Presse-Citron

https://hygiene2surf.wordpress.com/2024/02/17/demence-numerique-faut-il-sinquieter-du-temps-excessif-passe-devant-un-ecran/

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