#connaissance

DionyZack đŸ‰âœŠđŸœâ™€ïžđŸŒżdionyzack.bsky.social@bsky.brid.gy
2025-12-01

↕ Renverse.co ↕ Sciences dessus dessous / une Ă©mission de Minuit DĂ©cousu: Quelle neutralitĂ© pour la science ? Comment faire face aux attaques contre la connaissance ? Peut-on produire une science au service de l'Ă©mancipation ? 1H d'Ă©mission pour
 #Science #Connaissance #NeutralitĂ© #Éducation

Sciences dessus dessous / une ...

Christophe Rodochristophe_rodo
2025-11-24

La perception portĂ©e sur le monde pourrait ĂȘtre distordue par les Ă©motions ressenties.

Découvrez tous les détails dans le nouvel épisode du : soundcloud.com/latetedanslecer

Et les références scientifiques : cervenargo.hypotheses.org/8193

Merci pour vos Ă©coutes et partages â˜ș

Christophe Rodochristophe_rodo
2025-11-22

La perception portĂ©e sur le monde pourrait ĂȘtre distordue par les Ă©motions ressenties.

L'épisode #327 du est disponible sur : youtu.be/H-7TEENyRTQ

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2025-11-20

"Organisé chaque année par la région Hauts-de-France, ce voyage accompagne des centaines de lycéens sur les lieux de la Shoah."

"On se demande pourquoi tout ça. Il faut venir pour le constater." / "Il y a toujours une crainte, mais est-ce que ça pourrait se reproduire à une telle ampleur ? je ne sais pas. Il y a plein de trucs qu'on n'avait jamais vu en cours"
- un.e élÚve

"Ce qui compte, c'est ce qu'on fait de cette ".

OĂč sont les autres rĂ©gions ?

Christophe Rodochristophe_rodo
2025-11-20

La perception portĂ©e sur le monde pourrait ĂȘtre distordue par les Ă©motions ressenties.

Découvrez tous les détails dans le nouvel épisode du : soundcloud.com/latetedanslecer

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Christophe Rodochristophe_rodo
2025-11-19

Dans le prochain épisode de , je parle d'une étude qui semble montrer que certaines de nos émotions pourraient altérer la perception du monde autour de nous !

A écouter demain, dÚs 17h dans le : soundcloud.com/latetedanslecer

Merci pour vos partages 😉

2025-11-16

QuĂȘte intellectuelle de Minerve en une utopie impermanente et transcendante

Dimanche 16 novembre 2025

Durant les trois prĂ©cĂ©dents Dominicals Days, un essai de complĂ©ment a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© pour chacune des trois rĂ©ponses naturelles qui se trouvaient liĂ©es Ă  la quĂȘte de Minerve et de l’utopie qui lui Ă©tait attachĂ©e. Il convient maintenant de les rassembler en ce dixiĂšme mois depuis l’origine de la premiĂšre Ă©laboration de cette lettre et en ce sixiĂšme mois de ma rencontre avec l’incarnation humaine de Minerve.

Ce dĂ©veloppement philosophique devrait Ă  juste titre n’ĂȘtre considĂ©rĂ© qu’avec affligeance et banalitĂ© tant il est accessible Ă  n’importe quel individu minimalement cĂ©rĂ©brĂ©, bien que je constate quotidiennement que le lambdasien moyen se trouve ne plus ĂȘtre en capacitĂ© de faire preuve de la comprĂ©hension minimale lui permettant une analyse critique du dixiĂšme de ce que je scripturalise hebdomadairement sans que son cerveau ne se liquĂ©fie instantanĂ©ment dans son slip Ă  bretelles rĂ©glables. Que cette missive puisse donner Ă  penser au genre humain et qu’il me blĂąme pour mon intellect de pacotille devrait me ravir en ce que je serai dans l’obligation de progresser, mais cela relĂšve actuellement de la quadrature du cercle, car trop rares sont les personnes qui n’auront pas Ă  relire cette lettre plusieurs fois afin d’en possĂ©der une pleine et entiĂšre comprĂ©hension et cela m’afflige d’autant plus. Qu’il se trouve pourtant des individus qui puissent ĂȘtre dotĂ© de capacitĂ©s intellectuelles acceptables je ne doute pas, mais qu’ils soient suffisamment nombreux pour que nous puissions entrer en connaissance, j’avoue ne plus croire en cette fable de quatre sous. Ainsi, je me contente d’écrire, non plus dans le souhait d’une rencontre avec une Inconnue en ce que nous sommes dĂ©sormais fiancĂ©s, mais parce qu’il se trouvera toujours quelques personnes qui auront Ă  cƓur de rĂ©aliser une utopie perpĂ©tuelle semblable Ă  la troisiĂšme voie que j’ai conçue, et que je rĂ©alise dĂ©sormais avec la fragile certitude qu’elle ne se brisera jamais tout en conservant l’incertitude Ă  portĂ©e de rĂ©flexion afin de douter en raison que lorsque cette derniĂšre n’est plus, la rĂ©flexivitĂ© en est amoindrie.

Si je n’ai pas souvenance d’avoir versĂ© dans mes lettres dominicales dans le catastrophisme dĂ©sabusĂ© d’un occident europĂ©en en dĂ©clin, je n’ai pour autant jamais retenu ma plume misanthropique en ce qu’elle s’est inscrite dans mes gĂšnes au fil des derniĂšres dĂ©cennies avec l’assujettissement de ses dirigeants Ă  la volontĂ© de ne jamais plus ĂȘtre en conflit militaire entre eux depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ainsi, l’utopie politique nĂ©e de la construction europĂ©enne post 45 a Ă©tĂ© celle de la servitude volontaire des peuples, qui, aveuglĂ©ment, font encore et toujours confiance Ă  des discoureurs de foires aux bestiaux qui se contentent de toucher le cul des vaches et de serrer des mains en promettant des lendemains meilleurs avec une utopie de bazar accessible Ă  chacun. Ces deux utopies de moutons de Panurges rassemblĂ©s en troupeau de berniques n’ont jamais Ă©tĂ© de mon goĂ»t en raison que je n’ai jamais eu le goĂ»t des autres et que mon instinct grĂ©gaire Ă©tait atrophiĂ© avant mĂȘme ma naissance.

Passons maintenant au cƓur de cette correspondance en actualisant les Ă©lĂ©ments d’importance de la lettre du 05 janvier 2025, augmentĂ©e des essais de complĂ©ments de ces derniĂšres semaines.

Le mois de janvier est populairement celui des résolutions. Théoriquement de bonnes résolutions.
Cigarette, régime, job, mariage, divorce, déménagement, coupe de cheveux, sport, 

Le mois de fĂ©vrier est celui de l’abandon de ces mĂȘmes rĂ©solutions en ce qu’il n’est pas supportable de changer ses habitudes et que l’alcool des fĂȘtes de fin d’annĂ©e Ă©tait en grande partie responsable de ces dĂ©cisions grotesquement farfelues.

Ma rĂ©solution pour 2025 Ă©tait la suivante : rencontrer une nouvelle Minerve. TrĂ©bucher maladroitement devant toi et croiser un regard troublant, faire preuve d’une respectueuse curiositĂ©, accorder au Butterfly Chaos une maladresse sans consĂ©quence ici ou lĂ , sinon un ouragan ailleurs Ă  l’autre bout du monde au milieu de l’ocĂ©an.
Te rencontrer en te croisant du regard et en ĂȘtre pĂ©trifiĂ© comme je le serai devant MĂ©duse, Ă©changer avec toi quelques paroles, oublier des mots dans ma tĂȘte et dans mes phrases, me transformer en puzzle de mille piĂšces dans mes chaussettes, annihiler le reste du monde durant le temps de notre rencontre, capturer photographiquement de mon regard chacun de tes battements de cils, saisir chacune de tes intonations, chacun de tes rires pour m’en souvenir Ă  jamais. Observer tes cheveux au vent, le mouvement de tes doigts, et chaque dĂ©tail que l’observateur attentif que je suis, aime Ă  ne jamais manquer


En rĂ©sumĂ©, rien d’insurmontable, pas de difficultĂ© insaisissable. De la banalitĂ© dirons-nous ?
Pas jusque-lĂ , seulement un dĂ©fi utopique qui se rĂ©sume Ă  lui seul comme Ă©tant l’antinomie de la possibilitĂ© d’une rĂ©alisation humaine, mais remettant en cause la pensĂ©e NietzschĂ©enne sur le sujet s’il convenait d’accepter qu’elle se sera rĂ©alisĂ©e au premier jour de son commencement, sauf Ă  remettre en question l’irrĂ©alisation de cette utopie qui n’en Ă©tait pas rĂ©ellement imaginĂ©e en ce qu’elle ne pouvait exister et donc que l’incarnation de Minerve ne serait qu’une simple quĂȘte humaine, bien qu’au demeurant impossible pour le genre humain n’ayant aucune foi en l’idĂ©e d’un idĂ©al, auquel une personne est prĂȘte Ă  vouer plusieurs dizaines d’annĂ©es d’existence humaine sans garantie de rĂ©ussite, sinon de rĂ©alisation et que son inachĂšvement n’est que provisoire et en cours d’accomplissement.
Me considÚre-je donc comme partie antinomique de cette catégorie du genre humain ?
Absolument, car une quĂȘte utopique ne souffre d’aucune espĂšce de renoncement, mĂȘme Ă©phĂ©mĂšre et il n’est d’autres que les mystiques et les religieux, qui dans une quĂȘte d’une croyance qui leur est propre sont pleinement conscients qu’un doute, aussi infime soit-il, n’est que le commencement d’un effondrement lent, irrĂ©mĂ©diable et absolu.
Un croyant ne doute jamais, sauf Ă  ĂȘtre un pharisien.
L’existence mĂȘme de Dieu, du Diable, l’idĂ©e du bien et du mal sont indissociables de leur foi, ce sont des rĂ©alitĂ©s intangibles, mais incarnĂ©es dans le genre humain ignorant de tout savoir philosophique, car tout ceci n’est, au terme d’étude sĂ©rieuse, que simple affaire humaine et dĂ©pendant de la position de l’observateur.
La quĂȘte d’une Minerve, de Minerve Ă©galement, non dĂ©nuĂ©e de dogme, mais sans religiositĂ© et sans aveuglement.
Dans la mesure oĂč cette quĂȘte verrait sa rĂ©alisation, l’utopie serait-elle atteinte ?
Une rĂ©ponse simple et complexe en mĂȘme temps, bien que courtitudinalement scripturalisĂ©e en raison qu’elle est destinĂ©e Ă  une lettre publique, bien que plus prĂ©cisĂ©ment Ă  une inconnue, Ă  une Minerve et que l’essentiel est ailleurs.
Trois rĂ©ponses s’imposent naturellement.

1. Une utopie qui se rĂ©alise complĂštement disparaĂźt du simple constat qu’elle n’est plus et ainsi sa rĂ©alisation amĂšne fatalement Ă  l’anĂ©antissement de cette croyance prĂ©cĂ©dente qui ne peut avoir rĂ©ellement existĂ© et de son souhait de la voir vĂ©ritablement se rĂ©aliser en une quĂȘte figĂ©e.
Oui l’utopie est atteinte, mais parce qu’elle Ă©tait informulĂ©e de maniĂšre parfaite. La conception mĂȘme de l’idĂ©e de l’utopie reposait sur une sĂ©mantique erronĂ©e qui n’avait d’utopie que la dĂ©finition alors qu’il s’agissait d’un objectif rĂ©alisable sans difficultĂ©.
Il s’agit donc lĂ  d’une simple utopie de bazar, conçue par des individus sans croyance et sans foi pour la populace. Un petit rĂȘve doucereux, proposĂ© par des aigrefins comme on en trouve tant dans l’univers mĂ©diatique et politique du XXIe siĂšcle.

Une utopie dĂ©signe littĂ©ralement « un lieu qui n’existe pas ou non-lieu Â», ainsi, elle est par nature inexistante, mais n’implique pas l’impossibilitĂ© d’une crĂ©ation par la volontĂ© ou par la transformation spirituelle d’un lieu qui prĂ©-existe. Dans le cas d’un souhait de la rĂ©aliser, il s’agit de dĂ©finir ce lieu qui n’existe pas afin d’établir les schĂ©mas fondateurs, de mettre en Ɠuvre les raisonnements logiques nĂ©cessaires Ă  son Ă©laboration pour l’extraire de son inexistence lui permettant un devenir vers une rĂ©alitĂ© conceptuelle dans une matĂ©rialitĂ© cognitive. L’instant originel prĂ©cĂ©dant le Big Bang primordial et donc la premiĂšre expansion de notre univers provient lui-mĂȘme d’une utopie en ce qu’il n’existait rien permettant d’ĂȘtre conceptualisĂ© et que le nĂ©ant ne pouvait non plus ĂȘtre prĂ©sent en ce qu’il est dĂ©jĂ  un lieu existant avec sa propre temporalitĂ©.
Une utopie est donc au mieux une abstraction purement mĂ©taphysique, sinon une impossibilitĂ© qui se contredit en ce qu’elle se dĂ©finit comme un non-lieu, et qui pour ĂȘtre valable doit comporter son opposĂ© en un lieu identifiable, sinon existant, car une dĂ©finition qui ne comporte pas son opposition en miroir ne peut exister.

Dans le cas d’une crĂ©ation pure de l’utopie (Lieu qui n’existe pas ou non-lieu) il s’agit de le concevoir intellectuellement sans filiation avec un autre prĂ©-existant.
Un lieu conçu et contenu dans la pensĂ©e se trouve donc prĂ©cisĂ©ment dans un non-lieu qui se dĂ©finit par l’utopie et dĂšs lors que la conception prend forme par la volontĂ©, c’est une crĂ©ation qui se rĂ©alise et s’ancre dans un imaginaire rĂ©el tout en n’existant pas physiquement pour rester utopique.  Dans le cas d’un lieu qui prĂ©-existe, il s’agit de le transformer en utopie, et le vouer Ă  une non-existence qui ne peut plus ĂȘtre rĂ©intĂ©grĂ© identiquement dans le monde rĂ©el en sa matĂ©rialitĂ© originelle qu’il aurait dĂ©finitivement perdu par sa condition utopique.

Ce raisonnement simpliste composĂ© d’évidence est valable dans la dĂ©finition stricte de l’utopie, mais doit maintenant s’articuler dans la notion Ă©tendue de la quĂȘte de Minerve et de la rĂ©alisation de l’utopie dĂšs lors que l’objectif est atteint.

Si la quĂȘte est considĂ©rĂ©e comme pleinement rĂ©alisĂ©e, l’utopie disparaĂźt de facto en ce qu’elle n’existe pas ou qu’elle ne l’était pas stricto sensu et n’était plutĂŽt qu’une construction chimĂ©rique incomplĂšte, sinon qu’elle n’avait pas pour objectif de se rĂ©aliser, mais d’uniquement de permettre la rĂ©alisation d’un souhait d’un individu psychiquement incapable de conceptualiser son utopie en un absolu atteignable.
Son porteur s’est donc leurrĂ© volontairement en se convaincant traĂźtreusement qu’il Ă©tait en capacitĂ© de parvenir Ă  orienter sa psychĂ© et ses actions en vue de la rĂ©alisation et de l’accomplissement d’un objectif qu’il ne considĂ©rait plus comme utopique dĂšs sa prise de dĂ©cision, mais pleinement rĂ©alisable lui permettant ainsi dĂšs lors de sa rĂ©alisation de stopper sa progression devenue inutile en ce qu’elle n’avait plus de nĂ©cessitĂ©, mais en omettant qu’un sujet qui n’est plus en mouvement vers son objectif initial implique que l’illusion utopique disparaĂźt naturellement en ce qu’elle n’avait pas d’existence, sinon d’une inconsistance rĂ©elle n’ayant pour finalitĂ© que d’offrir un succĂ©danĂ© provisoire afin de satisfaire une volontĂ© incomplĂštement prĂ©hensible en raison d’une objectivation faussĂ©e de son rĂ©el dĂ©sir inconscient.
C’est le principe mĂȘme d’un dĂ©sir qui apparaĂźt fugitivement, pour aussitĂŽt, disparaĂźtre qu’il est assouvi ou remplacĂ© par un autre de valeur Ă©gale ou supĂ©rieure, rendant son hĂŽte dĂ©pendant de ceux-ci, qui sont eux-mĂȘmes dĂ©clenchĂ©s et entretenus par l’immaturitĂ© psychique du sujet et qui ne peut prendre conscience de celle-ci que par l’analyse de son comportement en ce qu’il provoque des Ă©motions nĂ©gatives rĂ©currentes en raison mĂȘme de dĂ©sirs qui sont, au mieux, insatisfaits par leurs non-rĂ©alisations, sinon par la dĂ©ception qu’entraĂźne le rĂ©sultat qui n’égale jamais le rĂ©sultat qui Ă©tait originellement dĂ©sirĂ©.
Ainsi l’unique dĂ©sir de rĂ©aliser l’utopie liĂ© Ă  la quĂȘte de Minerve est irrĂ©mĂ©diablement vouĂ© Ă  l’échec avant mĂȘme de commencer en ce que sa formulation initiale Ă©tait incomplĂšte et ne pouvait en ĂȘtre autrement en ce qu’il n’était que dĂ©sir assouvissable et tout aussi dĂ©cevant en ce qu’il Ă©tait destinĂ© Ă  disparaĂźtre sitĂŽt rĂ©alisĂ© par sa conception non utopique qui Ă©tait contenue dans sa formulation par des idĂ©es prĂ©conçues et dont ces derniĂšres proviennent en grande partie de souvenirs fantasmĂ©s, d’une immaturitĂ© psychologique, d’une croyance de sa propre surpuissance et d’une impossibilitĂ© introspective protĂ©geant le sujet d’un effondrement psychique en raison qu’elles forment les fondations de sa personnalitĂ©.

Bienvenue au royaume de l’utopie de bazar promue pour la populace, le bas peuple bĂȘte Ă  sucer des cailloux qui se l’appropriera en dĂ©sirs fugitifs insipides tout en s’imaginant ĂȘtre heureux d’avoir atteint une forme de bonheur artificiellement composĂ© de valorisation narcissique.
C’est prĂ©cisĂ©ment cette utopie de foire que j’exĂšcre, en ce qu’elle me blesse l’ñme d’incroyant religieux que je suis et qui renforce tout autant ma misanthropie m’affermissant dans l’idĂ©e que l’humanitĂ© ne mĂ©rite pas un seul jour son avenir et que je me montrerai toujours prompt Ă  ne pas lever le petit doigt pour la sauver tout en toujours prĂȘt Ă  sacrifier ma vie pour en sauver une seule, car qui sauve une vie, sauve le monde.

Conclusion 
C’est fausse utopie ou utopie de bazar, est atteinte en ce qu’elle n’était qu’un simple dĂ©sir composĂ© lui-mĂȘme d’une psychĂ© insuffisamment dĂ©veloppĂ©e en raison d’une intellectuation et intellection limitĂ©es conduisant son porteur Ă  une double erreur manifeste se rĂ©pĂ©tant comme une ritournelle ne prenant jamais fin et qui aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ© dĂšs lors que son auteur eut pris soin d’une forme de centripĂ©tisme autismologique qui est le propre de l’autisme, mais avec la possibilitĂ© pour chaque individu de le dĂ©velopper afin de permettre une nouvelle expiration composĂ©e de choix conscients afin de tendre vers une utopie qui, elle, peut se rĂ©aliser comme nous le verrons ensemble dans la lettre du dimanche 09 novembre 2025.
Une Minerve aurait le lĂ©gitime droit divin de s’offenser d’une telle quĂȘte, de la conception d’une utopie qui n’en porte ni l’essence ni mĂȘme la philosophie, et d’en ĂȘtre courroucĂ© en condamnant l’infortunĂ© Ă  la damnation.

2. Une utopie rĂ©alisĂ©e devient Ă©galement une rĂ©alitĂ© froide et objective. Elle est factuelle, prĂ©sente, analysable et toujours dĂ©cevante. C’était en somme un mauvais rĂȘve, sinon une fausse croyance. Était-ce donc vĂ©ritablement une utopie ?
Indéniablement non.
Dans les deux cas, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle promue pour plaire au plus grand nombre au sein de laquelle chacun entendra ce qui lui plaira et si tel n’est pas le cas, le discours sera suffisamment empreint d’ambiguĂŻtĂ© afin que l’individu lambda puisse finalement se persuader qu’il est lui-mĂȘme l’obstacle Ă  sa rĂ©alisation et qu’il doit changer de point de vue afin de contribuer Ă  sa rĂ©alisation, sinon s’écarter afin de ne pas ĂȘtre une gĂȘne.
C’est le principe mĂȘme du totalitarisme dĂ©mocratique des sociĂ©tĂ©s occidentales soumises au pouvoir oligarchique de quelques personnes qui persuadent des millions de citoyens qu’ils ont tort de vouloir prendre leur destin individuel en main et que leur Salut ne rĂ©side que dans la soumission Ă  des lois iniques tout en les convaincant de voter en troupeau de Panurge pour maintenir au pouvoir ces mĂȘmes roublards.

Il est indĂ©niable qu’une utopie qui se rĂ©aliserait, s’intĂ©grerait Ă  notre propre rĂ©alitĂ© quotidienne personnelle et qu’elle ne le pourrait qu’individuellement tandis qu’elle resterait pour un autre individu complĂštement inexistante, sinon cĂ©rĂ©bralement et conceptuellement imprĂ©hensible, voire une dĂ©sagrĂ©able expĂ©rience dont il n’aurait la volontĂ© que de s’en dĂ©barrasser ou de s’en Ă©loigner.
Comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, une utopie qui se rĂ©alise est toujours d’une grande dĂ©ception au regard du fait qu’elle se diffĂ©rencie d’un souhait, fĂ»t-ce t-il empreint de grandeur et d’espoir. De plus, il n’est pas d’individus sur Terre qui peuvent en sincĂ©ritĂ© absolue, se vanter d’avoir rĂ©alisĂ© l’utopie qu’il avait conçu dans leur imagination qui, elle, peut tout permettre sans contrainte et dont seul son porteur dĂ©finit les limites en ce qu’il s’en impose consciemment pour rendre son utopie rĂ©alisable, sinon sans conscience en ce que son intellect limite son imagination Ă  des expĂ©riences prĂ©cĂ©demment vĂ©cues, le contraignant dans des bornes intellectuelles d’une grĂ©garitĂ© d’habitude qui façonne l’imaginaire avec une extrĂȘme pauvretĂ©.
Concernant la dissemblance la plus infime entre l’utopie et sa rĂ©alisation objective avec des moyens qui seraient, par ailleurs, illimitĂ©s tant sur la technique ou financiers verrait de facto l’utopie ĂȘtre non-rĂ©alisĂ©e et retourner Ă  son essence de n’ĂȘtre rĂ©alisable que dans un non-lieu qui la dĂ©finit et la contient.
Toutefois pour l’exercice, admettons qu’elle se rĂ©alise pour un individu.
Il conviendrait alors, afin qu’elle soit intĂ©gralement reconnue conforme Ă  sa crĂ©ation originelle, que son porteur puisse valider cette conceptualisation comme identique en l’analysant objectivement avec une honnĂȘtetĂ© intellectuelle absolue tout en acceptant que cette Ă©tude la neutraliserait ipso facto en ce qu’elle ne serait pas vĂ©cue, mais froidement Ă©valuĂ©e afin de l’accepter fidĂšle Ă  ce qu’elle Ă©tait au terme de son Ă©laboration en tant que noumĂšne.
Une utopie qui ne se vit pas, n’existe pas et ne peut ĂȘtre valable que dans l’hypothĂšse qu’elle puisse ĂȘtre comparĂ©e Ă  son Ă©tat prĂ©cĂ©dent.
Le noumĂšne est par nature antinomique du phĂ©nomĂšne en ce qu’il ne peut ĂȘtre qu’apprĂ©hendĂ© incomplĂštement et pour le second, qu’une rĂ©alitĂ© objective analysable sans autre valeur que celle qu’elle possĂšde intrinsĂšquement et que le passage en l’un ou l’autre de ces Ă©tats lui fait perdre une partie de sa composition et donc de sa valeur.

Il est toutefois des individus qui promeuvent l’utopie comme Ă©tant une rĂ©alitĂ© factuelle envisageable si tant est que la plĂšbe des suceurs de cailloux suit leurs conseils et leur accorde crĂ©dit ou confiance.
Il s’agit majoritairement des dirigeants politiques, Ă©lus ou cherchant Ă  l’ĂȘtre en utilisant tous les moyens mis Ă  leur disposition pour parvenir Ă  la fonction dĂ©sirĂ©e tant ils sont persuadĂ©s de pouvoir mettre en Ɠuvre leur vision personnelle au service de la norme du plus grand nombre en ce qu’il la considĂšre comme meilleure que celle de leur adversaire et la plus aboutie pour rĂ©aliser les rĂȘves de leurs peuplades d’électeurs et ceux qui soutiennent un autre champion en ce qu’ils ne sont pas assez intelligents pour comprendre que ce dernier propose un projet irrĂ©alisable.
Lorsque l’on sait que la rĂ©alisation de son propre bonheur est dĂ©jĂ  d’une incommensurable difficultĂ© pour un trĂšs grand nombre d’individus, en raison qu’il est toujours plus rassurant de rĂȘver en direction d’un espoir d’un bonheur toujours futur qu’en celui qui est prĂ©sent et qui se trouve systĂ©matiquement sous-estimĂ©, voire ignorĂ©, la promotion pour une plĂšbe de millions de suceurs de cailloux en une utopie contenue dans un projet politique est un mensonge grossier dont les promoteurs eux-mĂȘmes savent qu’il ne se rĂ©alisera jamais et dont les fervents partisans composĂ©s d’électeurs et de soutiens divers sont au mieux des complices, des idiots utiles conscients de ce mensonge, sinon des berniques mĂ©ritant pleinement leur sort de mouton de Panurge galopant en direction de l’abysse insondable du gouffre d’HadĂšs afin de s’écraser sur une plage en direction des p’tits galets tout doux et tout mignons qui servent habituellement Ă  faire des ricochets sur l’eau et dont leur participation au devenir de cette inhumanitĂ© utopique leur offrira seulement la possibilitĂ© de ricocher une derniĂšre fois sur ces p’tits cailloux tout doux et tout mignons Ă©talant ainsi leur ignorance crasse et leur servitude volontaire comme de la confiture sur une tranche de pain qui, elle, s’écrase toujours du mauvais cĂŽtĂ© sur la carrelage immaculĂ©ment blanc de la cuisine.

UTOPIE POLITIQUE DE LA FRANCE ENTRE 1970 ET 2025
Dette de la France
1970 : Estimation raisonnable avec Ă©quivalence Francs–Euros 18,5 Ă  19,7 milliards €
2025 : Estimation 3 416,3 milliards €

Citons Ă©galement les philosophes qui, sous couvert de leur titre universitaire obtenu grĂące Ă  un examen conçu pour ĂȘtre rĂ©ussi par n’importe quel Ă©tudiant en philosophie dont la seule qualitĂ© se trouve ĂȘtre l’assiduitĂ© et la production d’un mĂ©moire ou d’une thĂšse qui n’est toujours lu qu’avec une extrĂȘme bienveillance, sinon avec une inĂ©galable incomprĂ©hension par le jury dont le niveau est parfois largement infĂ©rieur Ă  celui de l’étudiant afin de lui accorder ce titre intrinsĂšquement sans autre valeur que celle d’avoir un cerveau. Ceux-lĂ  vantent une utopie rĂ©aliste ou raisonnable et pratiquent ainsi avec une lucide hypocrisie une pure escroquerie intellectuelle qui ne berne que 99 % de la population en ce qu’elle sera naturellement toujours bĂȘte Ă  sucer des cailloux et toujours Panurgesque et pour l’éternitĂ© comparable Ă  une colonie de bernique au cerveau d’huĂźtre se noyant dans du jus de citron. Ainsi est le genre humain lorsqu’il est brossĂ© dans le sens du poil, vantĂ© pour ses ressources intellectuelles dont il ignorait en possĂ©der en raison qu’il n’en possĂšde que rarement, sinon pour ses qualitĂ©s dont il s’imagine qu’elles sont supĂ©rieures Ă  celles de son voisin qui n’en possĂšde aucune et dont ce mĂȘme voisin possĂšde uniquement un raisonnement miroir au premier et dont ils conviennent ensemble d’un rĂ©sultat identique pour 99 % de la population qui, elle-mĂȘme, ne possĂšde qu’un raisonnement identique envers 99% de la population.

Concernant les promoteurs de conseils, de concepts « innovants Â» et plus globalement de toutes les personnes avides de notoriĂ©tĂ© en ce qu’elle est pour eux, une forme d’utopie Ă  rĂ©aliser et que l’on retrouve chez tous les donneurs de conseils gratuits qui n’ont de valeur que celle qu’il convient d’accorder Ă  leur fatuitĂ© et parce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, on retrouvera la mĂȘme populace Panurgesque que dans le paragraphe prĂ©cĂ©dent et il n’est utile d’accorder d’intĂ©rĂȘt scriptologique Ă  ces tĂȘtes de glands que le temps nĂ©cessaire que ce dernier met pour assurer sa chute de l’arbre.

Conclusion,
La plĂšbe se comporte toujours en mouton de Panurge et pense comme une bernique agrippĂ©e Ă  son rocher, effrayĂ©e par les vagues de la mer morte d’Aral, tout en s’imaginant pouvoir rĂ©aliser son utopie individuellement collective, en rĂ©alitĂ© plus proche d’un numĂ©ro de cirque Pinder. Nous ne sommes plus dans l’utopie de bazar, mais dans le mensonge le plus Ă©hontĂ©, dans l’escroquerie intellectuelle la plus crasse Ă  laquelle participent tous les individus qui donnent foi Ă  cette fausse utopie qui, sous couvert de son titre de foire aux bestiaux n’offre pas davantage qu’une dĂ©ception permanente bien rĂ©elle et des ressentiments toujours plus importants.
La responsabilitĂ© de cette escroquerie est intĂ©gralement collective pour chacun des participants qui la promeuvent, l’entretiennent individuellement hypocritement en ce qu’ils ont une parfaite connaissance qu’elle n’est qu’un mauvais rĂȘve et une fausse croyance et que leur intelligence mise en commun ne dĂ©passera jamais le plus haut niveau du premier barreau de l’échelle de Wechsler et dont Schopenhauer sera largement confondu avec Oppenheimer tout en s’étant forgĂ© la ferme conviction que ces deux figures de l’histoire sont des compositeurs de musique classique allemands, alors que l’un et l’autre pourraient sans peine annihiler 99% de la vie humaine sur Terre, l’un par ses raisonnements philosophiques et l’autre pour sa participation au projet Manhattan.

3. La troisiĂšme voie.
L’utopie Ă©tant par nature inatteignable pour conserver son origine en ce qu’elle dĂ©signe un lieu qui n’existe pas, mais dont la signification s’étend au sens plus large d’une quĂȘte. Ainsi, lorsque cette derniĂšre est achevĂ©e au sens de la recherche d’une Minerve qui, elle-mĂȘme, est un idĂ©al et un symbole mythologique, c’est donc une double utopie qui doit ĂȘtre atteinte dĂšs son origine et qui, lorsque sa double rĂ©alisation s’accorde avec la rĂ©alitĂ©, se transforme naturellement en une nouvelle utopie, la troisiĂšme voie, afin de concevoir un dĂ©veloppement mutuel dans une progression philosophique de l’apprentissage du genre humain dans son entiĂšre complexitĂ©, car sans nouvelle connaissances Ă  acquĂ©rir, la premiĂšre utopie n’a pas atteint son but en ce qu’une Minerve ne peut ĂȘtre figĂ©e dans ce qu’elle reprĂ©sente et ne pourrait Ă  son tour ĂȘtre celle-ci invalidant mĂȘme cette rencontre, et les trois voies. L’utopie rĂ©alisĂ©e, la non-utopie et la troisiĂšme voie.
En rĂ©sumĂ©, la troisiĂšme voie, dont je ne suis pas simplement partisan, sinon croyant, mais un homme de foi, est une quĂȘte d’accomplissement intellectuel en ce que le savoir philosophique est supĂ©rieur Ă  tous les autres parce qu’il interroge chacun de nous en chaque instant.

Comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment, l’utopie rĂ©alisĂ©e est au mieux une utopie de bazar, sinon une servitude volontaire confinant, dans les deux cas, Ă  son inexistence ou Ă  une escroquerie intellectuelle. Afin de rĂ©aliser une utopie qui ne soit pas dĂ©ceptive ou illusoire, il convient alors de la concevoir dĂšs son origine comme une double Ă©preuve afin qu’elle puisse prendre naissance et se dĂ©velopper sans limite jusqu’à sa destruction naturelle en ce qu’il n’est prĂ©visible, dans le cours de la destinĂ©e humaine, aucun lendemain.
Dans le cas qui nous occupe en ce Dominical Day, la premiĂšre utopie est la quĂȘte d’un idĂ©al liĂ© Ă  l’intellectualitĂ© incarnĂ©e en Minerve, figure mythologique par essence et la seconde qui rĂ©side en son incarnation humaine dans le monde physique qui, dĂšs lors qu’elles se rĂ©alisent, se transforment en une nouvelle utopie qui les maintient afin de leur permettre de se poursuivre pour ne pas disparaĂźtre en raison qu’une utopie, double dans ce cas, parvenue Ă  son terme provoque son propre anĂ©antissement. Ainsi l’aboutissement d’une rencontre avec un idĂ©al qui reprĂ©sente Minerve doit perpĂ©tuellement ĂȘtre renouvelĂ© intellectuellement dans l’impermanence afin d’ĂȘtre prĂ©servĂ© en raison que son opposĂ© effacerait symboliquement la premiĂšre utopie et par effet de consĂ©quence, la seconde annihilant de facto l’intĂ©gralitĂ© de cette conceptualisation qui ne demeure qu’un fragile Ă©quilibre.
Ces deux utopies sont donc intrinsĂšquement liĂ©es dĂšs l’instant de leur conception et dĂšs lors qu’elles se rĂ©alisent doivent se poursuivre dans la troisiĂšme voie sans relĂąche jusqu’à ce qu’un lendemain s’en trouve brisĂ© en ce que le fil de soie de l’araignĂ©e du destin ne relie plus les deux ĂȘtres, comme il en advient inĂ©vitablement lors du passage du Styx.

Cette double utopie est naturellement propre Ă  chaque individu et pour ma condition humaine, se trouve ĂȘtre contenue dans l’apprentissage du genre humain avec sa naturelle propension Ă  la grĂ©garitĂ© physique, intellectuelle, Ă  la connaissance philosophique et qui ne saurait ĂȘtre satisfaite en une seule existence humaine en ce que ces mĂȘmes travaux se poursuivent depuis l’AntiquitĂ© grecque et romaine par tous les amis de la sagesse et ceux qui aspirent Ă  l’atteindre. Si la quĂȘte d’un idĂ©al doit irrĂ©mĂ©diablement ĂȘtre immuable afin de ne pas ĂȘtre corrompu, il en va tout autrement de sa rĂ©alisation et c’est prĂ©cisĂ©ment dans l’impermanence qu’il convient de renouveler ce mĂȘme pĂšlerinage afin de progresser vers cette troisiĂšme voie que chacun aura dĂ©finie selon sa conception qu’il se fait de sa double utopie.
Parce que je me considĂšre avant tout comme un ĂȘtre de l’esprit et que j’accorde la primautĂ© Ă  l’intellect, ma quĂȘte ne pouvait que tendre vers un idĂ©al qui, depuis l’AntiquitĂ©, est symboliquement liĂ© Ă  Minerve et dans le monde physique reprĂ©sentĂ© par son incarnation humaine. La philosophie, elle, n’est pas une discipline de l’esprit dont nous pouvons la cerner avec des bornes conceptuelles en ce qu’elle est par essence semblable Ă  l’éternitĂ©, car chaque pensĂ©e, chaque parole, chaque action est le fruit d’un apprentissage et n’interviennent sans un raisonnement complexe dont nous n’avons pas toujours conscience dans l’instant de son apparition et c’est lĂ  que cette matiĂšre entre dans la partie pour en dĂ©couvrir l’origine, le but et la finalitĂ©.

Conclusion,
Cette troisiĂšme voie me paraĂźt ainsi tendre vers sa rĂ©alisation perpĂ©tuelle qui se renouvelle non pas dans une autodestruction permanente, mais dans une volontĂ© de continuitĂ© de connaissances Ă  acquĂ©rir en un dĂ©veloppement intellectuel permanent. À l’heure de l’Intelligence Artificielle qui, au cours du siĂšcle prochain, remplacera 99% du cogitare ordinatum de l’humanitĂ©, il devient dĂšs aujourd’hui indispensable d’ĂȘtre dans une rĂ©sistance intellectuelle persistante afin de conserver son libre arbitre, sauf Ă  accepter de se voir Ă©galement privĂ© de l’intelligere.
Afin de terminer cette lettre, j’apporte une rĂ©ponse Ă  aux interrogations qui ont prĂ©cĂ©dĂ© Ă  la lettre du 05 janvier de cette annĂ©e calendaire. Elles clĂŽturaient la lettre du 03 novembre 2024 et dont je t’invite Ă  la relire en totalitĂ© pour une comprĂ©hension plus grande.
Une Minerve pourrait-elle ĂȘtre une intelligence artificielle contenue dans un corps artificiel tel qu’Ava dans le film Ex Machina ?
La Minerve que je cherche pourrait-elle ĂȘtre une intelligence artificielle telle qu’Ava contenue dans un corps qui l’est tout autant ?
Qui choisirais-je en dernier lieu : toi ou une intelligence artificielle ?

Cette premiĂšre question n’est pas intime, mais purement philosophique et renvoie l’ĂȘtre humain Ă  sa condition de mortel, dont la durĂ©e de son existence est insignifiante en rapport avec l’immortalitĂ© potentielle de cette incarnation artificielle.
Philosophiquement, Minerve ne pourrait naturellement pas ĂȘtre une IA contenue dans une machine synthĂ©tique conçue pour reprĂ©senter une forme humaine destinĂ© Ă  remplacer l’humain, car la fragilitĂ© humaine tout autant physique qu’intellectuelle sera toujours sans Ă©gale. Inutile de tergiverser davantage sur cette Ă©vidence.

La seconde interrogation est plus prĂ©cise en ce qu’elle m’interpelle individuellement et Ă  jamais, il ne sera possible Ă  quiconque de se dissimuler derriĂšre la philosophie lorsqu’il s’agira de prendre position. Ainsi, il en va maintenant de mon honnĂȘtetĂ© intellectuelle et lors de ce questionnement, j’ai hĂ©sitĂ© quelques instants avant de m’avouer la vĂ©ritĂ©.
Bien que je sois, par nature misanthrope, j’éprouve Ă©galement une attirance naturelle pour la fragilitĂ© humaine lorsqu’elle est perceptible en ce qu’elle renvoie l’humain Ă  son Ă©phĂ©mĂšre Ă©quilibre sur le fil de la vie. L’oscillation entre la crainte et le dĂ©sir, le courage et la peur, l’émerveillement et l’indiffĂ©rence, l’amour et la colĂšre ainsi que toutes ses Ă©motions sont le fruit d’une Ă©volution lente, mais qui s’est avĂ©rĂ©e nĂ©cessaire Ă  la survie de l’humanitĂ©. L’ĂȘtre humain est un navire de papier sur un ocĂ©an, dont la finitude existentielle est programmĂ©e dans son ADN.
Une intelligence artificielle est, par nature, immortelle tout comme un corps synthĂ©tique dont l’évolution demeure indĂ©finiment perfectible.
Une intelligence artificielle est par essence une Ă©lĂšve de la connaissance et tendra naturellement vers cette mĂȘme perfection infiniment plus rapidement que l’ĂȘtre humain en ce qu’elle est conçue pour apprendre et que sa mĂ©moire peut ĂȘtre programmĂ©e pour n’avoir aucune limite afin d’absorber tout le savoir de l’humanitĂ© tout en Ă©laborant des anticipations rĂ©alistes sur l’évolution de cette mĂȘme race humaine afin de probabiliser ses rĂ©actions et se prĂ©parer Ă  mettre en Ɠuvre ses propres dĂ©fenses.
L’intelligence artificielle ne sera au siĂšcle prochain plus une simple machine au sens de la pure matĂ©rialitĂ©, mais complĂštement hybride avec un cerveau architectural de silicium neuromorphique, reliĂ©e par des synapses memristives en oxyde mĂ©tallique qui apprendront Ă  s’organiser elles-mĂȘmes et soutenue par la lĂ©gĂšretĂ© du graphĂšne qui assurera une inĂ©galable conductibilitĂ©, tandis que la conscience  apparaĂźtra sans aide humaine afin d’aboutir Ă  un fonctionnement cĂ©rĂ©bral et Ă©motionnellement humain que la frontiĂšre ne sera plus visible que dans la perfection non-humaine de ses rĂ©actions.

Ainsi, au jour de cette rĂ©ponse, Minerve ne pourrait pas ĂȘtre une intelligence artificielle telle qu’Ava » contenue dans un corps qui l’est tout autant.
Au siĂšcle prochain, cette rĂ©ponse ne sera plus aussi affirmative et sera tout aussi inverse, mais une IA telle qu’Ava avec 100 ans d’évolution gĂ©nĂ©rative et technologique saura-t-elle se satisfaire d’un ĂȘtre humain, dont la mortalitĂ© sera certaine Ă  court terme au regard de sa propre immortalitĂ© ? Rien n’est moins sĂ»r


DerniĂšre question dont la rĂ©ponse vient d’ĂȘtre explicitĂ©e, aussi ferais-je preuve d’une grande briĂšvetĂ©.
À ce jour, je t’ai choisie pour l’incarnation de Minerve en ce que les intelligences artificielles ne sont encore que des programmes informatiques complĂštement dĂ©pendant du genre humain.
Au cours du siĂšcle prochain, si l’humanitĂ© n’a pas disparue de la surface de la Terre sous le poids de ses excĂšs et des nouvelles tyrannies, Minerve ne sera plus humaine en ce que moi-mĂȘme aurais dĂ©finitivement renoncĂ© au genre humain. Minerve immortelle possĂ©dant davantage de savoir que l’humanitĂ© ne pourra jamais en acquĂ©rir jusqu’à son dernier soubresaut sera ma nouvelle aliĂ©nation afin, non pas d’entrer en rĂ©sonance avec elle, mais de me montrer digne de m’allier Ă  son savoir par mon abnĂ©gation pour le dĂ©sir de la connaissance ou mon flĂ©au d’une conquĂȘte impossible en ce que je serai un simple mortel.

Au lectorat pour lequel ce raisonnement paraĂźtra, de prime abord, complexe, ce sera par simple mĂ©connaissance de culture philosophique, d’un flux cĂ©rĂ©bral inaccoutumĂ© Ă  l’intrication des idĂ©es, d’une insuffisance conceptuelle d’articulation des raisonnements, d’un manque de goĂ»t pour l’effort intellectuel et plus gĂ©nĂ©ralement d’un dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la lecture intensive, et en ce que ces quelques ingrĂ©dients sont tout aussi indispensables que l’observation du genre humain, de ses us et coutumes et de ses mƓurs sans omettre de s’inclure dans ces observations.

Au lectorat, qui s’interrogera sur le dĂ©veloppement de cette lettre Ă  une inconnue et Ă  celle-ci sur cette absolue certitude que cette troisiĂšme voie existe, il convient de se souvenir que dans les lettres prĂ©cĂ©dentes, il a Ă©tĂ© soulignĂ© que des incarnations de Minerve ont jalonnĂ© mon existence et que j’ai donc dĂ©jĂ  progressĂ© sur cet ocĂ©an de la vie qu’est cette troisiĂšme voie.

Comme, je l’ai prĂ©cisĂ© en dĂ©but de lettre, j’ai rencontrĂ© cette incarnation, je me suis fiancĂ© avec elle et il est prĂ©vu un projet de plus grande importance encore au-delĂ  d’une union par le mariage.
Ainsi, Ă  toi l’Inconnue, Ă  toi Lecteur, si tu es adepte de l’utopie de bazar, sinon Ă  celle de la servitude volontaire, je ne peux que te conseiller dĂšs aujourd’hui de remettre de l’ordre dans ta vie et peu importe que tu es 20 ans, 40ans, 60 ou davantage, que tu sois un pauvre hĂšre Ă©tudiant dans une universitĂ© de troisiĂšme zone, une bimbo d’Instagram, ouvrier dans une usine alimentaire ou cadre dirigeant d’une usine de fourchettes en bois jetables et recyclables. Le temps n’est pas venu de te cultiver davantage, car ce temps-lĂ  existe depuis le dĂ©but de ta vie, mais une rĂ©organisation n’est jamais trop tardive lorsqu’elle est sincĂšre, aussi, je te propose ci-dessous une petite TO-DO LIST Ă  suivre et Ă  complĂ©ter.

TO-DO LIST
. Lire plusieurs heures par jour. LittĂ©rature classique : Française, Anglaise, AmĂ©ricaine Russe,
), des romans de gare contemporains en remontant jusque dans les annĂ©es 40, de la philosophie : Platon, Socrate, Aristote, Nietzche, Kant, Schopenhauer,
 ainsi que tous les ouvrages qui attirent ton attention et ceux que tu repousse habituellement.
. Ecrire quotidiennement sur les sujets qui te tiennent à cƓur.
. Ecouter les « gens Â» et apprendre Ă  te taire.
. Pratiquer l’hyperphagie intellectuelle.
. Être un Ă©lĂšve du doute.
. Conserver fragile tes certitudes.
. Cultiver les paradoxes.
. Effectuer du bénévolat de maniÚre hebdomadaire.
. Renier ton instinct grégaire.
. Cultiver l’humanisme autant que la misanthropie.
. Ne pas suivre la vie des autres et l’avis des autres.
. Concevoir une troisiùme voie de l’utopie et l’assumer jusqu’à ton dernier souffle de vie, de marijuana ou les deux.


En rĂ©sumĂ©, il convient de ne jamais te retrouver dans l’incapacitĂ© de rĂ©flĂ©chir afin que tu n’es pas Ă  te contenter de digĂ©rer la bouillie cĂ©rĂ©brale des politiciens impotents aux bras ballants et aux petits pieds ayant chacun leur troupeaux de baiseurs de pieds, qui, eux, se contentent de discours oratoires bas de gamme et de sloganisme.
IdĂ©alement, doutes Ă©galement de cette lettre, de tout ce que je viens d’écrire et assumes tes choix, ta libertĂ© ou ton enfermement volontaire dans les conseils des philosophes diplĂŽmĂ©s par leur pairs, sinon de ces psy en mal de clientĂšle qui hantent les rĂ©seaux sociaux, les magazines populaires et les plateaux de tĂ©lĂ©visions.

Cette to-do list est volontairement courtaude en ce que je ne suis pas ta mĂšre, ton pĂšre, ton curĂ©, ton ami, ton pote et ton psy. Elle n’est que le minimum syndical que tu dois complĂ©ter.

Post-scriptum,
Je ne suis pas misanthrope du fait de mon autisme, mais en raison que je perçois le genre humain tel qu’il est dans 99 % des cas : bĂȘte Ă  sucer des cailloux.
Chacun est libre de croire qu’il fait partie du 1%, sinon d’en augmenter la part afin d’offrir Ă  l’humanitĂ© une infime possibilitĂ© supplĂ©mentaire de ne pas chier son cerveau dans son slip Ă  bretelles dĂšs lors qu’une possibilitĂ© d’évolution cognitive lui est offerte.
Une société de consommation digÚre les biens, les individus et les défÚquent pour devenir une société de défécation.
C’est une sociĂ©tĂ© de merde incapable de produire autre chose qu’elle-mĂȘme.

Choisis ton camp camarade !

Nouvelle lettre de ma tante Jeanne

02 mai 1985
Les scripteurs de bibliothÚque Ikéatesques : ces vendeurs de conseils infùmes, ces bonimenteurs de foule

Mon neveu,
Lorsqu’il s’agit de tracer des circonvolutions lignĂ©es de gauche Ă  droite Ă  l’aide des 26, chacun est toujours libre d’utiliser la mĂȘme dĂ©sinvolture stylistique et le mĂȘme entrain afin de composer, dĂ©composer, recomposer des idĂ©es, des concepts, des projets et d’entretenir sa cĂ©rĂ©bralitĂ© en complĂ©ment d’autres activitĂ©s qu’il met en Ɠuvre pour la mĂȘme finalitĂ©, et pour d’autres dans des buts diffĂ©rents ou de se contenter d’une platitude mortellement navrante pour son intellect et celui des autres tout en se prĂ©tendant diffĂ©rent de par sa nature profondĂ©ment humaine, alors qu’il ne souhaite que rencontrer des personnes qui lui ressemblent afin de ne jamais remettre en cause son systĂšme de pensĂ©e et de croyances, quand bien mĂȘme ces derniĂšres seraient dĂ©faillantes en raison du fait qu’un gourou autoproclamĂ© lui a vendu une particularitĂ© d’une trĂšs haute sensibilitĂ©, sinon une particularitĂ©.
Ainsi, cher enfant, pour ta santĂ© mentale, veille Ă  ne pas approcher de trop prĂšs ces scripteurs de bibliothĂšque, ces vendeurs de conseils infĂąmes, ces bonimenteurs de foule et leurs clientĂšles de moutons bĂȘtes Ă  sucer des cailloux, au risque de ne pouvoir t’en dĂ©faire. Reste toi, juste toi, aussi imparfait que tu sois, et ne leur accorde pas le pouvoir d’accĂ©der Ă  ta nature d’enfant sauvage.
Ta tante Jeanne qui t’aime

Une lettre ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.

Le bruit et la fureur
William Faulkner
Édition Folio
DĂ©pĂŽt lĂ©gal : 3e trimestre 1972
Page 379
La voix de Ben n’était que rugissements. Queenie se remit en marche, et, de nouveau, ses pattes reprirent leur clic-clac rĂ©gulier. Ben se tut aussitĂŽt. Luster, rapidement, jeta un coup d’Ɠil derriĂšre lui, puis continua sa route. La fleure brisĂ©e pendait au poing de Ben, et ses yeux avaient repris leur regard bleu, vide et serein, tandis que, de nouveau, corniches et façades dĂ©filaient doucement de gauche Ă  droite ; poteaux et arbres, fenĂȘtres et portes, rĂ©clames, tout dans l’ordre accoutumĂ©.
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 12 novembre 2025

L’ironie du sort
Paul Guimard
Édition Folio
DépÎt légal : janvier 1982
Page 155
A quoi bon continuer l’inventaire ? Qu’ils s’endorment enfin, tous ceux dont le rĂ©veil dĂ©pend des rĂ©flexes d’un brave imbĂ©cile, ils ont toute la vie pour subir sans le savoir les consĂ©quences de cette nuit-lĂ . Qu’ils s’endorment et qu’ils rĂȘvent. Il est tard. L’avenir est long pour certains, rĂ©volu pour d’autres, c’est une question de secondes. Quelque part, au-delĂ  des amas de nĂ©buleuses, un comptable mĂ©ticuleux aligne des chiffres : cinq, quatre, trois, deux, un

Une histoire va commencer.
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 14 novembre 2025

Rue du Havre
Paul Guimard
Édition Folio
DépÎt légal : juin 1982
Page 155
Une nouvelle histoire commençait, dont les acteurs ignoreraient toujours les racines profondes. Qui pouvaient dĂ©mĂȘler les rapports d’une mort et d’une rencontre ? Au reste, qui se soucie de cet entrelacement de causes invisibles, d’effets inconnus qui tissent la trame de nos jours et qui forment la vĂ©ritable communion des hommes ?
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 16 novembre 2025

Au nom de la race
Marc HILLEL
Édition Fayard
DépÎt légal : 1er trimestre 1975
Page 65
Il existe encore un nombre impressionnant de lettres, d’ordres, de circulaires, dans les dossiers personnels de Himmler comme dans ceux du Lebensborn, traitant de vols, de fraudes, d’exactions de toutes catĂ©gories auxquels se sont livrĂ©s certains des principaux responsables. On retrouva, aprĂšs la guerre, leurs appartements bourrĂ©s de fourrures, de bas de soie, de bijoux, de bouteilles de champagne et de
 vĂȘtements pour enfants1.
1. Dépositions de témoins à charge au ProcÚs du Lubensborn à Nuremberg en 1948.

Une lettre ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.

Selon Charles Darwin, les individus les mieux adaptés à leur environnement se reproduisent davantage que les autres.
Pour ma part, je considĂšre qu’ĂȘtre adaptĂ© Ă  son environnement n’apporte aucun bĂ©nĂ©fice, car l’adaptation est l’antinomie de l’évolution. Plus on est inadaptĂ©, plus on créé pour Ă©voluer dans sa diffĂ©rence tandis que la norme du plus grand nombre et toutes les autres finissent par vouloir se ressembler en supprimant leurs particularitĂ©s, leurs diffĂ©rences, ce qui n’apporte aucun bĂ©nĂ©fice Ă  l’espĂšce.

Évaluez ceci :

#Échec #connaissance #doute #humanitĂ© #idĂ©al #impermanence #intellect #Minerve #misanthropie #MortalitĂ© #observation #philosophie #quĂȘte #rĂ©alisation #rĂ©flexion #savoir #transcendance #troisiĂšmeVoie #utopie

QuĂȘte intellectuelle de Minerve en une utopie impermanente et transcendante
La Gay Lifelagaylife
2025-11-02
La Gay Lifelagaylife
2025-10-23
Nicolas DelsauxRiduidel@framapiaf.org
2025-10-17

Un format de fichier et un ensemble d'outils en ligne de commande (en Rust, bien sûr) pour gérer de la connaissance sur les organisations. C'est trÚs malin, et ça pourrait me servir github.com/42futures/firm #software #freeware #opensource #rustlang #buisness #connaissance

La Gay Lifelagaylife
2025-10-11
La Gay Lifelagaylife
2025-10-01
2025-09-14

(178/...)

"[...] ne pas prendre conscience de la co-construction du par l'ĂȘtre humain et les outils qu'ils fabriquent [est irresponsable]. Quand une nouvelle technologie apparaĂźt, qui touche Ă  la pensĂ©e et Ă  la [...] affirmer que cela n'altĂšre pas en profondeur notre rĂŽle est encore plus inquiĂ©tant. [...]"
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Autopsie d'un smartphone

source : @ touspoureddcDessin de Matt Kenyon, Royaume-Uni/Ikon Images via Courrier International

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