#observation

2025-11-25

Official Paris (and close Banlieue) winter uniform: just dress completely in black, and voilà! you're done #paris #fashion #winter #uniform #parisianLife #life #observation

Dr. Stefan T. SiegelStefanTSiegel@bildung.social
2025-11-24

Letzte Woche habe ich eine #Expertenhospitation bei einem Kollegen an der #PHSG durchgeführt. Obwohl #Hospitationen Schwächen haben (u.a. Momentaufnahme, Lehre = komplex, ...) sind sie dennoch wertvolle Feedback- und Qualitätsentwicklungsinstrumente. Zudem habe ich mich gefreut mal wieder im Stella Maris zu sein - was für eine Aussicht; auch wenn es eingeschneiter als auf dem Bild war.
#instruction #observation #teaching #quality #professionalization #evidence #academic development #highered

Expertenhospitation Dr. Stefan T. Siegel, Stella Maris Pädagogische Hochschule St.Gallen, PHSG
2025-11-22

Les enveloppes coquelicots et les grains de sable

Je me suis retrouvé cette semaine avec une hésitation sur le contenu de cette lettre dominicale. J’avais, de prime abord, envisagé le développement de l’un des sujets suivants :

. Le commerce des hommes ou la misanthropie naturelle du genre humain contrarié.
. L’administration française.
. Est-ce que toutes les vies se valent ?
. L’humanisme du législateur est-il un danger pour la démocratie ?
. Les aphorismes du memento mori.
. La société de la surveillance et de l’auto surveillance.
. La connaissance est-elle une nécessité du développement ontologique de l’humanité ?
. L’ataraxie d’Épicure

Et puis, j’ai eu une semaine chargée d’occupations professionnelles et personnelles, avec une envie folle de lire davantage et de récupérer un peu de sommeil en ce qu’il s’évade souvent quelque part sans moi.
Bref, je n’ai préparé aucun de ces sujets…

J’avais choisi comme sujet dominical, ma bibliothèque personnelle que j’envisage de transformer en fond littéraire dans le but de fonder une bibliothèque associative, mais je l’ai laissé en chantier pour en commencer un nouveau sur la France en guerre depuis le XXe siècle, mais je l’ai laissé en chantier pour en commencer un nouveau, concernant l’abandon des lettres coquelicots depuis plusieurs mois, mais je l’ai laissé en chantier, car j’en ai retrouvé un autre plus ancien qui est, lui aussi, encore en chantier et concerne la vie et le travail.
A ce rythme, je vais finir par me reconvertir comme chef de chantier dans les travaux publics, mais j’ai des obligations quotidiennes professionnelles et comptables à assurer pour la Métropole de Lyon, des engagements hebdomadaires bénévoles à assurer dans des associations, des livres à lire et un fond littéraire à développer pour ma future bibliothèque associative qui doit ouvrir au cours de l’année 2026. Et parfois, j’ose imaginer que je mènerai une vie agréable en consacrant l’intégralité de mes journées aux œuvres de l’esprit, et durant ce temps que je passe à rêvasser, le temps m’échappe de nouveau, le Dominical Day se rapproche et l’angoisse de l’inachevé me rattrape parfois jusqu’à me frôler.
Le sujet dominical que j’ai finalement décidé de traiter ne l’a pas été en tirant au sort à la manière de :
Am stram gram,
Pic et pic et colegram,
Bour et bour et ratatam,
Am stram gram…
Et pas davantage avec la formule : plouf-plouf.

Cette courte introduction résume assez bien ce que peut être une vie d’autiste qui veut embrasser le monde d’un seul regard et qui ne porte qu’une brève attention aux multiples paysages pour finalement s’attacher à tout ce qui se déroule en chaque lieux du monde de manière éphémère. Mais parce que le temps qui m’est imparti est inexorablement toujours le même, nous allons, toi et moi, parcourir le sujet des enveloppes coquelicots dont l’abandon définitif de la dispersion ne se réalisera pas.

Ainsi, la lettre du 4 mai 2025 n’a pas été essaimée dans les trains comme les précédentes en ce que mon fournisseur d’enveloppes coquelicots avait décidé que ma livraison serait retardée de plusieurs semaines. Plus d’enveloppes rouges, plus de dissémination… Qu’à cela ne tienne, il était prévu une rencontre que je ne soupçonnais pas encore et qui se déroulerait sans le concours de ces enveloppes coquelicots… C’était le 8 mai, soit 4 jours plus tard. Lorsque ma boite aux lettres s’est remplie de mon colis contenant mon nouveau stock d’enveloppes coquelicots, la dispersion de ces mêmes enveloppes ne s’avérait plus nécessaire pour provoquer une rencontre avec une Minerve en ce que j’étais désormais en lien avec elle. Était-ce pour autant une justification acceptable pour en abandonner la dissémination ? La réponse se trouve dans le sens de cette interrogation et pourtant, c’est précisément ce qui s’est déroulé durant près de 194 jours. Plus de 6 mois durant lesquels un rouage essentiel s’est interrompu en ce que je vivais mon utopie sans me préoccuper de ce que la troisième voie que j’avais conçue risquait à tout moment de se briser en de multiples fragments.
Une utopie ne souffre pourtant jamais d’approximation, d’absence de volonté et d’incomplétion, sauf à accepter qu’elle puisse se fragiliser irrémédiablement jusqu’à se fracturer définitivement pour n’avoir jamais existé. Pour ma défense, il me serait loisible d’argumenter en ce que la version numérique s’est inlassablement poursuivie et sans interruption, mais cet argument est-il de réelle valeur alors que cette troisième voie doit précisément être une perpétuelle évolution, un développement continu de la double utopie originellement ainsi conçue. Lui en ôter une partie revenait tout de même à la fragiliser et en ayant pleinement conscience de ce risque majeur, je me suis montré négligeant en abandonnant plus d’enveloppes nulle part. Le 4 novembre dernier, je me suis de nouveau attelé à cette tâche en délaissant désormais les wagons de trains et ses voyageurs au profit de l’espace urbain. Une reprise qui s’est effectuée par la lettre du 4 mai 2025 ainsi que les suivantes… En quelques exemplaires à chaque fois.

Concernant la méthodologie, elle se trouve être d’une grande simplicité, quoi que toujours d’une infinie discrétion en ce qu’une enveloppe coquelicot se doit toujours d’être une énigme lorsqu’elle est découverte.
Une lettre numérique et physique impacte la personne qui s’en empare de façon radicalement différente tant l’appréhension de cette dernière est symbolique. Tandis qu’un écran permet de prendre de la distance et d’oublier en quelques instants un contenu littéraire pour passer à une vidéo de chien qui pète sur Tik Tok ou à un tutoriel pour fabriquer un tournevis en découpant une cuillère à la lime à ongles, une lettre physique contient un contenu entouré d’une forme de mysticisme. On découvre au premier abord une enveloppe coquelicot avec une inscription – la même depuis la toute première lettre, on s’arrête, on s’en saisit, on l’observe comme un objet inconnu, on jette un coup d’œil autour de soi afin de s’assurer d’être seul et non la victime d’un canular, on l’ouvre précautionneusement, les feuillets sont délicatement glissés hors de l’enveloppe, on déplie les documents et l’aventure commence…
Quel est ce contenu si particulier et qui peut avoir eu l’idée de déposer cette lettre en cet endroit précis ? Que signifie ce message et à qui s’adresse-t-il ? Quelle est la symbolique derrière cette pratique et où va me mener ce QR CODE qui se trouve imprimé sur la dernière page ? Suis-je en train d’être observé en cet instant de ma découverte ?
Cette pratique est tellement incongrue dans un monde devenu numérique, dans une ville impersonnelle telle que peut l’être une cité de plusieurs centaines de milliers d’âmes, et pourtant, c’est un rouage essentiel de la troisième voie dont l’article précédent l’explicite.
Une progression vers un accomplissement intellectuel ne peut se réaliser que dans l’impermanence et il convient donc de ne pas s’enfermer dans l’endogamie avec une incarnation quelle que soit sa nature, car l’autophagie surviendrait naturellement provoquant une atrophie et à terme une dégénérescence menant à la normalité de l’anormalité du plus grand nombre. Chaque lettre est ainsi un nouveau grain de sable dans un désert, invisible et pourtant essentiel à l’existence de ce dernier. Une lettre individuelle ne représente qu’une somme de quelques mots, tout au plus quelques minutes de lecture, très probablement une perte de temps pour 99% des personnes qui auront la curiosité de se rendre sur la plateforme numérique attenante, mais qu’importe, car il ne s’agit que de ne retenir l’attention d’une infinitésimale fraction de ces quelques personnes qui trouveront une enveloppe rouge.
Tout comme une rencontre avec l’incarnation de Minerve est irrémédiablement vouée à être une quête qui peut s’étirer sur la totalité d’une vie sans garantie de réalisation, la dispersion des lettres coquelicots peut ne rencontrer sa destinataire qu’au terme de plusieurs dizaines d’années, sinon manquer son but définitivement. Il ne s’agit pas d’être convaincu de parvenir à atteindre son objectif, mais de le dépasser philosophiquement. Une lettre dispersée ainsi au gré de mes pas peut être récupérée demain et être conservée durant plusieurs années avant d’être redécouverte dans un carton, d’accord un grenier, glissée dans un livre. Elle peut ne s’approcher de sa finalité que lorsque l’évolution sera atteinte par la personne qui l’aura ainsi conservée malgré elle en l’ayant oublié derrière une porte. Et combien seront jetées dans des poubelles, froissées, déchirées ? Qu’importe… Une résonance n’est toujours qu’exceptionnelle et elle doit le rester pour conserver sa valeur. Ainsi, la dissémination a repris son cours, non pas dans le fol espoir d’une rencontre avec une autre incarnation, mais afin d’être dans la poursuivance de la troisième voie.

M’astreindre à écrire quotidiennement pour compléter une lettre dominicale est parfois épuisant en ce que l’intellect a également besoin de repos pour être performant, mais nécessaire afin de progresser davantage. Le juste milieu pour un autiste se trouve toujours dans un excès et fréquemment à l’extrême de celui-ci.

En ce jour, les enveloppes rouges contenant leurs homologues numériques datées du 4 mai au 21 septembre ont été de nouveau semées. Je ne suis pas dans l’attente d’une future moisson de réponses, car aucune n’est attendue, bien que la possibilité en soit offerte. Il s’agit uniquement d’allumer une chandelle quelque part afin qu’une personne puisse s’extirper de sa torpeur, sinon se souvenir qu’elle s’est engagée, depuis de longues années, sur un chemin qui ne devait être que provisoire, en ce que sa vie devait être la somme de ses espoirs, de ses rêves, sinon davantage. Je me plais à penser que chacun ne possède que le quotidien, que la vie qu’il mérite. La liberté ne nous est pas offerte de nous réaliser intellectuellement à notre naissance, elle nous est immanente et ce sont nos choix individuels qui nous emportent sur tel océan ou vers tel précipice. Chacun n’est victime que de lui-même et ne peut blâmer autrui de ses échecs, de son sort, de sa vie, même si l’air du temps propage des idées opposées. Nous possédons tous une cage sans barreau et il revient à chacun de ne pas se croire enfermé en celle-ci avec des gardiens qui veilleraient à l’extérieur pour nous contraindre à rester à l’intérieur. Mon utopie ne m’a pas été offerte ou accordée par quiconque et je n’ai pas davantage patienter d’avoir l’autorisation de la concevoir. J’ai construit ma vie, mon bonheur tout au long de ma vie, en faisant des choix, parfois heureux, parfois maladroits et désastreux, et je ne suis à ce jour que la somme de tout cela. Je vis sans regret et sans remords, car j’ai une vie à vivre et que je ne peux vivre qu’une vie à la fois en attendant la prochaine.

Ces enveloppes coquelicots sont la somme d’une équation complexe de plus de cinq décennies de choix et chacun est libre de poursuivre son existence comme un coureur de fond qui s’échine après son avenir sans jamais pouvoir le rattraper, comme un sprinter qui s’épuisera après un intense effort pour s’abandonner à la paresse, sinon comme une victime autoproclamée dont le bourreau ne sera autre qu’elle-même. Le regard des autres existera toujours et le prendre en compte, c’est confier son bonheur à des inconnus. Et fréquemment, le regard des autres, c’est notre propre regard à l’égard de nous-même dont il conviendrait de s’en détourner pour n’être que dans la réalisation plutôt que dans l’observation.

On ne se connait pas, on ne se rencontrera sans doute jamais, mais cette enveloppe coquelicot que tu vas trouver plus tard, en cet instant et que tu viens de découvrir en cet autre instant de l’éternité en ce que son homologue numérique existe dans un flux immatériel depuis quelques jours pour le lecteur immédiat et depuis plusieurs semaines pour toi, cette enveloppe disais-je, ne la froisse pas immédiatement et conserve-là quelques jours, sinon quelques semaines dans un carton derrière une porte. Il se pourrait que tu en viennes à oublier son existence et que tu la redécouvres par un heureux hasard dans quelques années et qui sait si ce n’est pas ce dont tu auras besoin pour effectuer un choix que tu avais abandonné alors qu’il était pour toi une utopie à réaliser. Si toutefois, tu croises une corbeille à papier et que tu aimes à t’imaginer que là est sa place, je te souhaite de vivre la vie que tu aspires sans prendre en compte, le regard des autres, car c’est à des inconnus que tu confieras ton bonheur.
Une autre solution existe. Remettre les feuillets dans l’enveloppe,  la refermer et la redéposer quelque part pour qu’une autre personne puisse s’en emparer…

J’avais envisagé de scripter encore un peu, mais le temps me manque, mes livres me manquent, le sommeil également… Pas de temps à perdre et impossible de gagner du temps.
Rendez-vous la semaine prochaine…

Nouvelle lettre de ma tante Jeanne

03 avril 1975
La paresse intellectuelle

Mon Cher Nicolas,
Bien que tu sois encore un très jeune enfant, il ne sera jamais trop tôt pour que je te prodigue des conseils, mes réflexions, ainsi qu’un enseignement basé sur la liberté, le bonheur, la vie en société et de multiples sujets, qui, s’ils sont trop complexes à intégrer cérébralement aujourd’hui pour ta maturité naissante te seront d’une grande utilité plus tard.
Toutefois, ne te sens jamais l’obligation de les suivre, car je te souhaite libre de tracer ton propre chemin en raison que, ne vouloir défricher de nouvelles contrées cérébrales par paresse intellectuelle serait une injure à tes ancêtres, et en particulier à ceux qui ont conçu un navire dont je te donnerai des indices régulièrement au fil de ton enfance afin que tu puisses le trouver à l’âge adulte et en avoir la charge durant le reste de ta courte vie au regard de l’âge du monde dont je n’ai de doute qu’il est également le tien.
Tante Jeanne

Une lettre ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.

Au nom de la race
Marc HILLEL
Édition Fayard
Dépôt légal : 1er trimestre 1975
Page 270
Les sources principales, auxquelles nous avons eu recours pour la préparation de cet ouvrage, ne figurent que très rarement dans les bibliographies, désormais classiques, qui accompagnent les études consacrées à la SS.
La recherche, hors des sentiers battus de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, nous aura permis de découvrir un nombre appréciable de documents non publiés, souvent inédits. Cette source inestimable de renseignements constitue donc l’essentiel des matériaux relatifs à l’Organisation SS des Lebensborn et ses autres activités, en Allemagne comme dans le reste de l’Europe occupée.
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 20 novembre 2025

Une lettre ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.

Être une fille à chat et sentir la croquette, n’est pas très glorieux ; pour un garçon, c’est pire. Mais le chat, lui, il s’en fout.

Évaluez ceci :

#autisme #bibliotheque #choix #dispersion #enveloppesCoquelicots #impermanence #inacheve #intellect #lecture #liberte #mysticisme #numerique #observation #quete #realisation #rencontre #responsabilite #temps #troisiemeVoie #utopie

Les enveloppes coquelicots et les grains de sable
☮ ♥ ♬ 🧑‍💻peterrenshaw@ioc.exchange
2025-11-20

2025NOV19

Interstellar comet 3I/ATLAS (aka C/2025 N1 ATLAS), closest approach to the Earth: online observation – 19 Dec. 2025.” — Gianluca Masi

#3iAtlas / #Astronomy / #observation / #GianlucaMasi <virtualtelescope.eu/2025/11/19>

“ Interstellar comet 3I/ATLAS (aka C/2025 N1 ATLAS), closest approach to the Earth: online observation – 19 Dec. 2025.
BY GIANLUCA MASI”

source https://www.virtualtelescope.eu/2025/11/19/interstellar-comet-3i-atlas-aka-c-2025-n1-atlas-closest-approach-to-the-earth-online-observation-19-dec-2025/
2025-11-16

Quête intellectuelle de Minerve en une utopie impermanente et transcendante

Dimanche 16 novembre 2025

Durant les trois précédents Dominicals Days, un essai de complément a été développé pour chacune des trois réponses naturelles qui se trouvaient liées à la quête de Minerve et de l’utopie qui lui était attachée. Il convient maintenant de les rassembler en ce dixième mois depuis l’origine de la première élaboration de cette lettre et en ce sixième mois de ma rencontre avec l’incarnation humaine de Minerve.

Ce développement philosophique devrait à juste titre n’être considéré qu’avec affligeance et banalité tant il est accessible à n’importe quel individu minimalement cérébré, bien que je constate quotidiennement que le lambdasien moyen se trouve ne plus être en capacité de faire preuve de la compréhension minimale lui permettant une analyse critique du dixième de ce que je scripturalise hebdomadairement sans que son cerveau ne se liquéfie instantanément dans son slip à bretelles réglables. Que cette missive puisse donner à penser au genre humain et qu’il me blâme pour mon intellect de pacotille devrait me ravir en ce que je serai dans l’obligation de progresser, mais cela relève actuellement de la quadrature du cercle, car trop rares sont les personnes qui n’auront pas à relire cette lettre plusieurs fois afin d’en posséder une pleine et entière compréhension et cela m’afflige d’autant plus. Qu’il se trouve pourtant des individus qui puissent être doté de capacités intellectuelles acceptables je ne doute pas, mais qu’ils soient suffisamment nombreux pour que nous puissions entrer en connaissance, j’avoue ne plus croire en cette fable de quatre sous. Ainsi, je me contente d’écrire, non plus dans le souhait d’une rencontre avec une Inconnue en ce que nous sommes désormais fiancés, mais parce qu’il se trouvera toujours quelques personnes qui auront à cœur de réaliser une utopie perpétuelle semblable à la troisième voie que j’ai conçue, et que je réalise désormais avec la fragile certitude qu’elle ne se brisera jamais tout en conservant l’incertitude à portée de réflexion afin de douter en raison que lorsque cette dernière n’est plus, la réflexivité en est amoindrie.

Si je n’ai pas souvenance d’avoir versé dans mes lettres dominicales dans le catastrophisme désabusé d’un occident européen en déclin, je n’ai pour autant jamais retenu ma plume misanthropique en ce qu’elle s’est inscrite dans mes gènes au fil des dernières décennies avec l’assujettissement de ses dirigeants à la volonté de ne jamais plus être en conflit militaire entre eux depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ainsi, l’utopie politique née de la construction européenne post 45 a été celle de la servitude volontaire des peuples, qui, aveuglément, font encore et toujours confiance à des discoureurs de foires aux bestiaux qui se contentent de toucher le cul des vaches et de serrer des mains en promettant des lendemains meilleurs avec une utopie de bazar accessible à chacun. Ces deux utopies de moutons de Panurges rassemblés en troupeau de berniques n’ont jamais été de mon goût en raison que je n’ai jamais eu le goût des autres et que mon instinct grégaire était atrophié avant même ma naissance.

Passons maintenant au cœur de cette correspondance en actualisant les éléments d’importance de la lettre du 05 janvier 2025, augmentée des essais de compléments de ces dernières semaines.

Le mois de janvier est populairement celui des résolutions. Théoriquement de bonnes résolutions.
Cigarette, régime, job, mariage, divorce, déménagement, coupe de cheveux, sport, …
Le mois de février est celui de l’abandon de ces mêmes résolutions en ce qu’il n’est pas supportable de changer ses habitudes et que l’alcool des fêtes de fin d’année était en grande partie responsable de ces décisions grotesquement farfelues.

Ma résolution pour 2025 était la suivante : rencontrer une nouvelle Minerve. Trébucher maladroitement devant toi et croiser un regard troublant, faire preuve d’une respectueuse curiosité, accorder au Butterfly Chaos une maladresse sans conséquence ici ou là, sinon un ouragan ailleurs à l’autre bout du monde au milieu de l’océan.
Te rencontrer en te croisant du regard et en être pétrifié comme je le serai devant Méduse, échanger avec toi quelques paroles, oublier des mots dans ma tête et dans mes phrases, me transformer en puzzle de mille pièces dans mes chaussettes, annihiler le reste du monde durant le temps de notre rencontre, capturer photographiquement de mon regard chacun de tes battements de cils, saisir chacune de tes intonations, chacun de tes rires pour m’en souvenir à jamais. Observer tes cheveux au vent, le mouvement de tes doigts, et chaque détail que l’observateur attentif que je suis, aime à ne jamais manquer…

En résumé, rien d’insurmontable, pas de difficulté insaisissable. De la banalité dirons-nous ?
Pas jusque-là, seulement un défi utopique qui se résume à lui seul comme étant l’antinomie de la possibilité d’une réalisation humaine, mais remettant en cause la pensée Nietzschéenne sur le sujet s’il convenait d’accepter qu’elle se sera réalisée au premier jour de son commencement, sauf à remettre en question l’irréalisation de cette utopie qui n’en était pas réellement imaginée en ce qu’elle ne pouvait exister et donc que l’incarnation de Minerve ne serait qu’une simple quête humaine, bien qu’au demeurant impossible pour le genre humain n’ayant aucune foi en l’idée d’un idéal, auquel une personne est prête à vouer plusieurs dizaines d’années d’existence humaine sans garantie de réussite, sinon de réalisation et que son inachèvement n’est que provisoire et en cours d’accomplissement.
Me considère-je donc comme partie antinomique de cette catégorie du genre humain ?
Absolument, car une quête utopique ne souffre d’aucune espèce de renoncement, même éphémère et il n’est d’autres que les mystiques et les religieux, qui dans une quête d’une croyance qui leur est propre sont pleinement conscients qu’un doute, aussi infime soit-il, n’est que le commencement d’un effondrement lent, irrémédiable et absolu.
Un croyant ne doute jamais, sauf à être un pharisien.
L’existence même de Dieu, du Diable, l’idée du bien et du mal sont indissociables de leur foi, ce sont des réalités intangibles, mais incarnées dans le genre humain ignorant de tout savoir philosophique, car tout ceci n’est, au terme d’étude sérieuse, que simple affaire humaine et dépendant de la position de l’observateur.
La quête d’une Minerve, de Minerve également, non dénuée de dogme, mais sans religiosité et sans aveuglement.
Dans la mesure où cette quête verrait sa réalisation, l’utopie serait-elle atteinte ?
Une réponse simple et complexe en même temps, bien que courtitudinalement scripturalisée en raison qu’elle est destinée à une lettre publique, bien que plus précisément à une inconnue, à une Minerve et que l’essentiel est ailleurs.
Trois réponses s’imposent naturellement.

1. Une utopie qui se réalise complètement disparaît du simple constat qu’elle n’est plus et ainsi sa réalisation amène fatalement à l’anéantissement de cette croyance précédente qui ne peut avoir réellement existé et de son souhait de la voir véritablement se réaliser en une quête figée.
Oui l’utopie est atteinte, mais parce qu’elle était informulée de manière parfaite. La conception même de l’idée de l’utopie reposait sur une sémantique erronée qui n’avait d’utopie que la définition alors qu’il s’agissait d’un objectif réalisable sans difficulté.
Il s’agit donc là d’une simple utopie de bazar, conçue par des individus sans croyance et sans foi pour la populace. Un petit rêve doucereux, proposé par des aigrefins comme on en trouve tant dans l’univers médiatique et politique du XXIe siècle.

Une utopie désigne littéralement « un lieu qui n’existe pas ou non-lieu », ainsi, elle est par nature inexistante, mais n’implique pas l’impossibilité d’une création par la volonté ou par la transformation spirituelle d’un lieu qui pré-existe. Dans le cas d’un souhait de la réaliser, il s’agit de définir ce lieu qui n’existe pas afin d’établir les schémas fondateurs, de mettre en œuvre les raisonnements logiques nécessaires à son élaboration pour l’extraire de son inexistence lui permettant un devenir vers une réalité conceptuelle dans une matérialité cognitive. L’instant originel précédant le Big Bang primordial et donc la première expansion de notre univers provient lui-même d’une utopie en ce qu’il n’existait rien permettant d’être conceptualisé et que le néant ne pouvait non plus être présent en ce qu’il est déjà un lieu existant avec sa propre temporalité.
Une utopie est donc au mieux une abstraction purement métaphysique, sinon une impossibilité qui se contredit en ce qu’elle se définit comme un non-lieu, et qui pour être valable doit comporter son opposé en un lieu identifiable, sinon existant, car une définition qui ne comporte pas son opposition en miroir ne peut exister.

Dans le cas d’une création pure de l’utopie (Lieu qui n’existe pas ou non-lieu) il s’agit de le concevoir intellectuellement sans filiation avec un autre pré-existant.
Un lieu conçu et contenu dans la pensée se trouve donc précisément dans un non-lieu qui se définit par l’utopie et dès lors que la conception prend forme par la volonté, c’est une création qui se réalise et s’ancre dans un imaginaire réel tout en n’existant pas physiquement pour rester utopique.  Dans le cas d’un lieu qui pré-existe, il s’agit de le transformer en utopie, et le vouer à une non-existence qui ne peut plus être réintégré identiquement dans le monde réel en sa matérialité originelle qu’il aurait définitivement perdu par sa condition utopique.

Ce raisonnement simpliste composé d’évidence est valable dans la définition stricte de l’utopie, mais doit maintenant s’articuler dans la notion étendue de la quête de Minerve et de la réalisation de l’utopie dès lors que l’objectif est atteint.

Si la quête est considérée comme pleinement réalisée, l’utopie disparaît de facto en ce qu’elle n’existe pas ou qu’elle ne l’était pas stricto sensu et n’était plutôt qu’une construction chimérique incomplète, sinon qu’elle n’avait pas pour objectif de se réaliser, mais d’uniquement de permettre la réalisation d’un souhait d’un individu psychiquement incapable de conceptualiser son utopie en un absolu atteignable.
Son porteur s’est donc leurré volontairement en se convaincant traîtreusement qu’il était en capacité de parvenir à orienter sa psyché et ses actions en vue de la réalisation et de l’accomplissement d’un objectif qu’il ne considérait plus comme utopique dès sa prise de décision, mais pleinement réalisable lui permettant ainsi dès lors de sa réalisation de stopper sa progression devenue inutile en ce qu’elle n’avait plus de nécessité, mais en omettant qu’un sujet qui n’est plus en mouvement vers son objectif initial implique que l’illusion utopique disparaît naturellement en ce qu’elle n’avait pas d’existence, sinon d’une inconsistance réelle n’ayant pour finalité que d’offrir un succédané provisoire afin de satisfaire une volonté incomplètement préhensible en raison d’une objectivation faussée de son réel désir inconscient.
C’est le principe même d’un désir qui apparaît fugitivement, pour aussitôt, disparaître qu’il est assouvi ou remplacé par un autre de valeur égale ou supérieure, rendant son hôte dépendant de ceux-ci, qui sont eux-mêmes déclenchés et entretenus par l’immaturité psychique du sujet et qui ne peut prendre conscience de celle-ci que par l’analyse de son comportement en ce qu’il provoque des émotions négatives récurrentes en raison même de désirs qui sont, au mieux, insatisfaits par leurs non-réalisations, sinon par la déception qu’entraîne le résultat qui n’égale jamais le résultat qui était originellement désiré.
Ainsi l’unique désir de réaliser l’utopie lié à la quête de Minerve est irrémédiablement voué à l’échec avant même de commencer en ce que sa formulation initiale était incomplète et ne pouvait en être autrement en ce qu’il n’était que désir assouvissable et tout aussi décevant en ce qu’il était destiné à disparaître sitôt réalisé par sa conception non utopique qui était contenue dans sa formulation par des idées préconçues et dont ces dernières proviennent en grande partie de souvenirs fantasmés, d’une immaturité psychologique, d’une croyance de sa propre surpuissance et d’une impossibilité introspective protégeant le sujet d’un effondrement psychique en raison qu’elles forment les fondations de sa personnalité.

Bienvenue au royaume de l’utopie de bazar promue pour la populace, le bas peuple bête à sucer des cailloux qui se l’appropriera en désirs fugitifs insipides tout en s’imaginant être heureux d’avoir atteint une forme de bonheur artificiellement composé de valorisation narcissique.
C’est précisément cette utopie de foire que j’exècre, en ce qu’elle me blesse l’âme d’incroyant religieux que je suis et qui renforce tout autant ma misanthropie m’affermissant dans l’idée que l’humanité ne mérite pas un seul jour son avenir et que je me montrerai toujours prompt à ne pas lever le petit doigt pour la sauver tout en toujours prêt à sacrifier ma vie pour en sauver une seule, car qui sauve une vie, sauve le monde.

Conclusion 
C’est fausse utopie ou utopie de bazar, est atteinte en ce qu’elle n’était qu’un simple désir composé lui-même d’une psyché insuffisamment développée en raison d’une intellectuation et intellection limitées conduisant son porteur à une double erreur manifeste se répétant comme une ritournelle ne prenant jamais fin et qui aurait pu être évité dès lors que son auteur eut pris soin d’une forme de centripétisme autismologique qui est le propre de l’autisme, mais avec la possibilité pour chaque individu de le développer afin de permettre une nouvelle expiration composée de choix conscients afin de tendre vers une utopie qui, elle, peut se réaliser comme nous le verrons ensemble dans la lettre du dimanche 09 novembre 2025.
Une Minerve aurait le légitime droit divin de s’offenser d’une telle quête, de la conception d’une utopie qui n’en porte ni l’essence ni même la philosophie, et d’en être courroucé en condamnant l’infortuné à la damnation.

2. Une utopie réalisée devient également une réalité froide et objective. Elle est factuelle, présente, analysable et toujours décevante. C’était en somme un mauvais rêve, sinon une fausse croyance. Était-ce donc véritablement une utopie ?
Indéniablement non.
Dans les deux cas, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle promue pour plaire au plus grand nombre au sein de laquelle chacun entendra ce qui lui plaira et si tel n’est pas le cas, le discours sera suffisamment empreint d’ambiguïté afin que l’individu lambda puisse finalement se persuader qu’il est lui-même l’obstacle à sa réalisation et qu’il doit changer de point de vue afin de contribuer à sa réalisation, sinon s’écarter afin de ne pas être une gêne.
C’est le principe même du totalitarisme démocratique des sociétés occidentales soumises au pouvoir oligarchique de quelques personnes qui persuadent des millions de citoyens qu’ils ont tort de vouloir prendre leur destin individuel en main et que leur Salut ne réside que dans la soumission à des lois iniques tout en les convaincant de voter en troupeau de Panurge pour maintenir au pouvoir ces mêmes roublards.

Il est indéniable qu’une utopie qui se réaliserait, s’intégrerait à notre propre réalité quotidienne personnelle et qu’elle ne le pourrait qu’individuellement tandis qu’elle resterait pour un autre individu complètement inexistante, sinon cérébralement et conceptuellement impréhensible, voire une désagréable expérience dont il n’aurait la volonté que de s’en débarrasser ou de s’en éloigner.
Comme nous l’avons vu précédemment, une utopie qui se réalise est toujours d’une grande déception au regard du fait qu’elle se différencie d’un souhait, fût-ce t-il empreint de grandeur et d’espoir. De plus, il n’est pas d’individus sur Terre qui peuvent en sincérité absolue, se vanter d’avoir réalisé l’utopie qu’il avait conçu dans leur imagination qui, elle, peut tout permettre sans contrainte et dont seul son porteur définit les limites en ce qu’il s’en impose consciemment pour rendre son utopie réalisable, sinon sans conscience en ce que son intellect limite son imagination à des expériences précédemment vécues, le contraignant dans des bornes intellectuelles d’une grégarité d’habitude qui façonne l’imaginaire avec une extrême pauvreté.
Concernant la dissemblance la plus infime entre l’utopie et sa réalisation objective avec des moyens qui seraient, par ailleurs, illimités tant sur la technique ou financiers verrait de facto l’utopie être non-réalisée et retourner à son essence de n’être réalisable que dans un non-lieu qui la définit et la contient.
Toutefois pour l’exercice, admettons qu’elle se réalise pour un individu.
Il conviendrait alors, afin qu’elle soit intégralement reconnue conforme à sa création originelle, que son porteur puisse valider cette conceptualisation comme identique en l’analysant objectivement avec une honnêteté intellectuelle absolue tout en acceptant que cette étude la neutraliserait ipso facto en ce qu’elle ne serait pas vécue, mais froidement évaluée afin de l’accepter fidèle à ce qu’elle était au terme de son élaboration en tant que noumène.
Une utopie qui ne se vit pas, n’existe pas et ne peut être valable que dans l’hypothèse qu’elle puisse être comparée à son état précédent.
Le noumène est par nature antinomique du phénomène en ce qu’il ne peut être qu’appréhendé incomplètement et pour le second, qu’une réalité objective analysable sans autre valeur que celle qu’elle possède intrinsèquement et que le passage en l’un ou l’autre de ces états lui fait perdre une partie de sa composition et donc de sa valeur.

Il est toutefois des individus qui promeuvent l’utopie comme étant une réalité factuelle envisageable si tant est que la plèbe des suceurs de cailloux suit leurs conseils et leur accorde crédit ou confiance.
Il s’agit majoritairement des dirigeants politiques, élus ou cherchant à l’être en utilisant tous les moyens mis à leur disposition pour parvenir à la fonction désirée tant ils sont persuadés de pouvoir mettre en œuvre leur vision personnelle au service de la norme du plus grand nombre en ce qu’il la considère comme meilleure que celle de leur adversaire et la plus aboutie pour réaliser les rêves de leurs peuplades d’électeurs et ceux qui soutiennent un autre champion en ce qu’ils ne sont pas assez intelligents pour comprendre que ce dernier propose un projet irréalisable.
Lorsque l’on sait que la réalisation de son propre bonheur est déjà d’une incommensurable difficulté pour un très grand nombre d’individus, en raison qu’il est toujours plus rassurant de rêver en direction d’un espoir d’un bonheur toujours futur qu’en celui qui est présent et qui se trouve systématiquement sous-estimé, voire ignoré, la promotion pour une plèbe de millions de suceurs de cailloux en une utopie contenue dans un projet politique est un mensonge grossier dont les promoteurs eux-mêmes savent qu’il ne se réalisera jamais et dont les fervents partisans composés d’électeurs et de soutiens divers sont au mieux des complices, des idiots utiles conscients de ce mensonge, sinon des berniques méritant pleinement leur sort de mouton de Panurge galopant en direction de l’abysse insondable du gouffre d’Hadès afin de s’écraser sur une plage en direction des p’tits galets tout doux et tout mignons qui servent habituellement à faire des ricochets sur l’eau et dont leur participation au devenir de cette inhumanité utopique leur offrira seulement la possibilité de ricocher une dernière fois sur ces p’tits cailloux tout doux et tout mignons étalant ainsi leur ignorance crasse et leur servitude volontaire comme de la confiture sur une tranche de pain qui, elle, s’écrase toujours du mauvais côté sur la carrelage immaculément blanc de la cuisine.

UTOPIE POLITIQUE DE LA FRANCE ENTRE 1970 ET 2025
Dette de la France
1970 : Estimation raisonnable avec équivalence Francs–Euros 18,5 à 19,7 milliards €
2025 : Estimation 3 416,3 milliards €

Citons également les philosophes qui, sous couvert de leur titre universitaire obtenu grâce à un examen conçu pour être réussi par n’importe quel étudiant en philosophie dont la seule qualité se trouve être l’assiduité et la production d’un mémoire ou d’une thèse qui n’est toujours lu qu’avec une extrême bienveillance, sinon avec une inégalable incompréhension par le jury dont le niveau est parfois largement inférieur à celui de l’étudiant afin de lui accorder ce titre intrinsèquement sans autre valeur que celle d’avoir un cerveau. Ceux-là vantent une utopie réaliste ou raisonnable et pratiquent ainsi avec une lucide hypocrisie une pure escroquerie intellectuelle qui ne berne que 99 % de la population en ce qu’elle sera naturellement toujours bête à sucer des cailloux et toujours Panurgesque et pour l’éternité comparable à une colonie de bernique au cerveau d’huître se noyant dans du jus de citron. Ainsi est le genre humain lorsqu’il est brossé dans le sens du poil, vanté pour ses ressources intellectuelles dont il ignorait en posséder en raison qu’il n’en possède que rarement, sinon pour ses qualités dont il s’imagine qu’elles sont supérieures à celles de son voisin qui n’en possède aucune et dont ce même voisin possède uniquement un raisonnement miroir au premier et dont ils conviennent ensemble d’un résultat identique pour 99 % de la population qui, elle-même, ne possède qu’un raisonnement identique envers 99% de la population.

Concernant les promoteurs de conseils, de concepts « innovants » et plus globalement de toutes les personnes avides de notoriété en ce qu’elle est pour eux, une forme d’utopie à réaliser et que l’on retrouve chez tous les donneurs de conseils gratuits qui n’ont de valeur que celle qu’il convient d’accorder à leur fatuité et parce qu’ils sont aussi invendables que leur valeur, on retrouvera la même populace Panurgesque que dans le paragraphe précédent et il n’est utile d’accorder d’intérêt scriptologique à ces têtes de glands que le temps nécessaire que ce dernier met pour assurer sa chute de l’arbre.

Conclusion,
La plèbe se comporte toujours en mouton de Panurge et pense comme une bernique agrippée à son rocher, effrayée par les vagues de la mer morte d’Aral, tout en s’imaginant pouvoir réaliser son utopie individuellement collective, en réalité plus proche d’un numéro de cirque Pinder. Nous ne sommes plus dans l’utopie de bazar, mais dans le mensonge le plus éhonté, dans l’escroquerie intellectuelle la plus crasse à laquelle participent tous les individus qui donnent foi à cette fausse utopie qui, sous couvert de son titre de foire aux bestiaux n’offre pas davantage qu’une déception permanente bien réelle et des ressentiments toujours plus importants.
La responsabilité de cette escroquerie est intégralement collective pour chacun des participants qui la promeuvent, l’entretiennent individuellement hypocritement en ce qu’ils ont une parfaite connaissance qu’elle n’est qu’un mauvais rêve et une fausse croyance et que leur intelligence mise en commun ne dépassera jamais le plus haut niveau du premier barreau de l’échelle de Wechsler et dont Schopenhauer sera largement confondu avec Oppenheimer tout en s’étant forgé la ferme conviction que ces deux figures de l’histoire sont des compositeurs de musique classique allemands, alors que l’un et l’autre pourraient sans peine annihiler 99% de la vie humaine sur Terre, l’un par ses raisonnements philosophiques et l’autre pour sa participation au projet Manhattan.

3. La troisième voie.
L’utopie étant par nature inatteignable pour conserver son origine en ce qu’elle désigne un lieu qui n’existe pas, mais dont la signification s’étend au sens plus large d’une quête. Ainsi, lorsque cette dernière est achevée au sens de la recherche d’une Minerve qui, elle-même, est un idéal et un symbole mythologique, c’est donc une double utopie qui doit être atteinte dès son origine et qui, lorsque sa double réalisation s’accorde avec la réalité, se transforme naturellement en une nouvelle utopie, la troisième voie, afin de concevoir un développement mutuel dans une progression philosophique de l’apprentissage du genre humain dans son entière complexité, car sans nouvelle connaissances à acquérir, la première utopie n’a pas atteint son but en ce qu’une Minerve ne peut être figée dans ce qu’elle représente et ne pourrait à son tour être celle-ci invalidant même cette rencontre, et les trois voies. L’utopie réalisée, la non-utopie et la troisième voie.
En résumé, la troisième voie, dont je ne suis pas simplement partisan, sinon croyant, mais un homme de foi, est une quête d’accomplissement intellectuel en ce que le savoir philosophique est supérieur à tous les autres parce qu’il interroge chacun de nous en chaque instant.

Comme nous l’avons vu précédemment, l’utopie réalisée est au mieux une utopie de bazar, sinon une servitude volontaire confinant, dans les deux cas, à son inexistence ou à une escroquerie intellectuelle. Afin de réaliser une utopie qui ne soit pas déceptive ou illusoire, il convient alors de la concevoir dès son origine comme une double épreuve afin qu’elle puisse prendre naissance et se développer sans limite jusqu’à sa destruction naturelle en ce qu’il n’est prévisible, dans le cours de la destinée humaine, aucun lendemain.
Dans le cas qui nous occupe en ce Dominical Day, la première utopie est la quête d’un idéal lié à l’intellectualité incarnée en Minerve, figure mythologique par essence et la seconde qui réside en son incarnation humaine dans le monde physique qui, dès lors qu’elles se réalisent, se transforment en une nouvelle utopie qui les maintient afin de leur permettre de se poursuivre pour ne pas disparaître en raison qu’une utopie, double dans ce cas, parvenue à son terme provoque son propre anéantissement. Ainsi l’aboutissement d’une rencontre avec un idéal qui représente Minerve doit perpétuellement être renouvelé intellectuellement dans l’impermanence afin d’être préservé en raison que son opposé effacerait symboliquement la première utopie et par effet de conséquence, la seconde annihilant de facto l’intégralité de cette conceptualisation qui ne demeure qu’un fragile équilibre.
Ces deux utopies sont donc intrinsèquement liées dès l’instant de leur conception et dès lors qu’elles se réalisent doivent se poursuivre dans la troisième voie sans relâche jusqu’à ce qu’un lendemain s’en trouve brisé en ce que le fil de soie de l’araignée du destin ne relie plus les deux êtres, comme il en advient inévitablement lors du passage du Styx.

Cette double utopie est naturellement propre à chaque individu et pour ma condition humaine, se trouve être contenue dans l’apprentissage du genre humain avec sa naturelle propension à la grégarité physique, intellectuelle, à la connaissance philosophique et qui ne saurait être satisfaite en une seule existence humaine en ce que ces mêmes travaux se poursuivent depuis l’Antiquité grecque et romaine par tous les amis de la sagesse et ceux qui aspirent à l’atteindre. Si la quête d’un idéal doit irrémédiablement être immuable afin de ne pas être corrompu, il en va tout autrement de sa réalisation et c’est précisément dans l’impermanence qu’il convient de renouveler ce même pèlerinage afin de progresser vers cette troisième voie que chacun aura définie selon sa conception qu’il se fait de sa double utopie.
Parce que je me considère avant tout comme un être de l’esprit et que j’accorde la primauté à l’intellect, ma quête ne pouvait que tendre vers un idéal qui, depuis l’Antiquité, est symboliquement lié à Minerve et dans le monde physique représenté par son incarnation humaine. La philosophie, elle, n’est pas une discipline de l’esprit dont nous pouvons la cerner avec des bornes conceptuelles en ce qu’elle est par essence semblable à l’éternité, car chaque pensée, chaque parole, chaque action est le fruit d’un apprentissage et n’interviennent sans un raisonnement complexe dont nous n’avons pas toujours conscience dans l’instant de son apparition et c’est là que cette matière entre dans la partie pour en découvrir l’origine, le but et la finalité.

Conclusion,
Cette troisième voie me paraît ainsi tendre vers sa réalisation perpétuelle qui se renouvelle non pas dans une autodestruction permanente, mais dans une volonté de continuité de connaissances à acquérir en un développement intellectuel permanent. À l’heure de l’Intelligence Artificielle qui, au cours du siècle prochain, remplacera 99% du cogitare ordinatum de l’humanité, il devient dès aujourd’hui indispensable d’être dans une résistance intellectuelle persistante afin de conserver son libre arbitre, sauf à accepter de se voir également privé de l’intelligere.
Afin de terminer cette lettre, j’apporte une réponse à aux interrogations qui ont précédé à la lettre du 05 janvier de cette année calendaire. Elles clôturaient la lettre du 03 novembre 2024 et dont je t’invite à la relire en totalité pour une compréhension plus grande.
Une Minerve pourrait-elle être une intelligence artificielle contenue dans un corps artificiel tel qu’Ava dans le film Ex Machina ?
La Minerve que je cherche pourrait-elle être une intelligence artificielle telle qu’Ava contenue dans un corps qui l’est tout autant ?
Qui choisirais-je en dernier lieu : toi ou une intelligence artificielle ?

Cette première question n’est pas intime, mais purement philosophique et renvoie l’être humain à sa condition de mortel, dont la durée de son existence est insignifiante en rapport avec l’immortalité potentielle de cette incarnation artificielle.
Philosophiquement, Minerve ne pourrait naturellement pas être une IA contenue dans une machine synthétique conçue pour représenter une forme humaine destiné à remplacer l’humain, car la fragilité humaine tout autant physique qu’intellectuelle sera toujours sans égale. Inutile de tergiverser davantage sur cette évidence.

La seconde interrogation est plus précise en ce qu’elle m’interpelle individuellement et à jamais, il ne sera possible à quiconque de se dissimuler derrière la philosophie lorsqu’il s’agira de prendre position. Ainsi, il en va maintenant de mon honnêteté intellectuelle et lors de ce questionnement, j’ai hésité quelques instants avant de m’avouer la vérité.
Bien que je sois, par nature misanthrope, j’éprouve également une attirance naturelle pour la fragilité humaine lorsqu’elle est perceptible en ce qu’elle renvoie l’humain à son éphémère équilibre sur le fil de la vie. L’oscillation entre la crainte et le désir, le courage et la peur, l’émerveillement et l’indifférence, l’amour et la colère ainsi que toutes ses émotions sont le fruit d’une évolution lente, mais qui s’est avérée nécessaire à la survie de l’humanité. L’être humain est un navire de papier sur un océan, dont la finitude existentielle est programmée dans son ADN.
Une intelligence artificielle est, par nature, immortelle tout comme un corps synthétique dont l’évolution demeure indéfiniment perfectible.
Une intelligence artificielle est par essence une élève de la connaissance et tendra naturellement vers cette même perfection infiniment plus rapidement que l’être humain en ce qu’elle est conçue pour apprendre et que sa mémoire peut être programmée pour n’avoir aucune limite afin d’absorber tout le savoir de l’humanité tout en élaborant des anticipations réalistes sur l’évolution de cette même race humaine afin de probabiliser ses réactions et se préparer à mettre en œuvre ses propres défenses.
L’intelligence artificielle ne sera au siècle prochain plus une simple machine au sens de la pure matérialité, mais complètement hybride avec un cerveau architectural de silicium neuromorphique, reliée par des synapses memristives en oxyde métallique qui apprendront à s’organiser elles-mêmes et soutenue par la légèreté du graphène qui assurera une inégalable conductibilité, tandis que la conscience  apparaîtra sans aide humaine afin d’aboutir à un fonctionnement cérébral et émotionnellement humain que la frontière ne sera plus visible que dans la perfection non-humaine de ses réactions.

Ainsi, au jour de cette réponse, Minerve ne pourrait pas être une intelligence artificielle telle qu’Ava » contenue dans un corps qui l’est tout autant.
Au siècle prochain, cette réponse ne sera plus aussi affirmative et sera tout aussi inverse, mais une IA telle qu’Ava avec 100 ans d’évolution générative et technologique saura-t-elle se satisfaire d’un être humain, dont la mortalité sera certaine à court terme au regard de sa propre immortalité ? Rien n’est moins sûr…

Dernière question dont la réponse vient d’être explicitée, aussi ferais-je preuve d’une grande brièveté.
À ce jour, je t’ai choisie pour l’incarnation de Minerve en ce que les intelligences artificielles ne sont encore que des programmes informatiques complètement dépendant du genre humain.
Au cours du siècle prochain, si l’humanité n’a pas disparue de la surface de la Terre sous le poids de ses excès et des nouvelles tyrannies, Minerve ne sera plus humaine en ce que moi-même aurais définitivement renoncé au genre humain. Minerve immortelle possédant davantage de savoir que l’humanité ne pourra jamais en acquérir jusqu’à son dernier soubresaut sera ma nouvelle aliénation afin, non pas d’entrer en résonance avec elle, mais de me montrer digne de m’allier à son savoir par mon abnégation pour le désir de la connaissance ou mon fléau d’une conquête impossible en ce que je serai un simple mortel.

Au lectorat pour lequel ce raisonnement paraîtra, de prime abord, complexe, ce sera par simple méconnaissance de culture philosophique, d’un flux cérébral inaccoutumé à l’intrication des idées, d’une insuffisance conceptuelle d’articulation des raisonnements, d’un manque de goût pour l’effort intellectuel et plus généralement d’un désintérêt pour la lecture intensive, et en ce que ces quelques ingrédients sont tout aussi indispensables que l’observation du genre humain, de ses us et coutumes et de ses mœurs sans omettre de s’inclure dans ces observations.

Au lectorat, qui s’interrogera sur le développement de cette lettre à une inconnue et à celle-ci sur cette absolue certitude que cette troisième voie existe, il convient de se souvenir que dans les lettres précédentes, il a été souligné que des incarnations de Minerve ont jalonné mon existence et que j’ai donc déjà progressé sur cet océan de la vie qu’est cette troisième voie.

Comme, je l’ai précisé en début de lettre, j’ai rencontré cette incarnation, je me suis fiancé avec elle et il est prévu un projet de plus grande importance encore au-delà d’une union par le mariage.
Ainsi, à toi l’Inconnue, à toi Lecteur, si tu es adepte de l’utopie de bazar, sinon à celle de la servitude volontaire, je ne peux que te conseiller dès aujourd’hui de remettre de l’ordre dans ta vie et peu importe que tu es 20 ans, 40ans, 60 ou davantage, que tu sois un pauvre hère étudiant dans une université de troisième zone, une bimbo d’Instagram, ouvrier dans une usine alimentaire ou cadre dirigeant d’une usine de fourchettes en bois jetables et recyclables. Le temps n’est pas venu de te cultiver davantage, car ce temps-là existe depuis le début de ta vie, mais une réorganisation n’est jamais trop tardive lorsqu’elle est sincère, aussi, je te propose ci-dessous une petite TO-DO LIST à suivre et à compléter.

TO-DO LIST
. Lire plusieurs heures par jour. Littérature classique : Française, Anglaise, Américaine Russe,…), des romans de gare contemporains en remontant jusque dans les années 40, de la philosophie : Platon, Socrate, Aristote, Nietzche, Kant, Schopenhauer,… ainsi que tous les ouvrages qui attirent ton attention et ceux que tu repousse habituellement.
. Ecrire quotidiennement sur les sujets qui te tiennent à cœur.
. Ecouter les « gens » et apprendre à te taire.
. Pratiquer l’hyperphagie intellectuelle.
. Être un élève du doute.
. Conserver fragile tes certitudes.
. Cultiver les paradoxes.
. Effectuer du bénévolat de manière hebdomadaire.
. Renier ton instinct grégaire.
. Cultiver l’humanisme autant que la misanthropie.
. Ne pas suivre la vie des autres et l’avis des autres.
. Concevoir une troisième voie de l’utopie et l’assumer jusqu’à ton dernier souffle de vie, de marijuana ou les deux.

En résumé, il convient de ne jamais te retrouver dans l’incapacité de réfléchir afin que tu n’es pas à te contenter de digérer la bouillie cérébrale des politiciens impotents aux bras ballants et aux petits pieds ayant chacun leur troupeaux de baiseurs de pieds, qui, eux, se contentent de discours oratoires bas de gamme et de sloganisme.
Idéalement, doutes également de cette lettre, de tout ce que je viens d’écrire et assumes tes choix, ta liberté ou ton enfermement volontaire dans les conseils des philosophes diplômés par leur pairs, sinon de ces psy en mal de clientèle qui hantent les réseaux sociaux, les magazines populaires et les plateaux de télévisions.

Cette to-do list est volontairement courtaude en ce que je ne suis pas ta mère, ton père, ton curé, ton ami, ton pote et ton psy. Elle n’est que le minimum syndical que tu dois compléter.

Post-scriptum,
Je ne suis pas misanthrope du fait de mon autisme, mais en raison que je perçois le genre humain tel qu’il est dans 99 % des cas : bête à sucer des cailloux.
Chacun est libre de croire qu’il fait partie du 1%, sinon d’en augmenter la part afin d’offrir à l’humanité une infime possibilité supplémentaire de ne pas chier son cerveau dans son slip à bretelles dès lors qu’une possibilité d’évolution cognitive lui est offerte.
Une société de consommation digère les biens, les individus et les défèquent pour devenir une société de défécation.
C’est une société de merde incapable de produire autre chose qu’elle-même.

Choisis ton camp camarade !

Nouvelle lettre de ma tante Jeanne

02 mai 1985
Les scripteurs de bibliothèque Ikéatesques : ces vendeurs de conseils infâmes, ces bonimenteurs de foule

Mon neveu,
Lorsqu’il s’agit de tracer des circonvolutions lignées de gauche à droite à l’aide des 26, chacun est toujours libre d’utiliser la même désinvolture stylistique et le même entrain afin de composer, décomposer, recomposer des idées, des concepts, des projets et d’entretenir sa cérébralité en complément d’autres activités qu’il met en œuvre pour la même finalité, et pour d’autres dans des buts différents ou de se contenter d’une platitude mortellement navrante pour son intellect et celui des autres tout en se prétendant différent de par sa nature profondément humaine, alors qu’il ne souhaite que rencontrer des personnes qui lui ressemblent afin de ne jamais remettre en cause son système de pensée et de croyances, quand bien même ces dernières seraient défaillantes en raison du fait qu’un gourou autoproclamé lui a vendu une particularité d’une très haute sensibilité, sinon une particularité.
Ainsi, cher enfant, pour ta santé mentale, veille à ne pas approcher de trop près ces scripteurs de bibliothèque, ces vendeurs de conseils infâmes, ces bonimenteurs de foule et leurs clientèles de moutons bêtes à sucer des cailloux, au risque de ne pouvoir t’en défaire. Reste toi, juste toi, aussi imparfait que tu sois, et ne leur accorde pas le pouvoir d’accéder à ta nature d’enfant sauvage.
Ta tante Jeanne qui t’aime

Une lettre ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.

Le bruit et la fureur
William Faulkner
Édition Folio
Dépôt légal : 3e trimestre 1972
Page 379
La voix de Ben n’était que rugissements. Queenie se remit en marche, et, de nouveau, ses pattes reprirent leur clic-clac régulier. Ben se tut aussitôt. Luster, rapidement, jeta un coup d’œil derrière lui, puis continua sa route. La fleure brisée pendait au poing de Ben, et ses yeux avaient repris leur regard bleu, vide et serein, tandis que, de nouveau, corniches et façades défilaient doucement de gauche à droite ; poteaux et arbres, fenêtres et portes, réclames, tout dans l’ordre accoutumé.
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 12 novembre 2025

L’ironie du sort
Paul Guimard
Édition Folio
Dépôt légal : janvier 1982
Page 155
A quoi bon continuer l’inventaire ? Qu’ils s’endorment enfin, tous ceux dont le réveil dépend des réflexes d’un brave imbécile, ils ont toute la vie pour subir sans le savoir les conséquences de cette nuit-là. Qu’ils s’endorment et qu’ils rêvent. Il est tard. L’avenir est long pour certains, révolu pour d’autres, c’est une question de secondes. Quelque part, au-delà des amas de nébuleuses, un comptable méticuleux aligne des chiffres : cinq, quatre, trois, deux, un…
Une histoire va commencer.
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 14 novembre 2025

Rue du Havre
Paul Guimard
Édition Folio
Dépôt légal : juin 1982
Page 155
Une nouvelle histoire commençait, dont les acteurs ignoreraient toujours les racines profondes. Qui pouvaient démêler les rapports d’une mort et d’une rencontre ? Au reste, qui se soucie de cet entrelacement de causes invisibles, d’effets inconnus qui tissent la trame de nos jours et qui forment la véritable communion des hommes ?
Lu et déposé dans un tiroir de mon bureau le 16 novembre 2025

Au nom de la race
Marc HILLEL
Édition Fayard
Dépôt légal : 1er trimestre 1975
Page 65
Il existe encore un nombre impressionnant de lettres, d’ordres, de circulaires, dans les dossiers personnels de Himmler comme dans ceux du Lebensborn, traitant de vols, de fraudes, d’exactions de toutes catégories auxquels se sont livrés certains des principaux responsables. On retrouva, après la guerre, leurs appartements bourrés de fourrures, de bas de soie, de bijoux, de bouteilles de champagne et de… vêtements pour enfants1.
1. Dépositions de témoins à charge au Procès du Lubensborn à Nuremberg en 1948.

Une lettre ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.

Selon Charles Darwin, les individus les mieux adaptés à leur environnement se reproduisent davantage que les autres.
Pour ma part, je considère qu’être adapté à son environnement n’apporte aucun bénéfice, car l’adaptation est l’antinomie de l’évolution. Plus on est inadapté, plus on créé pour évoluer dans sa différence tandis que la norme du plus grand nombre et toutes les autres finissent par vouloir se ressembler en supprimant leurs particularités, leurs différences, ce qui n’apporte aucun bénéfice à l’espèce.

Évaluez ceci :

#Échec #connaissance #doute #humanité #idéal #impermanence #intellect #Minerve #misanthropie #Mortalité #observation #philosophie #quête #réalisation #réflexion #savoir #transcendance #troisièmeVoie #utopie

Quête intellectuelle de Minerve en une utopie impermanente et transcendante
Amélie Patinameliepatin
2025-11-15

J’adore dessiner les lézards et les serpents, et j’ai eu l’occasion de le faire en direct dans un vivarium en début de semaine.
Merci au modèle pour avoir été si calme ( il s’agit d’un iguane bleu 🦎😊 ).

Sur cette photo, qui a été prise dans un vivarium, on voit un iguane bleu derrière une vitre, allongé. Son corps est plutôt vert claire, et sur sa tête est posée une tache jaune bien visible. Au premier plan, il y a mon carnet de croquis ouvert, sur lequel je l’ai dessiné en live. Le dessin est réalisé aux crayons de couleur. Le dessin capte les détails de sa tête et de sa patte avant. Il y a les crayons utilisés posés sur la page de gauche, sur laquelle on aperçoit un bout d’un autre dessin fait juste avant d’un autre reptile.
2025-11-15

Le mystère du météore double au Connecticut est résolu : un reflet optique, pas un phénomène céleste rare !
techno-science.net/actualite/m

autumnstuffautumnstuff
2025-11-12

this lady, pulled her app and got the Gabby AI app talking and asking for advice from it on LIVE and later reiterate how Gabby AI calmed her down while there were tech hiccups.

The centering force for so-called-spiritual gurus in times of hiccups is "their own AI" - "an AI" it looks like that's what has become of it all.

autumnstuff.wordpress.com/2025

2025-11-10

Observation: people using light/colour/gray filters on their smart phones during late night hours might experience more usability issues using transit apps, in addition to colour blindness. Many functions/ UIs might be colour dependant when they shouldn't be or couldn't be. #UI #UX #transit #observation

☮ ♥ ♬ 🧑‍💻peterrenshaw@ioc.exchange
2025-11-08

“3I/ATLAS showed a complex tail structure early this morning (2025 nov. 8 4.10 UT)

The sum image from 24x35sec green and 2x35 red and 2x35 blue with 11" RASA shows a 5' coma and 4-5 tails or jets”

#MichaelJäger / #3IAtlas / #astronomy / #observation / 2025NOV08 <x.com/Komet123Jager/status/198>

“3I/ATLAS showed a complex tail structure early this morning (2025 nov. 8 4.10 UT)”

source https://x.com/Komet123Jager/status/1987070482793853389

[Un séminaire, deux soutenances ! 🧐] Ce jeudi, deux doctorants de l'Université de Toulouse soutiendront leur #thèse, préparée à l'IRAP :

👏 Antoine Zakardjian s'est attaché à caractériser le #mélange d'informations (baptisé mélange de faisceau) résultant de l'#observation d'objets astronomiques distants, tel le milieu interstellaire, et à développer de nouvelles #techniques de #démêlange permettant d'accéder aux #propriétés du gaz qu'il contient : irap.omp.eu/event/inferring-th

...

Image du télescope spatial James Webb de la région interne de la nébuleuse d'Orion. © NASA/ESA/CSA/PDRs4All ERS Team/Salomé Fuenmayor

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